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21 Jul

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

Publié par cestdurlevelo  - Catégories :  #Col de la Madeleine, #Col du Télégraphe, #Col du Galibier, #Annecy, #Albertville, #Savoie, #Hautes Alpes, #Ain, #Col du Lautaret

232km en 10h15, D+ 4900m, coef 2.11

Météo: vent de nord, douceur. Soleil voilé, brouillard au Galibier

Avec les soucis d'oreille de ma fille, on avait annulé ce week end en altitude avec nos amis à Monétier les Bains (Serre Chevalier). Mais le jeudi, suite à un RDV chez l'ORL, on comprend que l'altitude n'aura pas d'influence sur son tympa dejà percé. Alors je pose une demi journée de congés le vendredi, je commence à bosser de la maison très tôt (je travaille encore 3j par semaine depuis chez moi du au covid), et je finis en milieu de matinée.

10h30, le vélo est chargé avec la sacoche de selle Apidura pas trop remplie. J'ai fait les fonds de tiroirs pour trouver de quoi manger. J'ai des éclairages légers aussi, car j'ai devant moi un gros parcours se terminant en altitude, probablement au crépuscule, ou au-delà.

Le parcours tracé est chargé dans le GPS. Il me fait rallier Annecy par ce qui me semblait être le tracé le plus facile et rapide. Puis de la piste cyclable entre Annecy et Albertville. S'ensuivent les difficiles grimpées au col de la Madeleine, la vallée de la Maurienne que je sais trop chargée en traffic, sur la grosse route, puis l'enchainement Télégraphe/Galibier en fin de sortie, et donc à un stade où je serais fatigué...

Je descends au pont Carnot depuis Collonges, regardant du coin de l'oeil les couches de nuages plus ou moins gris au loin. Passage par l'est du mont Vuache, Minzier, et je retrouve l'axe Frangy/Annecy au niveau de Contamine Sarzin. Là je retrouve cette route circulante, pas intéressante pour un sou... mais roulante, au fond du val des Usses. Rapidement, me voilà à la Balme de Sillingy. Je fais la pause en achetant un sandwich et coca dans un boui-boui. Ca ne fait guère plus d'une heure que je roule, mais au vu de mon départ tardif, c'est l'heure de manger, et je ne sais que trop bien qu'il vaut mieux perdre 15 minutes ici que de me faire une hypo 2h plus tard... 'mettre de l'essence dans le moteur', comme on dit.

Puis je repars, prends un détour vers Epagny pour aller chercher les détournements des pistes cyclables d'Annecy, qui me font perdre du temps, mais me permettent pour la première fois de rallier le bord du lac d'Annecy sans passer par un bout de bretelle/rocade à l'approche d'Annecy. La piste cyclable qui passe par l'hopital, le voilà le secret que je n'avais pas encore déouvert à ce jour... c'est comme ça que je me retrouve coincé dans des bouchons dans le centre d'Annecy, puis à Annecy le vieux et au bord du lac, où je reprends tranquillement mon rythme de croisière, sur les pistes cyclables dejà empruntées il y a une semaine avec les potes du Velogessien.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

Je reste sur la piste cyclable tout le long, sans descendre au bord de l'eau sur la petite route qui traverse la zone pavillonaire du coin. Et finalement c'est aussi bien. Je ne suis pas toujours fan du réseau de pistes cyclables d'Annecy et de ses alentours, mais là je dois dire qu'il y a du mieux !

La bosse de Menthon Saint Bernard est vite avalée, je me laisse redescendre en contrebas pour retrouver les bords du lac. Avant d'avoir eu le temps de dire ouf, je suis aux portes de Doussard. Un duo de cyclistes que j'ai doublé se sont accrochés dans ma roue mais ont fini par sauter... pourtant je suis en rythme 'endurance longue'... c'est dommage j'aurais bien voulu garder des compagnons pour les longs kilomètres de voie verte qui doivent me mener à Faverges, Ugine, puis Albertville.

Heureusement, un allié de taille, je vais en avoir un. Son nom: le vent de dos. C'était prévu dans les prévisions météo, qui se sont révélées justes: un gros vent constant, de nord ouest, pile dans le dos, qui va m'avantager à coup sur jusqu'à Albertville, et peut être même dans la vallée de la Maurienne après le premier col 'hors catégorie' de la journée.

