10 octobre 2015 - Rencontre au sommet
95km en 5h41, D+ 2150m
Météo: brouillard et nuages, soleil uniquement aux deux sommets !
Voilà 2-3 ans que je connais Joris via internet. Il tient deux très bons sites, bosses21.com et alpes4ever.com. C'est un nom qui revient de plus en plus souvent dans le 'milieu' des cycloblogueurs, et du cyclisme en général, puisqu'il est à l'origine de génialissimes profil de cols qui circulent sur internet (dont celui de la Barillette, utilisé ci-dessous).
Nous avions prévu de nous rencontrer pour la première fois à l'occasion de l'Ardéchoise en juin dernier - mais ayant eu une course difficile, il avait préféré aller récupérer le soir, plutôt que de nous rejoindre le soir avec la TMV... nous avions donc repoussé la première 'rencontre au sommet'.
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Ce-coup ci, Joris vient me rejoindre sur 'mes terres' pour que j'aille lui faire découvrir la Barillette et la Combe Blanche, mes deux ascensions préférées à proximité directe du pays de Gex. RDV donné ce samedi à 9h30 à la Poste de Gex.
Tout commence par un petit retard de ma part... zut, Joris s'est garé à la Faucille pour commencer à vélo par une descente de 12km qui a du être bien caillante... mais avec cette déviation vers Crozet, je perds un peu de temps. Bref, arrivé à 9h05 à Gex, la rencontre peu enfin avoir lieu ! Comme souvent avec les rencontres faites d'abord via les blogs / internet, on a l'impression de déjà se connaitre, le top !
On file sur Vesancy en discutant... il fait gris, et le Jura est très largement pris dans le brouillard et les nuages... on n'aura donc aucune vue depuis le sommet de la Barillette, où nous nous rendons immédiatement, après être passés par la route de la Vie d'Etraz.
Puis c'est la grimpée... on s'arrête rapidement enlever une couche, ça va chauffer dans la montée.
Une partie du bitume a été refaite, peut être 1.5km entre la cabane à bois et l'un des lacets au-dessus de la première barrière, de mémoire. Alors forcément, on pédale un peu dans la semoule vu l'épaisseur de graviers qui recouvre encore la route.
Pas grand chose à raconter la montée, en fait... en dehors:
- Des nombreuses voitures qui nous doublent ! Étonnant, je n'avais jamais vu tant de monde ici. On apprendra au sommet qu'une famille d'athlètes professionnelles suisses ayant fait les JO (une famille connue, donc... sauf que moi j'y connais rien en athlé !) organisent une fête au resto.
- De la couche épaisse de brouillard que nous traversons... on n'y voit vraiment pas grand chose. Le 'couvercle' habituel qui repose sur le bassin genevois à cette période de l'année est vraiment épais aujourd'hui.
- A 1km du sommet, d'un seul coup le soleil perce un peu à travers les nuages... arrivés au sommet, il y a encore de la brume... mais ça va se découvrir en 5 minutes. Bon, bien entendu nous sommes au-dessus de la couche en question, nous ne voyons donc pas du tout la vallée. Mais la Dôle, par exemple, est bien visible... sous un beau ciel bleu !
C'est l'automne ! La montagne a changé de couleur en une courte semaine, vraiment. Désormais, les couleurs dominantes sont le jaune et le rouge... superbe. Il va falloir que je me fasse un bout de Jura à vélo rapidement si je veux en profiter avant que toutes les feuilles ne soient tombées.
Quelques photos prises au sommet, d'abord dans la brume, puis au soleil sous 16°... qui contrastent avec les 8° au cours de la montée - puis nous nous équipons pour redescendre.
Non pas sans faire le petit crocher par le parking sous la Dôle, 1.5km en dessous de la Barillette. Là aussi, c'est le soleil qui domine... bien que les nuages "mangent" à nouveau la montagne alors que nous nous élançons dans la descente jusqu'au au-dessus de la Rippe.
De retour sur le plancher des vaches, petite pause à la fontaine au niveau du stand de tir pour remplir les bidons, et manger un bout. Car d'ici peu, nous nous élancerons dans la montée vers le col de la Combe Blanche (également nommé col de la Vattay).
Nous y voici déjà - nous quittons le coupe vent que nous avions enfilé pour la descente, et c'est partiiii pour une longue ascension dans le brouillard.
Très très peu de trafic à signaler sur cette route... 3 voiture en tout, le temps que nous montions et redescendions de l'autre côté, sur la route de la Faucille.
Là aussi, un bout de route a été refait... et c'est tant mieux, car il y en avait grand besoin. Bon, ça veut aussi dire bien sur que pour le moment c'est gravillons, gravillons, gravillons...
L'arrivée au col, après un long effort, se fait... au soleil ! Incroyable, après le brouillard à couper au couteau qu'on a eu dans l'ascension, que JUSTE au niveau du sommet, il se dissipe pour laisser placer à de bons rayons de soleil qui réchauffent.
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A partir de là, il ne nous reste plus qu'à laisser filer jusqu'à la route de la Faucille, et au col. Je suis assez surpris de trouver la vallée de la Valserine complètement dégagée de toute brume... on voit à des kilomètres à la ronde ! Par contre, une fois au col de la Faucille... c'est de nouveau brume, vent et froid.
Nous nous disons au revoir - Joris m'a gentiment apporté une bouteille de rouge (hehe il vient de Bourgogne... forcément) que j'emporte dans le sac à dos. A bientôt l'ami !
Descente jusqu'à Gex coincé derrière un camion. Puis je me trouve derrière une longue dépanneuse transportant une voiture... je me mets à l'abri derrière et file à 60km/h sur le faux plat de Cessy... le top. Je ressent les turbulences très fortes lorsque je me laisse distancer de plus de 4m derrière la remorque... ça fait drôle !
Sur le chemin de la maison, je croise le 'train' Velogessien qui revient de son tour du Léman en mode TGV à n'en pas douter... on se salue en passant... de toutes façons j'espère les rejoindre sur un Léman prochainement, qui sait... je trouve que l'hiver s'y prête bien !
Car l'hiver... on en approche à grands pas, à juger par la météo de ces derniers jours.
Lire ici l'article de Joris sur son blog.