28 juin 2014 - Cols alpins suisses, un paradis & un enfer
160km en 8h51, D+ 4551m, coef 2,84
Vitesse moyenne roulée: 18kmh
Météo: ciel nuageux, brouillard aux sommets, courtes averses, fraicheur
Les Alpes suisses... un paradis pour les cyclos, mais un enfer en termes d'effort. Ne pas y aller sans être prêt à affronter des méchantes pentes longues et pentues, formant un profil altimétrique en 'dents de scie' !
Une semaine après l'Ardéchoise, bien remis de mes efforts, et sans une seule sortie entre temps pour cause de traitement de mon entorse de l'épaule / douleurs au cou, me voila en terre inconnue. Au centre-sud de la Suisse, là où les cantons de Berne, Tessin, Valais et Uri joignent leurs frontières. C'est une grande journée pour moi, puisqu'elle doit me permettre pour la troisième fois seulement, de franchir une 'barre de 200 cols' enregistrés auprès du Club des Cent Cols (CCC).
Pour rappel, selon les règles du jeu du CCC, il s'agit de franchir le plus de cols possible à vélo, mais chaque centaine de cols comptabilisée doit inclure au moins 5 cols situés à plus de 2000m d'altitude. Pas facile d'en trouver, des cols routiers (je ne fais pas de VTT) situés à cette altitude dans le coin. En gros, pour en franchir plusieurs à la journée, sans faire trop trop de voiture, il me reste deux zones à couvrir: les Alpes suisses, et les Alpes françaises du sud. J'ai choisi la première des deux solutions aujourd'hui, ce malgré une météo menaçante (ce qui n'est pas qu'un détail vu l'altitude... les orages peuvent être méchants en montagne !). En gros, il est prévu que la matinée soit belle, et que des averses plus ou moins fortes nous arrosent en milieu/fin d'après midi.
Pour l'occasion, j'ai mis Didier sur le coup et nous avons fait voiture commune depuis Lausanne. Plus de 3h30 de route depuis le pays de Gex... j'ai du me lever à 2h15 !
Nous avions roulé ensemble une fois l'année dernière, et je sais que Didier est très bon grimpeur. Voilà un chouette duo pour grimper les alpes suisses, au départ d'Oberwald ce matin.
A ce jour, j'ai franchi 14 cols à plus de 2000m d'altitude, et je comptabilise 387 cols en tout, mais pointe à 299 cols 'retenus' par le CCC, puisqu'il me manque 1 col à +2000m pour entrer officiellement dans la 3ème centaine. Voilà, maintenant vous connaissez les règles qui vont régir ma journée.
Objectif 15ème col, en d'autres termes ! Mais puisqu'on est dans le coin, on a prévu un circuit avec non pas 1, mais 7 de ces cols. En réalité, plutôt 4, avec une possibilité d'en ajouter 3 autres au court de 2 aller-retour possibles, mais que nous ne sommes pas certains de faire aujourd'hui (en fonction de l'état des jambes, et de la météo).
Voilà Oberwald; après avoir tourné un bon moment car il est TRES DIFFICILE de trouver une place de parking 'publique', les vélos sont vite sortis et prêts, les bonhommes aussi; 7h15 top départ, et ça grimpe illico sur le long et exigeant Nufenenpass (le second col routier le plus haut en altitude sur le territoire suisse !). Pour le moment, le ciel est bleu... pour le moment...
Ca monte tout de suite de manière coriace. On a beau dire qu'on "part doucement", voilà deja l'ami Didier qui prend les devants. Moi je mouline sur le 30x25, pas la peine de me cramer. J'ai quand même cette forte impression de ne pas avoir récupéré de l'AVM, le cardio part dans les tours pour un rien. Ouh la, pas bon signe pour la journée. Mais peu importe, aujourd'hui c'est cyclotourisme et non cyclosport, le but est d'aller au bout, et de collectionner cols et autres cartes postales mentales ;)
Didier m'attend au petit replat, il m'attendra de nouveau plus haut en prenant une photo... mais globalement, je monte dans ma bulle, tranquillou, sans me prendre la tête qu'il soit loin devant, de toutes façons il est clair que le garçon est meilleur grimpeur que moi, et si j'essaie de le suivre, c'est en ambulance que je vais finir la boucle !
