2 aout 2019 - A/R col du Galibier
43km en 1h55, D+1110m, coef 2.56
Météo: soleil et éclaircies, frais
Un très grand classique dans la famille ! Chaque fois que je passe à Monétier les Bains (Serre Chevalier) l'été, j'essaie de faire une grimpée en aller-retour au col du Galibier. C'est un col trop beau, trop mythique... et trop proche de l'appart des parents pour s'en priver !
Il y a un petit mois, j'avais passé un week end ici, mais avait choisir une boucle Vars + Izoard le samedi, et le dimanche à cause de la Marmotte, je n'avais pu aller que jusqu'au Lautaret, chuintant donc les 8km mythiques reliant le Lautaret au Galibier.
Cette fois-ci, avec les jambes lourdes d'hier et avant-hier, c'est décidé, j'irais jusqu'en haut !
Une fois les 13km de montée douce menant au col du Lautaret sont derrière moi, la montée mythique et mystique du Galibier est devant moi... elle me défie de ses lacets, de son altitude, et des nuages qui s'emparent doucement des sommets environnants.
Je visualise bien sur la grimpée vitorieuse de Nairo Quitana sur ces pentes lors du Tour de France récent... l'un des petits bonheurs coupables que j'ai à chaque fois que je passe ici, c'est de profiter des peintures anciennes ou nouvelles qu'ont laissées les fans du TDF, à même la chaussée.
A partir de là... on débranche le cerveau et on ne se focalise pas trop sur la moyenne horaire car ça n'avance pas bien vite avec la fatigue accumulée... 'le coup de moins bien du troisième jour', comme j'en parle ici depuis 3 ans.
... et finalement ça roule bien ! J'ai moins lutté sur les 8km du Galibier, que sur les 13 du Lautaret, pourtant bien moins pentus. Va savoir. Il faut dire que sur le Galibier, le paysage prend le dessus sur l'effort physique... c'est magique. Grosse pensée pour Tom... on faisait des montées avec nos VTT, on faisait la course, on se tirait la bourre, on rigolait au sommet, on mangeait un sandwich à la descente sur 'notre' gros rocher, celui en contrebas, vers l'auberge du Galibier, côté Lautaret... des souvenirs d'enfance et d'adolescence qui me resteront toujours en tête.
Voilà aussi pourquoi ce Galibier est mystique. Il me bouffe les jambes et me nourrit le cerveau.
Et voila le dernier kilomètre, et ses pentes affolantes, pas loin des 2600m d'altitude deja... le photographe traditionnel 'Griffe Photo' est positionné comme d'hab et je lui envoie une vanne en passant. Puis l'arrivée au sommet... la délivrance.
Le géant est mien !