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12 Jul

9 juillet 2018 - Le syndrome du 3ème jour

Publié par cestdurlevelo  - Catégories :  #Col de la Combe Blanche, #La Vattay, #Jura, #Divonne les Bains, #Col de Menthières, #Côte de Metral, #Lancrans, #Vallée de la Valserine, #Valserine, #Vélotaf

115km en 4h52, D+ 2116m

Météo: douceur, vent

J'en ai parlé à deux reprises dejà, respectivement en 2016 et 2017: je ne sais pas bien enchainer les sorties. Dès que j'enchaine plusieurs sorties sur des journées à la suite, avec un minimum de dénivelé à grimper, à partir de la troisième journée je n'ai plus de jus.

Mais quand je dis plus de jus, je ne galvaude pas l'expression... je suis vidé. A savoir que je peux encore rouler sur du plat, mais qu'à la moindre montée, j'ai l'impression de ne plus pouvoir avancer. L'option d'emmener du braquet pour garder un minimum de rythme n'étant plus possible, j'ai alors tendance à mettre tout à gauche, et mouliner tout en prenant mon mal en patience. Tout ça, avec très peu de plaisir à pédaler tellement l'effort me parait intense... même à toute petit vitesse.

Ayant ajouté un morceau de choix à ma saison 2018, prévu le 15 aout à venir (j'en parlerais bientôt ici), il me faut repartir sur un gros cycle d'entrainement. Il n'est plus tellement question de rythme que de résistance à l'effort... pour pouvoir enchainer et continuer à pédaler pendant longtemps... TRES longtemps !

Or, pour ça, le vélo est à la fois bête et méchant, mais 'simplissime' aussi, si je peux dire. Il suffit de se mettre en difficulté pour progresser. N'ayant pas les enfants à la maison, je peux vélotaffer tous les jours. Ca s'ajoute aux deux belles sorties du week end dernier.

Lundi, je fais mes traditionnels 28km du matin pour aller bosser, rien de bien méchant. Mais à la fin de la journée, j'ai préparé un peu de bouffe et surtout les éclairages: je vais aller faire une boucle avant de rentrer, très semblable à celle d'il y a quelques temps (lire ici) via la Faucille et le col de Menthières. Ce soir ça sera par le col de la Combe Blanche et le col de Menthières. Compter 115km et quelques 2100m de dénivelé. Avec des jambes lourdes dès le départ...

Je lutte contre un gros vent dans la plaine. Je roule du côté de Collex, la Bâtie, Chavannes des Bois, Divonne les Bains où j'entre en France. Puis c'est parti sur les 12km de grimpée à la Combe Blanche. Dès le départ, je suis dans le dur. Il fait très lourd, humide, je transpire tout ce que je peux. Et j'ai du mal à monter, mais alors... un mal de chien. Les cuisses sont lourdes, le palpitant refuse de faire son boulot et ne monte pas dans les tours.

Au niveau du lacet à gauche d'où on peut voir le Léman en contrebas, ainsi que les Alpes au loin, je fais une petite pause. Pour la photo, pour manger une barre, mais aussi pour respirer un peu ! Puis je repars doucement.

9 juillet 2018 - Le syndrome du 3ème jour

La fin me parait moins difficile. Il faut dire que les parties pentues sont plutôt à la base de cette montée. Mais ouahou que ce fut difficile. Arrivé au sommet, je mets le gilet sans manches pour couper un peu le vent, il fait frisquet après avoir subi du 35° à vélo ce week end.... et je retombe sur la route de la Faucille en contrebas. Enquillant sur le Tabagnoz, je suis tout en haut de la vallée de la Valserine. Reste à la descendre !

9 juillet 2018 - Le syndrome du 3ème jour
9 juillet 2018 - Le syndrome du 3ème jour
9 juillet 2018 - Le syndrome du 3ème jour

Hop: Mijoux, Lélex, puis aux portes de Chéverny je remplis un bidon, allume la lumière avant pour plus de sécurité, et commence la longue ascension du col de Menthières.

Là encore, à mi montée j'ai besoin d'une pause. Je suis CUIT ! Mais je profite bien du moment malgré tout... les falaises du Jura resplendissent dans les derniers rayons du soleil, c'est magnifique. Une fois au col, je respire. J'ai vraiment fait le plus dur, là.

9 juillet 2018 - Le syndrome du 3ème jour
9 juillet 2018 - Le syndrome du 3ème jour
9 juillet 2018 - Le syndrome du 3ème jour

Descente sur Confort, ça roule bien mais un frein fait du bruit, pas top... faudra que je veille à ce qu'il ne soit pas trop usé. J'ai l'impression de changer des patins sur tous mes vélos en ce moment ! Remontée à Lancrans. Jusqu'au dernier moment j'hésite à shuinter la bosse de Métral, je n'ai plus de forces pour. Mais j'arrive à me motiver en arrivant à son pied. Et finalement ça finira bien par passer... tout doucement.

9 juillet 2018 - Le syndrome du 3ème jour

Arrivé en haut, je n'ai plus qu'à me laisser retomber à Léaz, passer sous le fort l'Ecluse et remonter sur Collonges.

Arrivé à la maison, j'ai une faim de loup... je dévalise les placard et hop une bonne nuit. L'entrainement va payer, je le sais ! J'ai les jambes lourdes depuis le week end, mais je m'impose de continuer à me fatiguer à vélo. Tout ça pour prendre l'habitude de rouler en étant deja fatigué...

Aout.... bring it on!

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B
Tu n'es pas seul à connaître le syndrome du 3 eme jour ... je l'ai aussi ... pour moi lié à une certaine intensité maintenue longtemps ... ce que j'ai fait aux 7 majeurs, 1 er jour nickel, les autres en subissant ... peut-être surveiller dans les deux premiers jours de ton objectif d'aout de ne pas dépasser une certaine FC ou %, et si tu veux t'amuser un peu, jamais longtemps d'affilée. <br /> L'avantage c'est qu'il n'y aura pas vraiment de 3 eme jour ... juste un premier qui durera longtemps ;-) c'est différent !!!
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C
Oui il faudra rouler bcp 'en dedans' en aout, notamment la première journée. Ca va pas être toujours facile, j'ai pris l'habitude de penser que de toutes façons comme je suis toujours fatigué au bout de 150-200km, autant mettre un peu d'intensité sur le début. mais bon là ça sera différent ! Bon j'ai appris ce matin que le plus important pour bien récupérer c'est de manger des légumes pour refaire les sels minéraux, perdus avec la transpiration. Et ça j'avoue que c'est pas ce que j'ai fait cette semaine; à explorer pour les prochaines fois !

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Cyclotourisme en Rhône Alpes / Suisse