14 mars 2015 - Barillette addict
72,4km en 3h12, D+ 1520m, coef 2.1
Météo: brouillard (pollution ?) et quelques éclaircies, 7° en plaine, 2° au sommet
Merci Didier !
Ce samedi matin en me levant, j'ai un email de Didier dans ma boite de réception... "la route de la Barillette est dégagée" est en gros le contenu dudit email. En dehors d'une plaque de neige sur une 20aine de mètres où il faudra pousser le vélo.
Après une matinée chargée en famille, j'avale mon repas de midi et enfourche le Specialized.... direction les cimes, et pas n'importe quelle cime en l'occurrence... ma toute première Barillette de 2015.
Bon, vous connaissez le chemin à force ? Alors GO.
Déjà, monter à Crozet. Je reprends peu à peu un mec en bleu, c'est la chasse au schtroumpf: presque repris avant Echenevex, mais il continue tout droit alors que je tourne à gauche vers Naz Dessus. Plus loin, on se recroise, mais je suis passé devant.
Gex, Vesancy. Dans la montée de Vesancy, il me reprend et me met une valise en disant salut. Il a envie de jouer le bonhomme... mais je le laisse filer, je suis déjà à bon rythme pour moi.
St Gix, passage au-dessus de Divonne et Crassier, le revoilà. On est ensemble alors que je fais la pause au carrefour en Y où débute la montée de la Barillette, pour enlever les gants, la veste et les lunettes. Car ça risque de chauffer sévère en grimpant !
Je vais faire une montée sans trop taper dedans, sous peine d'exploser... en dehors d'une montée à la Faucille il y a un mois et demi, c'est à peu près ma seule vraie grosse montée cette saison. Ceci dit, y'a de la pente et forcément l'effort va être intense. Voilà le genre de sorties qui construisent des 'bonnes jambes' pour le printemps. Mais sur le moment, c'est sur que c'est pas fameux.
Passage pas trop trop grimpant à proximité de l'Abbaye de Bonmont, avant le virage à gauche qui indique le début des hostilités, à la cabane à bois.
La toute première barrière est fermée: zéro trafic depuis ici. Mais quelques vélos... surtout des VTT... c'est plutôt rare à cette saison. Faut dire qu'il a fait soleil aujourd'hui, pour le moment. Il fera moins soleil sur la fin d'après-midi, malheureusement, y'a une espèce de couche grise... pollution ou brume, je sais pas.
La seconde barrière est ouverte. C'est ici que se situe le passage que je trouve le plus exigeant de toute la montée. Surtout qu'au niveau du replat où normalement on peut continuer tout droit, l'hiver, il faut prendre à contresens, le bout de route à gauche... c'est le seul des deux itinéraires qui soit dégagé... et ça continue du coup à grimper costaud, sans palier entre les deux. Ouch.
Depuis les deux VTT doublés en bas, je n'ai plus vu qui que ce soir... jusqu'à ce cyclo (route) qui descend à fond les ballons. Zut, moi qui pensait être le seul 'route' à grimper là haut aujourd'hui ;)
Encore quelques minutes d'effort, et voilà que je récupère l'itinéraire 'normal'... et de fait, la route 'normale' est vraiment entière couverte de 50cm de neige ! (à droite sur la photo ci-dessous).
Enfin un bout de replat... j'en profite pour bouffer un ptit truc en pédalant... car c'est pas encore fini, tout ça...
Encore un bout corsé jusqu'au carrefour de l'arbre (pas le même que sur Paris Roubaix), puis la suite est plus accessible. La température a chuté... je mesurerais pas moins de 2° au sommet.
Je guette maintenant le moment où une plaque de neige verglacée recouvre la chaussée de part en part... sur 20m seulement, selon Didier. Et de fait...
Y'a quand même de beaux murs de neige sur les bords de la chaussée. Voilà le passage canadien, puis, l'arrivée toujours magique au niveau de l'antenne. Première Barillette de la saison, validée.
Malheureusement, il n'y a absolument aucune vue depuis le sommet, il y a cet espèce de brume bizarre, qui traine dans la vallée... on ne voit ni le lac, ni même les côteaux au niveau de Divonne en bas. Dommage. Clic-clac, la photo standard, puis je remets gants et veste avant de m'engouffrer dans la descente... prudamment !
Re-passage du segment enneigé, descendre et remonter en selle, puis j'embranche à droite pour aller faire mon tour traditionnel à la Dôle, un court aller-retour d'environ 800m en faux plat. C'est joli là bas.
Y'a plus qu'à descendre... ça caille, j'ai les bouts des doigts gelés malgré les gants fins. Je pensais pouvoir redescendre par l'itinéraire 'normal', mais non, là non plus ce n'est pas dégagé.... je redescends donc tout par le chemin où je suis passé en montée.
Puis retour normal... et pis c'est fini.