Bref, le chemin va vite, ça roule à 35km/h, parfois plus, sans effort sérieux. Je déroule, je relance après chaque barrière, car dans mon esprit, je dois essayer de rouler à rythme correct si je veux me donner la moindre chance de basculer en fin de journée depuis le col du Galibier sur Serre Chevalier et les Hautes Alpes de jour. Un 'combat contre la nuit' qui se construit à chaque coup de pédale. Bon, j'ai pris un éclairage AV et AR dans tous les cas, ça n'est pas le problème. Et j'ai dejà fait des nuits entières sur le vélo... je sais à quoi ça ressemble, et que ça se fait bien. Mais l'idée de faire ça sur un col de haute altitude, sur une chaussée souvent inégale, me plait moins. Et puis cette vision de 'basculer' de l'autre coté du Galibier à la nuit tombante, ayant vaincun trois beaux cols de haute montagne, est attrayante aussi... frissons garantis.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

A Ugine je poursuis mon chemin sans sortir de la voie verte comme on l'avait fait il y a une semaine. La piste cyclable suit un moment la nationale, puis rejoins une route secondaire un peu plus loin. Le rythme est bon, je me répète inlassablement que ce même itinéraire vent de face, ça serait autre chose. Et finalement, me voilà dejà à Conflans, aux portes d'Albertville. Purée mais en fait, vu sous cet angle, Albertville n'est pas si loin de ça que la maison ! Quel beau voyage initiatique. Et de découverte.

J'ai de très bons souvenirs d'un week end à deux à Albertville et Conflans avant l'arrivée des enfants... je regarde les hauteurs de Conflans dans ces souvenirs rêveurs, et pars sur la route de Moutiers. J'avais dejà fait le reste de cet itinéraire, il y a plusieurs années, mais au départ d'Albertville. j'avais donc fait ces premiers kilomètres dans un noir total, avec un tout petit éclairage avant pourri à l'époque. Là, le cagnard commence à se faire ressentir. Et bien sur je commence à me préparer mentalement aux premières côtes du col de la Madeleine. Je ne sais que trop bien que ces 107km de 'plat' pour venir ici, au pied de ce géant des Alpes, vont peser dans la balance au moment de mettre les premiers coups de pédales en montée... on ne sait jamais trop comment on va réagir !

La route longe l'autoroute un moment... un tout petit itinéraire 'bis', qui finit par traverser l'autoroute sur un petit pont, repartir à gauche le long de la vallée... et voilà le virage de la mort, à l'amorce de ces 24km de montée jusqu'à la Madeleine !

Crédits Alpes4Ever (Joris!)
Crédits Alpes4Ever (Joris!)

Crédits Alpes4Ever (Joris!)

24kms de montée, en fait pas exactement puisqu'il y a une petite redescente à un tiers de l'ascension, ainsi qu'un replat. Mais ça fait quand même un bon plat de résistance. Les jambes tournent à peu près, je double quelques cyclistes sur VTT, et un cycliste route. La difficulté va se trouver autrement ; sur un tiers de la montée environ, par petites 'retouches' souvent d'un kilomètre ou deux, la chaussée est en réfection. Elle a été 'gratée' en profondeur, ce qui donne un revêtement extrêmement granuleux, qui me ralentit... avec la peur de la crevaison renforcée aussi. J'en fait même tomber ma caméra au sol un coup (heureusement protégée dans son boitier... fissuré à l'occasion).

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

La montée est à l'ombre sur son premier tiers, sur des lacets assez resserrés. Très sympa. Puis ensuite plus en longueur, la route se découvre, le panorama commence à prendre de la profondeur. Redescente, replat, on passe un ou deux hameaux. C'est à Villard Soffrey que je fais une seconde pause. Il y a une fontaine d'eau fraiche à droite de la route, qui me permet de remplir les bidons et de récupérer un peu de l'hydratation en retard que j'ai pris sur ces dernières heures. Puis un banc avec vue pour dévorer deux petits sandwiches pate d'arachide / confiture. Deux des VTTistes que j'avais doublés me repassent, je ne les retrouverais qu'au sommet.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

Me reste la plus belle tranche de ce col à dévorer encore. Les parties 'grattées' de bitume refont leur apparition, et se transformeront bientôt en pures sections de gravier. Je souris jaune en me disant que j'aurais du venir avec mon vélo gravel.