Après une longue partie plutôt rectiligne où les pourcentages semblent vaguement s'être calmés (et encore...), la route se trouve en fond de vallée et va grimper en lacets sur la gauche. Le coin est purement magnifique. Je suis sur le 30x28 désormais, et je profite de l'air frais ! Nous aurons 8° au sommet, autrement dit, une température idéale pour l'effort.
Les lacets s’enchaînent... longs au début, très raccourcis ensuite. Désormais je flotte... de plaisir - je sais que j'approche de mon 15ème col à +2000m, un franchissement qui m'échappait depuis plus d'un an. Quelques voitures 'sportives' nous doublent à une vitesse que je trouve franchement pas raisonnable... c'est quand même pas croyable ces porsche, ferrari et autres motos qui nous doubleront comme ça toute la journée... des fois je leur mettrait bien une bonne paire de claques. Enfin bon, certains nous donnent une bonne marge de sécurité quand même, il ne faut pas tous les mettre dans le même panier. Point de cyclos pour le moment, nous devons être les premiers vélos à nous présenter au Nufenenpass (altitude 2478m) aujourd'hui. Point culminant de la journée.
Il y a encore pas mal de neige sur les bords de route au sommet... mais ce qui me saisit, une fois rhabillé pour la descente, c'est surtout cette vague de brouillard qui nous envahit à vitesse grand V !
Au sommet - nous entrons dans le canton du Tessin ('Ticino')
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Le brouillard entoure désormais le sommet du Nuffenenpass, est c'est donc une descente très prudente qu'il nous faut faire; j'ai même mis le feu arrière en clignotant pour être bien visible. Brrr qu'il fait froid dans la descente. Une descente au revêtement rugueux, ce n'est pas du bitume mais des plaques de béton qui nous font 'sauter' à chaque fois qu'on franchit la jonction avec la suivante, ça fait tac-tac-tac et il faut agriper le guidon correctement.
Descente sans histoire jusqu'à la petite ville d'Airolo, où réside une caserne militaire... nous sommes accueillis ici au son des coups de feu des soldats en entrainement, et de deux avions type 'voltige' qui nous gratifient d'un looping coordonné superbe, à très basse altitude. Une fois sortis du village direction plein nord, nous nous trouvons au pied de la montée suivante, le San Gottardo. Petite pause pour enlever les couches de vêtements, manger un bout. Puis c'est reparti.
Le col du Saint Gothard présente la particularité de proposer deux routes sur un même versant. Une espèce de voie rapide pour le trafic automobile, et une route touristique et panoramique, beaucoup plus petite... qui présente un intérêt tout particulier... un facteur qui la rend unique au monde ! A voir plus tard...
Le début de la montée nous emmène en lacets très rapidement au-dessus d'Airolo. Peu de monde sur la route (on a pris la petite, bien entendu), en dehors d'un long défilé de motos anciennes pétaradantes et (parfois) puantes. C'est gênant, mais seulement temporairement... car très rapidement, nous allons nous retrouver seuls au monde.
Et très rapidement, voilà ce dont tout le monde m'a parlé à propos de ce col.... la première section pavée ! C'est purement incroyable, une route pavée, qui mène à un col, à +2000m d'altitude en plus. 'Only in Switzerland'... une qualité de pavés superbes, du type qu'on trouverait en centre-ville dans les rues piétonnes ici et là. C'est beau, c'est unique... mais ça secoue ! Bien que ce ne soient pas ici les pavés inégaux de Paris-Roubaix, ça secoue le cocotier. Un bon test pour le matos, me dit Didier en plaisantant; si on ne casse rien ici, on peut passer partout.
Sur une ascension de 12,5km, compter environ 2km de pavés en bas, entrecoupés de sections bitumées. Puis plus haut... les derniers 5kms sont entièrement pavés. Hallucinant.
