21 septembre 2018 - Léman en clair obscur
207km en 7h30, D+ 1540m
Météo: fort vent de dos à l'aller, vent de face au retour (doux la plupart du temps, sauf la dernière heure)
Petit foirage de GPS en début de sortie...
La dernière fois que je me suis tenté un Léman nocturne, j'avais cassé ma chaîne au bout de 5km et avais du faire demi-tour alors que j'avais même pas encore quitté les quais de Genève.
On reprend les même et on recommence: Yann répond présent une nouvelle fois... ce sont les retrouvailles après notre Trirhena gagnant il y a un mois... un sujet qui reviendra beaucoup dans les discussions !
RDV et pris pour 18h à l'horloge fleurie après le pont du Mont-Blanc dans Genève.
Les énormes averses que j'aperçois depuis le bureau en cette fin d'aprem me font craindre le pire... on risque de prendre très cher cette nuit !
Au moment de partir, il ne pleut pas, les routes sont humides mais ça a dejà séché en partie. Quel bol. Je retrouve mon acolyte comme prévu, et on part pour un bon tour nocturne comme on sait les faire.... c'est ni le premier, ni le dernier !
L'aller se fait à gros rythme, sans même avoir à trop donner physiquement. Il faut dire qu'il y a un très gros vent de dos qui nous aide... impressions mobylette. Alors que le jour se couche, nous atteignons Thonon où des bonnes odeurs de pizza sur le bord de route font dire à Yann 'ils font juste ça pour nous déconcentrer', le genre de remarque qui me fait bien rire !
Puis pause à Evian, Yann a besoin de remplir son bidon d'eau. On repart dans la nuit noire désormais, et ça y va fissa le long du lac en filant par Meillerie, St Gingolph et les Evouettes.
Bout du lac, les relais sont passés tranquillement, mais on a mangé notre pain blanc. Car désormais il faut faire face au vent pour rallier Villeneuve, où nous attend un petit sandwich au 'QG'. Le QG c'est la pompe à essence qui fait snack-bar, où on s'arrête toujours au bout du lac.
85km au compteur.
20 courtes minutes de pause, j'accélère un peu le rythme, je sais que Yann aime les pauses plus longues que moi, mais de mon côté je veux avancer car contrairement à Yann, je n'ai pas fait mon départ de Gland tout à l'heure, et du coup j'ai des bornes à faire en plus que lui. Et en plus je veux franchir les 200km ce soir (ce matin !) pour boucler mon dodecaudax mensuel, donc... allons y !
On remet les lumières, avant et arrière, et on repart.
Au début, peu de vent de face. Montreux et Vevey sont dejà derrière nous et j'ai pas eu le temps de dire ouf.
Un peu de vent de face plus loin sur la riviera, mais à deux on prend de longs relais tranquilles, rythme de croisière pas trop soutenu mais ça ira bien comme ça... la saison est terminée, ou presque, et je n'ai aucune envie de me mettre minable !
Lausanne, les jambes ronronnent et la discussion va bon train. On a essuyé un peu de pluie, mais c'est pas le bout du monde. Il fait 14°, moi un 21 septembre, je prends !!
Puis Morges, encore de la pluie, Rolle et bientôt Gland. Je fais le détour pour dire au-revoir à Yann qui s'arrête ici. Et je repars une dernière fois seul.
J'ai en tête l'idée de grimper à la Combe Blanche pour arrondir le kilométrage, mais une fois à son pied, je réalise à quel point ça me fera rentrer tard dans la nuit... or, je peux être 100% sur que Cyrian sera levé à 6h comme d'habitude, donc si je veux dormir plus de 2h.... mieux vaut être raisonnable et rentrer sans trop de fioritures. Et puis les 8° au mercure me refroidissent, j'ai un peu froid... c'est lié à la fatigue probablement.
Si les jambes tournent tranquillement, je commence à avoir sommeil... normal surtout après une grosse semaine de boulot. alors je commence par grimper sur Begnins, puis Genolier. Je retrouve certaines des routes que je prenais beaucoup lorsque j'habitais encore à St Genis Pouilly... bientôt à Crassier, je tourne à droite pour atteindre les Rippes, la base de la Barillette et de la Baudichonne (où Romain Bardet est passé en entrainement il y a deux semaines pour poser des temps de montée... hallucinants... et même pas à fond bien sur).
Allez hop direction les hauts de Divonne. A ce moment là je décide définitivement de ne pas grimper à la Combe Blanche... ça sera pour une autre fois ! La bosse de Vesancy passe bien. Pause au sommet pour admirer les lumières de la ville... il est 00h45.
Allez encore une petite boucle pour arrondir le kilométrage. Par Gex et Echenevex, puis je me laisse tranquillement glisser sur Genève en passant par Ségny, Moens et Ferney Voltaire.
Je remets le vélo dans la voiture qui m'attendais sagement au boulot, et je rentre à la maison.
Une douche, une tartine de fromage et... zzzzz....
Note de l'éditeur: l'auteur semble avoir arrêté son article là.