Mais sans rigoler, c'est très 'limite' ici même avec mes pneus quasi neufs de 25. Surtout aux moments où la pente se cabre... les portions les plus difficiles de ce cols sont après la Chapelle, et Celliers Dessus, et c'est justement là que la route se transforme en 'piste' sur 2km environ... une piste en attente de bitumage certes.. mais pour vous donner une idée, même les motos roulent au pas.

Heureusement arrive enfin le virage de l'espoir, celui qui d'un seul coup enlève l'équivalent de 4-5% à la pente, pour se retrouver sur de gentils faux plats montants sur 2km environ... le palpitant retrouve un rythme plus serein, les jambes se relâchent, je respire enfin ! J'en profite pour étirer le dos en roulant, relever les fesses. Et pourtant c'est loin d'être fini, il doit rester environ 4km à grimper !

 

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

Les sommets environnants sont gris, presque pris dans la grisaille. Ce qui est étonnant quand je réalise que le sommet, lui (ainsi que la vallée de la Maurienne de l'autre côté, et au-delà) sont ensoleillés.

Les derniers lacets sont les plus beaux, mais la longueur de l'effort, malgré ma pause au bout d'un tiers de l'ascension, fait un ressenti difficile. En d'autres termes, je suis bien content d'arriver au sommet et de relâcher l'effort. Je suis trempé de sueur, l'air était étouffant, notamment sur le milieu de la montée (et plus de 30°). Pourtant il ne fait pas 'si' chaud. Mais il doit faire humide. Et encore, il était annoncé des petites averses cet après midi en Maurienne, et il n'en est rien.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

La descente par Saint François Longchamp est tellllllllllement longue ! Une vraie bouffée d'oxygène après cette longue montée. Ca permet de récupérer, de manger un bout, de sécher et d'évacuer la transpiration. Tout en profitant de paysages incroyables bien sur. Je cherche aussi une fontaine pour remplir les bidons, finalement je n'en trouverais pas une sans me détourner de mon itinéraire, du coup arrivé en bas, je fais une pause à la boulangerie pour manger une tartelette au citron, prendre une petite bouteille de coca dont je bois la moitié et conserve l'autre dans la poche arrière du maillot... et la boulangère me remplit un bidon d'eau. Voilà de quoi rallier Saint Michel de Maurienne sans souci.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

La longue remontée de la vallée de la Maurienne est bien sur la section la moins intéressante de ce raid solo. La route est passante, et le vent n'est 'que' de 3/4 dos. Parfois il me gêne presque un peu ! Mais avec les mains en bas du guidon, ça avance encore bien. Et les jambes tournent toujours sans trop de souci... ce n'est pas très énergique et ça ne fera pas d'étincelles, mais ça m'amènera à bon port, à St Michel de Maurienne, non sans avoir cherché des yeux les lacets de Montvernier, même si on ne voit pas grand chose depuis en bas.

Crédits Alpes4Ever

Crédits Alpes4Ever

Voilà j'ai pris l'entrée et le plat principal, maintenant restent le dessert et le pousse café. Le col du Télégraphe, c'est 12km de pente régulière, et ça part sec depuis St Michel, en passant le petit tunnel. J'avais envisagé une pause rapide avant de partir à l'abordage, finalement ne voyant pas de fontaine, et ayant suffisamment à manger sur moi, je bifurque à droite, et c'est partiiiiii.

Un facteur à prendre en compte, c'est qu'Amandine me laisse un message sur whatsapp que finalement avec les enfants, elle empruntera la même route que moi. Autrement dit, dans les 2h à venir, ils me doubleront en voiture. C'est bon à savoir si je 'cale', et que j'ai besoin de finir en voiture. C'est aussi un petit plaisir de les imaginer me reprendre et d'entendre les enfants m'encourager, comme on le fait toujours à pied en balade et que des cuclistes nous doublent ! 'Allez les vélos', scandé bien fort et en rythme s'il vous plait, c'est notre marque de fabrique...