Cette 'Via Tremola' (la route qui secoue !) va nous faire passer à proximité de la caserne de l'armée; c'est pas très loin après que commencent les 5 bornes de pavés.
Je prends un malin plaisir à pédaler sur ces pavés, à affronter la difficulté ajoutée par ce revêtement au rendement pourri. C'est un défi de barge, ça me correspond ! La route franchit un vallon étroit en suivant un torren. Plus haut, la vallée s'élargit pour nous proposer une longue série de 24 lacets, plus ou moins resserrés.
Didier était parti devant un moment, mais je le rattrape peu à peu... duo reformé, qui se fait doubler par un cyclo qui semble voler sur les pavés... impressionnant. Puis nous pénétrons dans une épaisse couche de brume. Des pavés, de la brume, sur une route complètement perdue, qu'on croirait sortie directement du Moyen-Age, voilà l'expérience vélo la plus étonnante que j'ai jamais eu à vivre !
Avec un cardio à 176BPM, j'atteint ce qui sera le max de la journée... je suis clairement trop haut, mais j'ai du mal à me contrôler tellement je profite du moment. Et d'un seul coup, comme si on levait le rideau au théatre, nous sortons en l'espace de 2 secondes du brouillard, ce qui nous laisse découvrir un panorama phénoménal, à l'approche du sommet.
Rapidement, nous découvrons un petit lac sur notre droit... maintenons le rythme jusqu'en haut, et voilà, le Passo del San Gottardo (altitude 2091m) est franchi.
Avant d'aller prendre le panneau du col en photo (un détail qui me tient à cœur !), nous allons faire un A/R d'environ 4km pour franchir deux petits cols sur une route perdue. A droite au col du Saint Gothard - je craignais que cette route soit en très mauvais état, IGN l'indiquant en semi-pointillés, mais que nenni, c'est un vrai billard au début.
La montée au Bassa della Sella (altitude 2138m) n'est pas pentue du tout... ça se fait bien. Quel calme, et quel paysage... un coin qui m'a fait penser très fort à la route de la Bérarde, dans l'Oisans. Pas besoin de pause, nous poursuivons sur cette route direction le col suivant.
Après une courte redescente après le col, le bitume est interrompu. Zut. C'est un début de piste qui s'offre à nous... pas top pour les pneus fins. Heureusement, je suis accompagné d'un chasseur de col hors-pair, qui a potassé le parcours impeccablement... selon ses infos, il n'y a que 100m non bitumés, avant que la route reprenne... et cette théorie se révèle vraie. Chouette.
C'est désormais un troupeau de vaches, accompagnées de deux bergers, qui nous bloquent le passage. Impossible de les doubler, on va donc rouler à leur vitesse (qui ici savait qu'une vache marche à 4,5kmh ?!) pendant au moins 10 minutes.
Nouveau passage hors du temps; sur une route isolée de haute montagne, prise dans un brouillard à couper au couteau, à suivre des vaches (et éviter de rouler dans les bouses !) au son de leurs cloches... priceless. Ce jusqu'à arriver à ce que nous estimons être l'emplacement du Passo Scimfuss (altitude 2238m). Après vérification sur IGN, nous sommes même allés 100m trop loin.
Avec le vent au sommet, dans ce blanc opaque et sombre, il fait pas chaud ! Vite un k-way, et demi tour, pour retourner au Gothard.
Descente prudente, re-passage par la zone en piste, puis via la Bassa della Sella, avant de faire la pause au Gothard pour essuyer la pancarte.
La descente du Gothard est superbe, et très très roulante - elle nous fait entrer dans le canton d'Uri. Pas trop moyen de prendre de photos, je dois me faire violence pour ne pas m'arrêter tous les 200m pour tirer l'appareil de la poche du maillot !
Traversée d'Hospental, et arrivée à Andermatt, où nous ferons la pause sandwich auprès d'une fontaine pour remplir également les bidons.
Reprise des opérations, direction plein est pour aller grimper l'Oberalppass.
