10 aout 2019 - Col de Romeyere & la Bourne
66km en 2h38, D+ 1241m, coef 1.86
Météo: fraicheur, ciel couvert, brouillard mouillant au sommet
Voilà une montée qui me plait bien dans le coin: le col de Romeyère. Grimpé par l'extérieur du Vercors, côté Isérois, c'est une grimpée sérieuse, car longue et pentue par moments. 13.3km de montée pour presque 900m de dénivelé positif, ça vous parle ?
Mais le vrai 'plus' de ce col, et j'en ai dejà parlé à plusieurs reprises (mais quand on aime, on ne compte pas), c'est son tunnel non éclairé, et oblique, en montée, qui force à l'utilisation d'un éclairage. Pas la peine d'essayer de passer sans éclairage, c'est impossible ; on ne voit pas où aller. Alors soit vous partez avec un éclairage, soit vous faites le pied de grue devant le tunnel en espérant le passage d'un automobiliste qui veuille bien vous attendre...
Bon l'avantage pour moi, c'est que ce col trouve son pied à quelques kilomètres de chez mes beaux parents. D'où l'habitude d'y aller... Depuis Saint Gervais, paf droit dans la pente, et c'est parti.
L'effort est sérieux, même si je ne fais pas trop gaffe à quelle vitesse je grimpe. Je double un petit groupe de personnes qui s'apprêtent à partir en canyoning, tout de néoprène vêtus, et qui regardent les falaises au-dessus de leurs têtes à grands renfort de 'wahou' sonores.
Plus haut, je surprends une dame qui remonte vite sa culotte en bord de route derrière la voiture... bon, je passe en regardant la route... puis retrouve le calme de cette ascension qui m'emmène peu à peu dans une grosse couche de brouillard humide. C'est en grande partie du aux orages de la nuit dernières, qui conjugués à la canicule des derniers jours, qui a chauffé les routes, fait que cette humidité sèche vite et se 'décolle' de la chaussée et des bois alentours.
J'en ai les bras trempés, je luis de transpiration et de ce brouillard qui s'attache aux poils des bras.
Puis voici le tunnel ! Le fameux tunnel. J'en fais la première moitié à la lampe frontale, dont je braque le faisceau sur la route à 2m devant moi. La seconde moitié sera 'velours'... une voiture m'a rattrapé et reste gentiment derrière moi, à mon rythme d'escargot, pour que je puisse profiter de ses phares ! Sympa.
Je remercie le mec à la sortie, il a le sourire, la fenêtre ouverte et me balance un 'les phares c'est mieux que la frontale hein ?!'... bien cool le mec, je le remercie encore et l'aide à me doubler dans le canyon des Ecouges, étroit, en me mettant sur le bord gauche de la chaussée et lui faisant signe d'y aller.
Puis encore quelques kilomètres avant le sommet, en plein brouillard. Mais ça grimpe moins et je lève le pied. Je fatigue dejà un peu... Mini pause au sommet, puis je redescends sur Rencurel et les gorges de la Bourne, qui m'emmènent à Pont en Royans. Zut le téléphone n'a plus de batterie, plus de photos donc...
A Pont en Royans, je file sur Saint André, une montée qui me parait moins méchante que dans mes souvenirs, puis la descente sur St Romans. Au pont de la route de Saint Marcellin, je prends à droite... c'est la grosse montée pentue.
Puis je suit l'itinéraire fléché vélo, super pratique, des routes au top dans les noyers et au-dessus de l'Isère. Très bien fléché en plus, chouette. Aux portes de Saint Sauveur j'allais retrouver la route de Têche, mais je reste sur cet itinéraire qui va me faire découvrir de belles petites routes sous Beaulieu et Vinay. Me voilà bientôt à l'Albenc.
Sympa cette petite sortie à la fraiche !