Je continue de m'alimenter... mais les bidons d'eau sont bientôt vides, et je suis soulagé de trouver une borne fontaine à l'intérieur d'un lacet tournant à droite. Je tourne, je tourne, je tourne pour l'activer... mais rien ne coule. C'est en faisant demi-tour vers mon vélo qu'un petit écoulement commence..... yeahhhhh il y a de l'eau ! Les petits bonheurs du cycliste sont assez simple ahah...

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

Encore quelques lacets, des pourcentages qui ne relâcheront que sur la fin de cette ascension exigeante. Dans mes souvenirs, le Télégraphe c'est un col que je déteste. Je dois dire que j'ai bien apprécié ce soir !

He oui... c'est le soir deja. Je suis encore sur mon tableau de marche pour une arrivée à Serre Che vers 22h, et donc de jour (ou presque !). Pour ça, il me fallait aborder le Télégraphe avant 18h30, et il était 18h10 à mon passage... impeccable.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

Le dernier kilomètre de montée donne de beaux points de vue sur les massifs au nord, baignés de la lumière orangée du soleil du soir. Pas besoin de pause au Télégraphe, je suis dans le dur et il me faut essayer de limiter les pauses. La courte redescente sur Valloire fait du bien, dans une belle lumière.. puis le passage à l'ombre... le soleil disparait doucement.

Crédits Alpes4Ever

Crédits Alpes4Ever

A Valloire je fais une pause pour remplir les bidons une dernière fois. Je bois goulument, me force un peu, j'ai un peu mal au coeur. Je me retourne depuis un moment, mais la voiture familiale ne m'a toujours pas doublé.

J'aborde ensuite le Galibier; encore 17km de montée depuis ici environ. Ca va faire mal, surtout avec la sortie de Valloire que je sais difficile. Il y a de la pente ici ! Peu après les Verneys je refais une pause, pour installer l'éclairage avant, et allumer l'éclairage arrière. J'enlève aussi la musique des oreilles, que j'avais depuis le premier col... pour profiter du calme et des marmottes... la montagne est à moi, et à moi seulement ce soir !

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

Ma lente ascension se poursuit. Le vent se tait, le soleil a disparu. La fraicheur imprègne les lieux. J'ai presque besoin de refermer le zipper du maillot, en pédalant. Ce long défilé, avec la vallée qui s'étend sur ma droite.. les marmottes commencent à se faire entendre. Les voitures se font très rares... les motos aussi. Et tout là-haut au loin, Plan Lachat qui se découvre... le fond de vallée et le célébrissime virage à droite, qui annonce les kilomètres plus pentus menant au col. Il fait sombre, je transpire à grosses gouttes, la bouche grande ouverte. Je voudrais peindre un acte de bravoure à vélo, mais vraiment c'est plutôt une lente procession à essayer d'oublier la fatigue, à essayer d'aspirer de l'air... à avancer péniblement, désormais 'tout à gauche' sur mon 34x32.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier
17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

Les peintures aux gloires passées des cyclistes du Tour de France recouvrent la chaussée, les lacets s'enchainent doucement. Et là haut les granges du Galibier, où l'on vend du Beaufort l'été. A cet horaire là, peu de chance qu'on vienne m'offrir le plateau de fromage. Le ciel se couvre sur les cimes, et bientôt là où devrait se découvrir le col du Galibier et la courte échancrure dans la montagne, stagne une bonne dose de brouillard. La brume prend ses appartements pour la nuit, sans doute. A 4km du sommet, je rentre dans cette couche de coton, pas encore trop épaisse, mais qui me prive de voir bien loin au-dessus, ou derrière moi. Je continue à guetter les très rares bruits de voitures... mais rien... la famille ne me doublera pas. Spoiler: ils me doubleront en passant le tunnel du Galibier pendant que moi je ferais le dernier kilomètre d'ascension jusqu'au col à proprement parler ! Pas de bol !

