13 octobre 2017 - Barillette au tempo, couleurs d'automne
93km en 4h17, D+ 2318m, coef 2.47
Météo: douceur et soleil
Relive 13/10/2017 Barillette et Combe Blanche
View my ride 13/10/2017 Barillette et Combe Blanche
Depuis le CLM à Paladru la semaine dernière, ma saison est officiellement terminée. Je vais poursuivre mon pédalage, irrégulièrement, jusqu'à la fin de l'année... à coup de vélotaf tant que je le pourrais, de courtes sorties éventuelles le week end, et, je l'espère, encore 3 sorties de 200km histoire de boucler mon défi dodecaudax. Affaire à suivre.
Et ça commence ici, et comme ça. D'abord, passer à Gex pour rendre le Cervelo S5 que Maël m'a gentiment prêté pour le CLM du week end dernier. Une demi-heure de discute plus tard et je file me garer au parking de l'Intermarché à la sortie de Gex. Ce qui me permet de direct filer sur Divonne, Crassier. Ici commence la longue montée vers la Barillette.
Ce n'est que la seconde fois que je grimpe ici cette saison ! Rien à voir avec les années passées où je pouvais facilement y grimper 7 ou 8 fois par an. Bon, les jambes sont molles mais le cardio a du répondant. Alors une fois au virage du 'tas de bois', là où la montée commence pour de bon, avec pourcentages à l'appui, je commence à mettre du rythme. Cardio souvent à 90% de ma FMAX, c'est du costaud. Je n'ai pas l'impression de rouler super fort, mais je sens que ça avance pas si mal... C'est dejà ça. En tout cas, plaisir maximal sur cette belle montée au calme, à garder un oeil sur le cardio, l'autre sur les arbres qui se déchainent de couleurs automnales... c'est magnifique. Surtout avec ce ciel bleu en toile de fond, et les Alpes françaises et suisses, de l'autre côté du Léman, qui dévoilent parfois leur blancheur à mon regard, entre les branches.
Pfiou, la fin est difficile... mais je serre les dents, pour voir ce que me dira le chrono au sommet. Verdict: 57'19, ma troisième meilleure grimpée, à une vitesse ascensionnelle de 1020m/h... c'est pas mal ça. J'ai de bons restes.
Demi-tour au sommet, puis je vais jeter un coup d'oeil à l'impasse de la Dôle, pour aller reluquer ce coin au charme pas possible. Top !
Demi-tour et descente prudente, jusqu'au plancher des vaches. Non sans me faire doubler en descente par un cyclo portant un mailllot 'Lul's company', ça doit être le mec qui a fait installer les bornes métalliques qui depuis 2-3 ans jalonnent la montée tous les kilomètres et vous donnent les détails de la pente et de la distance restante.
Une fois en bas je file sur le camping, puis après avoir enlevé une couche, je m'enfourne dans la montée du col de la Combe Blanche. Là encore, une grimpée sérieuse. Mais j'y vais cool, très cool même, je sens que ça ne répond plus du tout physiquement. Ah ouais, je ne fais plus du tout de sorties longues depuis un moment, alors je n'ai plus d'endurance.
Je ferais deux pauses rapides 'photo' sur le chemin, notamment lors de l'épingle à gauche où la vue se dégage sur le Léman et le Mont Blanc. Dommage il semble qu'il y ait un peu de pollution en bas, ça gâche un peu les photos.
Au sommet, pas mécontent de savoir que le plus dur est fait ! Mais de retour sur la route de Morez, je vais décider un peu à l'arrache d'aller à droite jusqu'au Tabagnoz, puis descendre la partie haute de la vallée de la Valserine jusqu'à Mijoux. De là, il ne me reste qu'à rallier le col de la Faucille, ça grimpe pendant quelques bornes avant de replater. Ouf, c'est fait !
Je n'ai plus qu'à me laisser glisser jusqu'à Gex, avec un petit soleil qui me chauffe les épaules et le dos... grand confort. Vive l'été indien !