22 février 2020 - Skating à la Vattay

La belle découverte de 2019, pour moi, ça a été le skating. 6 sorties (Vercors, Jura, Hautes Alpes) sur la saison 2018-2019, mais avec cet hiver 'sans neige', l'occasion ne s'est pas vraiment présentée.

Heureusement, Toinou m'a trouvé une occaze en or, et on est allés tous les deux faire quelques tours de pistes au col de Porte (massif de Chartreuse) le week end dernier. Un super moment entre frérots. Côté neige, c'était glacé en début de matinée, donc bien glissant, et finalement j'ai retrouvé mes marques moins difficilement que je ne le pensais. Mais par contre, toujours cet esprit 'sport qui ne pardonne pas'... j'ai terminé bien claqué, après 1h45 d'effort. Sur la fin c'était moins marrant, puisqu'une seule piste était ouverte et on en aura fait... quatre tours.

Ce samedi, je suis seul à la maison alors dès 8h20 je suis en voiture. A 9h à la Vattay. Je loue le matos et hop à 9h20 c'est parti pour 2h d'effort solitaire. Il fait frais puisque la station est à l'ombre presque toute la matinée. La neige est bien présente malgré tout, toutes les pistes sont ouvertes.

Je pars directement sur la longue montée de la piste bleue de Puthod. Ca grimpe longtemps, c'est la route forestière qu'on prend en descente lorsqu'on fait la grimpée du col de la Combe Blanche depuis le bassin lémanique. J'essaie de retrouver mes marques, mais je suis dejà dans le dur. J'essaie aussi au mieux d'épargner le haut du corps et de bien faire reposer l'effort sur les jambes. Pas facile ce sport.

Après la maison forestière, un petit bout de descente puis un replat avant le mur de la mort, au fond de la clairière. Je suis à l'arrêt et n'arrive même pas à glisser. Argh. Bon comme dit Cyrian 'c'est pas grave tant que tu as fais de ton mieux' !

C'est ensuite la boucle en commun avec la rouge, quelques virages dans la forêt, avant le col de la Combe Blanche, la redescente, et l'embranchement avec la rouge à droite. C'est ici mon coin préféré de la station. Et en plus il n'y a presque personne sur les pistes, en dehors d'un ou deux 'avions' qui me doublent.

C'est en descente que cette piste rejoint le 'plateau' ou la forêt laisse place à une vue imprenable sur la Dôle, et le radar blanc au sommet de la montagne.

Mais attention il y a encore quelques cochonneries de remontées ici. Après un mur en descente, le ski sort du rail et barf je mange de la neige. Je vais ensuite chercher le bout du plateau, là où l'an dernier je m'étais retrouvé dans des congères de puff de 30cm de hauteur. Aujourd'hui ça glisse, c'est damé. Mais purée, que l'effort est difficile.

Puis la boucle me ramène en direction du plateau, principalement en descente.

C'est peu après avoir pris la photo ci-dessus que je me prends une bonne grosse gamelle en descente. Pas dans les rails cette fois-ci, simplement un bon vieux croisement de ski. Au sol, ma première réflexion est de me dire que j'ai étendu le cou d'une mauvaise manière, et que je risque de me choper une migraine comme à Serre Che dans les même conditions l'an passé. Heureusement, non je n'aurais rien d'autre qu'un cou un peu douloureux dans l'après midi.

Une fois de retour sur le plateau, je vois que ça fait 1h20 que je skie. Bon, il me reste encore un peu de temps et d'envie, même si les forces me font défaut. Alors je repars pour un tour du plateau via une bleue que je ne connaissais pas encore. Bien sympa d'ailleurs.

De retour à la station, pile 2h de ski, 1h50 en mouvement. Je suis CUIT ! Quel sport de fada.

Rien de tel que de se poser sur le canap' en mode récupération à regarder The Irishman (3h40 de film quand même) cet aprem. Je suis cramé. Mais quel chouette sport aussi 

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