4 avril 2014 - Récidiviste !
73,7km en 3h17, D+ 1642m, coef 2,22
Météo: douceur, gros vent de nord, soleil voilé puis couvert.
Me voilà à peine remis de ma toute récente "papitude",.. laquelle m'a fait annuler ma présence au BRM300 organisé à Grenoble dimanche dernier. Du coup, en dehors de 3 sessions home trainer glissées dans un emploi du temps over-surchargé ces derniers jours, je n'ai plus sorti le vélo depuis le 19 mars ! J'étais allé chatouiller la Barillette de nuit...
... aujourd'hui, c'est décidé, je récidive. Mais à la lumière du jour, quand même.
Le début est très classique: Crozet, bosse de Naz Dessus, et redescente sur Gex. Puis faut passer la bosse de Vesancy, redescendre via St Gix pour éviter Divonne... puis enfin, route de la Vie d'Etraz qui me fait rentrer en Suisse. Me voilà au pied du monstre jurassien, la Barillette.
Bon, sur une ascension comme ça, faut pas partir trop vite. Alors je n'essaie pas de garder le gros plateau sur la première section, qui mène à la 'cabane à bois', où débutent les portions plus pentues de la montée. Je laisse donc comme d'habitude l'Abbaye de Bonmont sur ma droite et file... sur une route propre, sèche... et par moments, inondée de soleil ! La classe.
La première barrière est ouverte. Car oui, il s'agit d'une route pour le moment partiellement fermée à la circulation automobile, certaines portions de route à sens unique sont encombrées de neige ou d'arbres renversés. Mais moi comme la dernière fois, je prendrai le seul itinéraire qui pour le moment est 100% dégagé !
Tiens, voilà un VTTiste devant moi. Je reviens doucement sur lui mais il tourne à droite sur un chemin... j'aurai même pas l'occasion de dire bonjour.
La seconde barrière est baissée, suis obligé de pousser le vélo à côté et de reprendre mon effort... qui est intense, si ça se voit pas assez sur la photo !
Les virages s'enchainent. Petite section à contre-sens (sens unique), mais je ne croiserai que deux voitures des gars de Swisscom qui redescendent de leur taf là-haut vers les radars et autre antenne. C'est calmissime là-haut :)
Plus je monte, plus le vent est présent. En arrivant au 'replat' où la route prise à contresens rejoint l'itinéraire "normal" (mais encore fermé), il y a quelques petites traces de neige... mais pas grand chose.
L'effort est sérieux... j'ai le dos qui souffre. Le souffle retombe un peu en approchant du Y où, en théorie, commence la descente (sur le retour). Mais ici aussi, c'est encore bloqué par la neige, je redescendrai très exactement sur mes traces tout à l'heure.
Puis peu à peu, la neige reprend ses droits sur les bords de la route, et dans la forêt avoisinante.
Allez hop, la fin c'est moins exigeant quand même. Je parviens enfin à sortir du 'tout à gauche' en retombant quelques petites dents à l'arrière... mais pas assez pour fanfarroner, la grimpette m'a été difficile aujourd'hui.
Et voilà le sommet ! Dommage, le panorama sur le Léman est obstrué par cette vague de grisaille poussiéreuse dans laquelle est prise la région depuis quelques jours...
Tant qu'à faire, je vais aller jeter un coup d’œil à l'impasse qui mène au chalet et départ de petit téléphérique privé sous les radars de la Dôle. Pour ça, redescendre d'un petit kilomètre et tourner à droite. La route qui y mène n'est pas bien longue, ni bien montante... il y a pas mal de neige ici par contre...
Bon allez hop, je me fais toute la redescente sur le plateau des vaches d'une traite (de vaches). Bientôt, j'ai perdu pas loin de 900-1000m d'altitude en arrivant à la Rippe.
D'ici, ça sera encore du classique: Divonne les Bains, Mourex. Puis me prends l'envie de faire la courte, mais pentue, ascension du Mont Mourex. Go !
Bon faut être honnête, je ne l'ai pas du tout bien passée cette avant dernière bosse ! Mais bon... je suis allé jusqu'au sommet, c'est déjà ça :)
Retour à Gex. D'ici, je descends à Cessy puis vais me refaire la ptite bosse découverte il y a un mois, au-dessus de Bretigny, pas si loin de Prégnin. Je m'arrête faire une ptite photo touristique au bout de ma rue... je n'avais encore pas pris l'église de Pouilly, du 13è siècle, en photo jusqu'à aujourd'hui !
Et pis c'est fini. Ben dis... les jambes c'est pas trop ça !