Sur le papier, c'est le plus facile du jour. Seulement, je fait le coup de la panne sèche, et rapidement, dois constater que Didier part devant. Comme j'ai appris à le faire, je mets petit, tout à gauche, je respire, je bois, prends une gourde de crème de marrons histoire d'assurer la glycémie, et je prends mon mal en patience. C'est qu'il reste encore beaucoup à grimper sur la journée, faut pas se griller.
Je sais que cette ascension est en deux parties: d'abord une longue portion de lacets, puis ensuite une section plus roulante, rectiligne jusqu'au col. Je ne me fais donc pas avoir en arrivant à la fin des lacets, et continue de m'économiser.
Je profite aussi de la vue, comme le font les touristes de ce train 'Glacier Express'; à ce propos je continue d'être bluffé par ces coins inaccessibles en Suisse qui sont encore desservis par lignes de train et autres téléphériques... c'est purement hallucinant. Et superbe... les ingénieurs suisses connaissent leur métier :)
Ce satané vent tourbillonnant, un coup de côté, un coup de dos, un coup de face, commence à me bouffer le moral. Heureusement à partir d'ici tout s'enchaine; arrivée à côté du petit lac qui annonce la proximité du sommet, puis franchissement de la longue gallerie. Une fois ressorti, le col est juste là. Encore un dernier coup de rein pour se hisser jusqu'au Oberalppass (altitude 2044m), qui signifie l'emplacement de la frontière avec le canton des Grisons.
Demi-tour, direction Andermatt. Vent de face, et grésil qui commence à tomber et à nous fouetter le visage. Ça ne mouille pas, ça va donc. Andermatt, nouvelle pause à "notre" fontaine, et redépart direction Hospental, où nous prenons à droite cette fois-ci, pour affronter la 4è ascension de la journée, mais surtout, la deuxième plus coriace après le Nufenen. Or, comme ça arrive tard dans la journée, ce sera bien entendu la plus difficile.
En remontant en faux plat sur le village de Realp, on se prend un début d'averse sur la courge. Ça ne durera pas. A la sortie du vilage, la route prend du pourcentage... c'est parti pour une longue série de lacets exigeants...
... c'est ici que commence vraiment la grimpée du Furkapass... lequel avait été immortalisé dans le film Goldfinger, de James Bond (course poursuite en voiture)..
Je prends un gel sucré pour me refaire la cerise, alors que je sens que les forces commencent à me manquer.
Je ne pense pas me tromper en disant qu'on a tous les deux eu beaucoup de mal à grimper ce col, à en juger par l'irrégularité de notre vitesse respective. Didier fera tous les lacets hors de ma vue, loin devant. Puis sur le haut des lacets je semble revenir doucement sur lui, qui continue à tout grimper en danseuse, ou presque.
Le dernier tiers de l'ascension est bien plus rectiligne; ici je le rattrape, avant qu'il ne me largue de nouveau. Sur le semblant de replat à la toute fin, je reviens sur lui à nouveau et nous arrivons ensemble en haut... quel effort.
Mais quelle récompense aussi, au sommet ! Furkapass, altitude 2429m... le 4è col routier le plus haut de Suisse, parait-il.
Pause technique, bouffe et pour se rhabiller... ici encore, 8° au sommet. Mais pas de brouillard, pour une fois !
...et hop on file dans la descente. Une descente qu'on coupera par plusieurs pauses pour admirer le panorama. Notamment, à voir absolument, le glacier du Rhône, d'où le fleuve démarre avant de filer direction le lac Léman, Lyon avant d'aller se jeter dans la Méditerranée. Et également les superbes lacets sur le versant opposé à droite, de la route du Grimselpass. Que c'est beau. Ce malgré le grésil qui se remet à tomber, temporairement. Dommage, les photos auraient rendu mieux avec un peu de soleil !
La descente est encore bien roulante, ce encore plus après avoir descendu les lacets du Belvédère. Mais n'oublions pas de regarder le glacier du Rhône (ou plutôt, ce qu'il en reste !) sur notre droite.
Arrivés à Gletsch, on tombe le k-way, et on s'élance sans tarder dans la dernière montée du jour, vers le Grimselpass. Compter environ 6 bornes de montée (puisque nous ne le monterons que depuis ce point, pas depuis tout en bas à Oberwald), aux pourcentages abordables.