Bientôt voici la bifurcation: véhicules motorisés à droite, via le tunnel... les autres, à gauche pour aller toucher le graal du bout des doigts... le Galibier et ses 2700m d'altitude, et des brouettes. Ici, la pente se cabre... dernier kilomètre, dans une brume de plus en plus épaisse... et la luminosité qui continue de baisser. Plus une âme qui vive (ou qui ne soit couchée ?)... il est 21h03 alors que je pose le vélo contre le panneau du Galibier.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

Pouah, il fait frais ! 7° au mercure, je sors vite toutes mes affaires de la sacoche: manchons, buff sous le casque, et deux coupe-vent l'un sur l'autre dont un sans manches. Deux trois photos du panneau, mais pas grand chose d'autre puisque la brume et la luminosité ambiante me privent du reste. et je m'élance dans la descente: compter environ 21km jusqu'au Monétier les Bains, pas un seul coup de pédale si je n'en ai pas envie.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

La brume se découvre rapidement de l'autre côté, très rapidement même... et je profite de lumières roses de fin de journée, donnant un point de vue à couper le souffle sur la vallée de Serre Che en contrebas. D'ailleurs les pros ne s'y trompent pas, avec leur matériel de photoraphie nature, sur le bord de la route un peu plus bas.

17 juillet 2020 - Raid solo par la Madeleine, Télégraphe, Galibier

J'ai le sourire aux lèvres et peut enfin relâcher l'effort 'mental'... je me sais arrivé ! Ouah quelle belle journée d'aventure à vélo. Les kilomètres de route depuis le Lautaret filent vite... et bientôt le panneau de Monétier... je suis arrivé ! Et mon pote Olivier qui m'attend sur le bord de la route à deux pas de l'appart, qui me félicite et me prend en photo... voilà ce qui sera sans aucun doute ma plus belle sortie vélo de la saison... annonciatrice d'un bon week end en famille et avec les amis, à manger, se balader, jouer... mais sans vélo ! Jai eu ma dose, là.

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L
Le parcours est très sympa, le style de l'écriture toujours le même :.)) , ... pléthore de détails ???? ???? ????
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C
Merci Lionel. Un beau parcours mais qui pourrait être amélioré... seulement ça ne ferait que le rendre plus difficile. Mon hésitation principale en dessinant le parcours a été de passer par le col de Tamié plutôt que de suivre la piste cyclable entre Faverges et Albertville. Ca ajoutait 300m de dénivelé positif, je n'ai pas 'osé', n'ayant pas fait de longue distance cette année. Après bon, j'ai aussi pris une route peu intéressante au début avant Annecy, il y aurait eu mieux à faire... mais là encore ça ajoutait du dénivelé. Et évidemment, la vallée de la Maurienne est assez infame à passer. Mais le reste ouais, c'était de la tuerie. Et avec ce bon vent de dos, je ne peux vraiment pas me plaindre !
D
Comme je l'ai déjà dit sur strava, ça c'est de la belle sortie ! Bravo !<br /> Pour la prochaine fois, à Saint-Michel tu as une borne-fontaine verte juste au tout début de la route, à gauche avant de passer sous la voie ferrée. Pas évidente à voir s'il y a des voitures devant. C'est toujours mieux d'attaquer le Géant avec les bidons pleins :)
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C
Ah ! Bon à savoir ça, merci Didier. Oui, c'est sur, mieux vaut avoir suffisamment d'eau avant de partir à l'abordage... ahem surtout quand on est deja un peu cuit et que l'abordage va durer longtemps !<br /> Merci pour ton message !
D
puis quel dommage le loupé avec ta famille ,j imagine bien ta fiertée en entendant crier les gosses ALLEZ LES VELOS !!!!!
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C
Ahah oui c'est dommage, et un bon clin d'oeil amusant aussi... lorsque j'ai tourné à gauche pour grimper 'au dessus' du tunnel du Galibier, je me suis dit qu'à coup sur, la voiture familiale allait passer pendant que j'étais là haut ! Et ça n'a pas manqué. Le pire c'est qu'à travers l'épaisse couche de brume, j'ai entendu une ou deux voitures passer en contrebas... à tous les coups, c'était eux !
D
il faut être cycliste pour comprendre le petit sourire au sommet ,moi tu m'as mis les poils ,des heures et des heures de souffrances pour un petit moment de bonheur ,mais certainement une sortie qui fera date,BRAVO
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C
Merci Franco ! Bon il y a eu plus qu'un petit moment de bonheur, étalé sur toute la journée ! Mais ce petit morceau de bonheur était particulier, c'est clair ! Un peu comme quand on voit le pont à haubans à l'entrée d'un 400, que c'ets la nuit et qu'on rentre un joli BRM avec les copains...
J
BRAVO
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C
merci papa!

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Cyclotourisme en Rhône Alpes / Suisse