8 mai 2014 - Barillette meltdown
74,5km en 3h13, D+ 1538m, coef 2
Météo: fraicheur au départ. Soleil
Récemment, Joris, un cyclo-blogueur passionné basé en Côte d'Or, qui gère non pas un, mais deux blogs (Bosses du 21 et Alpes4Ever), m'a fait un beau cadeau. Après avoir lu ma passion pour l'ascension de la Barillette, lui qui sait si bien mettre sur pied de beaux profils d'ascension de cols s'est mis au travail et a mis sur pied le profil ci-dessous, que je vous montre en avant-première mondiale !!!
Oui oui, cet article est en quelque sorte un vernissage :)
La bête.
Bon, alors je vais pas vous faire le coup de faire la pub de la Barillette sans y grimper pour illustrer tout ça !!! Même si, OK OK... ma Barillette-dépendance fait que si vous êtes déjà venu ici, vous avez probablement dejà entendu parler de la bête.
Alors pour l'occaze, j'ai rameuté Thomas, avec qui je viens de boucler un BRM400km (terminé il y a 4 jours)... c'est ma première sortie sport depuis, on va voir comment se comportent les jambes et le cardio.
Bon, niveau parcours ça sera du grand classique: comme le montre l'insert 'strava' ci-dessus, c'est à dire: Crozet-Gex-Vesancy-Divonne les Bains-Crassier-la Rippe-la Barillette, puis retour par Crassier, Divonne les Bains, Grilly, le mont Mourex, Cessy et Veraz. Je vous fait cadeau de la description de tout ce qui ne concerne pas la montée sur la Barillette dans cet article... car franchement, rien à signaler à part mes jambes qui piquent à suivre le rythme imposé par Tom dans la montée vers Mourex au retour !
L'approche, ici au-dessus de Vesancy
J'ai demandé à Tom qu'on passe ce coup-ci par Crassier, pour que nous débutions vraiment au pied du profil d'ascension de Joris. Donc en gros, tout commence ici.
Passage en Suisse à Crassier, ici prendre à gauche
Ca grimpe un petit coup jusqu'au village de la Rippe. Rien de bien méchant, surtout que ça replate derrière, à travers champs.
Bon, une fois ces champs traversés, il suffit de suivre la route qui grimpe à côté de l'abbaye de Bonmont, qu'on laisse sur notre droite, et de poursuivre à travers bois jusqu'à la "cabane à bois".
Ici, prendre à gauche.
C'est ici que commencent les pourcentages difficiles, montrés sur le profil de l'ascension. Je prends mon courage à deux mains et continue de grimper côte à côte avec Thomas. C'est qu'il grimpe bien l'enfoiré, avec ses jambes post-400 et son vélo carbone ! Moi je suis encore sur le mulet, qui fait là l'une de ses dernières sorties.
713m d'altitude, annotation "les Rouges" sur le profil
A partir de cet endroit, ça se corse sévère. A savoir, 4km à osciller entre 8,5 et 10,5%. Ici, ça pique sérieux. J'ai du coup moins de photos à montrer... bizarre, hein !?
J'ai du mal à coller aux basques de Tom... je suis en sur-régime. Lui il est comme d'hab, tranquille. Raclure.
Nous voilà à l'intersection avec la partie qui descend. Prendre à droite pour monter, à gauche pour redescendre. Ici, les pourcentages se calment, c'est vraiment un bon bol d'air, pour se reprendre en main et éventuellement, pourquoi pas, ne pas FORCEMENT retomber trop de dents, juste histoire de respirer un peu quoi. C'est la section d'1km à 5% indiquée sur le profil altimétrique.
Ici, penser à respirer avant de retourner au charbon !
Le virage à gauche 1km après cette intersection est l'endroit où débutent les quasi 2km à 9% suivants. On n'est jamais franchement frais une fois arrivé là, alors forcément, c'est dur. Dans mon cas, je tourne les jambes comme je peux sur le 34x30 et 34x27.
Puis on repasse une barrière, arrivons à l'intersection avec le "grand arbre". C'est une intersection en Y. En prenant à gauche, nous redescendrons tout à l'heure... pour le moment c'est tout droit, direction le sommet.
J'ai beaucoup de mal à suivre Thomas, et progressivement, je décroche... à la faveur du 'replat' (car oui, nous sommes sur la portion qui baisse régulièrement en pourcentage, 7%, 6% puis 5,5% sur le profil), je retombe des dents et essaie de garder la cadence. Je reprends les 30m que Tom m'avait pris, et nous arrivons ensemble au niveau du panneau la Dôle (à gauche) / la Barillette (à droite). Ici.. prendre à droite bien sur.
Bon allez, moi j'en peux plus, je laisse s'envoler l'idée de m'accrocher aux basques de Thomas qui a de grosses jambes aujourd'hui. On se reverra en haut... reste en gros 1,5km depuis ici. BARILLETTE MELTDOWN :)
Il y a une bonne section qui pique franchement, à proximité de la barrière canadienne (11,5%). J'y vais doucement, en essayant de respirer comme je peux... ouh qu'elle aura été dure cette montée.
Et voilà, une fois que vous aurez passé la barrière canadienne, c'est du quasi tout-cuit avec des pourcentages qui vont redevenir raisonnables sur les 500 derniers mètres. Bien viser entre les antennes pour ne pas tomber dans le lac !
Et ne pas oublier... de profiter de la vue, car c'est franchement ça le gros 'plus' de la Barillette !
L'arrivée...
Bon, aujourd'hui la vue n'est pas top. Tant pis, on aura déjà bien dérouillé les jambes... maintenant y'a plus qu'a descendre et se rentrer via le Mont Mourex.
De retour sur le plancher des vaches...
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