Après avoir encaissé le Grimsel (prendre à droite au carrefour), nous reviendrons sur nos pas pour rentrer à Oberwald (en prenant tout droit à ce même carrefour)
Une petite barre chocolatée par prudence, et je continue à beaucoup boire. J'ai eu l'impression de boire énormément en cette fin d'après midi, et pourtant j'ai une forte impression de soif. Je dois être déshydraté bien comme il faut, zut. C'est vrai que le froid a l'avantage de nous faire moins transpirer, et donc de perdre moins d'eau, mais il est aussi plus difficile dans ces conditions de 'penser' à boire régulièrement. Voilà le résultat.
Je profite en montant du chouette panorama sur le versant opposé, des lacets qu'on vient de descendre depuis la Furka. Très joli.
Enfin bon, je n'en paierai pas de conséquences néfastes, aucun problème. Montée à vitesse douce et régulière jusqu'au sommet, et voilà le 7ème col franchi aujourd'hui: le Grimselpass (altitude 2165m).
Didier ne semble pas encore en avoir u. Alors en guise de dessert, nous allons découvrir la Panoramastrasse, une route sui surplombe lacs, roches et glaciers, prise en aller-retour depuis le Grimselpass. Et ça vaut le détour !
Nous laissons le Totesee sur notre gauche, et entrons temporairement dans le canton de Berne. La route monte ici à gauche.
Je n'ai plus rien dans les jambes, c'est vraiment dur. Mais quelle vue sur notre droite, et devant nous. En dessous de nous, le lac de Grimsel.... et plus loin, les glaciers, qui s'étendent en amont; dont le Lauteraargletscher.
Avant, pendant, et après l'averse. La météo de montagne, ça pardonne pas ! Mais ça donne aussi des photos de caractère !
Cette Panoramastrasse présente la particuliarité de ne pas arrêter de monter, descendre, remonter et redescendre. Compter 8% à chaque remontée, que je gravis avec peine. Heureusement que ce n'est pas trop long !
On se prend une énorme averse de 10 petites minutes, nous sommes même forcés de nous arrêter pour remettre manchettes et k-way. la route est détrempée, mais je m'en fiche, ça sent vraiment l'arrivée désormais.
Enfin, après un dernier coup de cul, l'Oberarsee et son glacier Oberaargletscher, se dévoilent à nos yeux ébahis (et fatigués). Après avoir pris quelques clichés, demi tour pour reprendre les montagnes russes de la Panoramastrasse, avant de retomber sur le col de Grimsel, et enfin, via Gletsch, poursuivre notre descente jusqu'à la voiture qui nous attend à Oberwald.
Avec cette route détrempée, j'ai du bouffer du patin de pneu plus que de normale, et suis obligé de n'utiliser que l'avant sur la fin de cette journée. Il fait froid, et il pleut de nouveau sur les dernières minutes de la journée.
Mais quelle journée !
Laissons le lac de Grimsel derrière nous, traversons Oberwald, posons les vélos dehors, et mettons nous au chaud dans la voiture !
Itinéraire:
Profil altimétrique (4551m, le troisième plus gros dénivelé franchi à la journée)
Conclusions:
- Dejà, un grand merci à toi, Didier, pour une superbe journée en duo. De m'avoir attendu aux sommets, voituré jusqu'au fin-fond de la Suisse... et d'avoir participé à la bonne humeur de cette fière équipée :)
- 7 nouveaux cols, tous à plus de 2000m d'altitude. Je cumule donc à ce jour un total de 394 cols franchis, dont 21 à +2000m.
- Un parcours exigeant, mais qui vaut le coup. Les conditions météo n'étaient pas optimales, mais en termes d'effort physique, au contraire, je pense que ça nous a aidé à mener notre barque à bon port
- Tous ces cols suisses dont je rêve depuis mon installation dans le pays de Gex il y a 2 ans et demi... en voilà une première brouette dans mon escarcelle ! Les prochains ? Sustenpass? Le Simplon ? Le Sanetsch ? Il n'y a que l'embarras du choix !