31/07/2021 - Florilège dans le Vercors
155km en 6h40, D+ 3032m, coef 1.95
Météo: fraicheur, beaucoup de brouillard, éclaircies en fin de journée
/https%3A%2F%2Fdgtzuqphqg23d.cloudfront.net%2FTJQlXj6CO5h5Dmh5C9XCostgRaK7WcqGp1inuABNN0s-576x768.jpg)
31/07/2021 Florilège dans le Vercors - Baptiste Fontaine's 155.2 km bike ride
Beaucoup de brume... j'y ai perdu 80% des paysages sublimes que j'aurais du voir, mais j'y ai gagné des températures absolument parfaites, et assez peu de vent. Col de Tourniol, de la Bataille, d...
Relive Florilège dans le Vercors
By Baptiste * 31 July 2021 * 156 km cycling Activity on map View your adventures, add your photos and share the best ones with your friends and family. Get the Relive app for Android and iPhone! ...
Une journée juste énorme. Déjà, parce que je me suis enfin retrouvé de nouveau 'dans la zone', comme je ne l'avais pas été depuis plus d'un an. C'est à dire à vraiment mener ma barque physiquement sur quelque chose de long, mais aussi à construire mon parcours au fur et à mesure de mon avancée et de l'envie, sur le terrain de jeu qui me plait le plus: le massif du Vercors.
Ces routes là font partie sans aucun doute de mes coins préférés pour rouler. Alors aujourd'hui évidemment, temps maussade avec du froid, énormément de brume et un peu de pluies éparses... je ne verrais rien ou presque, en termes de paysage. Mais ça m'a permis aussi d'économiser la machine, moi qui préfère rouler par 15° que par 25°.
Cette sortie commence par un oubli la veille au départ; le sac de vêtements de vélo est resté à la maison ! Oups. Du coup à l'occasion d'un test PCR sur Saint Marcellin, je fais un saut en magasin de sport, achète une tenue complète, et me change dans la voiture sur le parking derrière. De là, Amandine rentre chez ses parents et moi je file pédaler dans le Vercors, avec comme porte d'entrée, le col de Tourniol, où je ne suis plus allé depuis... 10 ans, à en croire mes notes vélo !
D'abord, je file sur St Nazaire en Royans, puis prends la route dite 'touristique' d'Hostun. La montée de Beauregard Baret, les toboggans qui suivent, voici Rochefort Samson et bientôt Barbières, où je tourne à gauche. D'ici, 11km de montée à pourcentages très réguliers et globalement accessibles (6-7%).
Ce col est aussi plaisant que dans mes souvenirs... de nombreux lacets, le paysage qui se découvre et se bonifie au fur et à mesure de mon avancée... très très peu de voitures. Je grimpe plutôt doucement, je gère dès à présent car je sais que des montées, il en restera encore après.
Un peu de pluie sur le sommet, et de la brume légère. Il fait frais et je profite du moment, dans ma bulle. Petit arrêt au sommet et je descends sur Léoncel, où je remplis mes bidons d'eau.
Ensuite, c'est la montée du col de la Bataille. Celle-ci, elle est plus difficile dans mes souvenirs. Je me rappelle d'un passage pentu (je ne le sentirais pas passer), mais surtout de toute une zone de faux plats et remontées usantes... alors moi qui pensais que cette partie arrivait avant le col, ERREUR. En fait c'est après la redescente initiale du col. Mais peu importe.
La montée de la Bataille à proprement parler, je vais la faire avec un lièvre devant. Je lui reprends rapidement du terrain, ce cycliste équipé de cale pieds sanglés à l'ancienne, mais une fois qu'il me voit arriver, il met un coup de collier et stabilise l'écart. Alors je garde mon bon petit rythme et le rattraperait plusieurs kilomètres plus loin, au niveau de l'auberge du Grand Echarasson. On discute deux minutes en roulant puis il va disparaitre derrière moi. Il y a désormais énormément de brume, on n'y voit rien du tout. Même le tunnel au sommet, juste avant le col et le début de la descente, va me surprendre en se dévoilant au tout dernier moment à travers cette épaisse couche de coton.
10° au sommet, avec un peu de vent, ça caille ! Courte pause au sommet pour mettre le coupe vent, et je descends agrippé aux freins... il ne s'agit pas de prendre la moindre vitesse dans ces conditions de visibilité très limitée.
Arrivent ensuite les portions de remontées, dont une un peu longue, qui ne passe pas juste 'en relançant' sur la plaque. Alors, connaissant ces détails, j'y vais tout doux et ménage la monture. Pas la moindre vue sur la gauche, pourtant on a d'habitude des panoramas hallucinants d'ici... dommage.
La forêt est mystérieuse, dans ce coton. La route est humide aussi, alors lorsque ça repart à la descente j'y vais tout doux. Et je repasse enfin en dessous de la brume, au moment de remonter/redescendre au niveau de la bifurcation entre Machine et Lachau.
Le but ultime de ma balade était la route en surplomb rocheux de Combe Laval, LA PLUS BELLE route du Vercors (si, si !). Mais dans cette purée de poix, je ne vois pas l'intérêt finalement, alors je privilégie les routes que je connais encore moins, en continuant plutôt à droite, à travers la forêt de Lente et jusqu'au col de Lachau.
La chaussée est très bonne, ça mouline et ça avance pas si mal... plaisir maximum, même en repartant dans le brouillard. J'étais passé ici en sens inverse il y a moins longtemps qu'au Tourniol, en 2017.
16 mai 2017 - Crème de Vercors - Le blog de cestdurlevelo
101km en 4h50, D+ 2338m, coef 2.3 Météo: soleil, chaleur View my 102km ride 16/05/2017 Best of Vercors Uploaded by Baptiste Fontaine on 2017-05-18. Col de la Machine, col Carri, col de la Bataill...
http://cestdurlevelo.over-blog.com/2017/05/16-mai-2017-la-creme-du-vercors.html
Du sommet, je passe devant le musée de la résistance, avant d'achever ma descente à Vassieux en Vercors. Avec sa nécropole de la résistance et les restes d'un planeur allemand exposés, ce lieu force au respect et au silence. Je traverse le village avant d'aller chercher une vallée plus loin, en direction du col du Rousset, le village de Rousset en Vercors.
La remontée est relativement courte et abordable, tant mieux car les jambes peinent un peu. Passage devant le stade de biathlon Raphael Poirée, puis descente de l'autre côté. Rousset en Vercors, plein nord maintenant direction St Agnan en Vercors, en passant sous la grotte de la Luire - encore un haut lieu de la résistance.
Petite remontée avant Saint Agnan, puis encore des portions plus roulantes. Encore une courte remontée avant la Chapelle en Vercors, et je passe devant le 'mur des fusillés' et la fontaine de l'ours, sans faire de pause pour le moment. Descente sur les Barraques en Vercors.
Désormais je sais comment je vais rentrer. Ca sera par St Julien en Vercors, Rencurel et le col de Romeyère.
Le passage des petites gorges avant la remontée de St Julien en Vercors est super plaisante. La fraicheur m'aide à conserver de l'énergie en passant St Julien. Courte pause pour remplir les bidons à la même fontaine que d'habitude... ce qui n'est pas sans me rappeler un BRM 400 épique ici, et le retour de nuit en me demandant où fichtre se trouvait l'ami Yann.
4-5 juin 2016 - A chacun son Everest - Le blog de cestdurlevelo
419km, D+ 6290m, coef 1.5 19h17 pédalées (moyenne roulée 21.7km/h), plus 2h09 de pauses (moyenne totale 19.6km/h) Météo: du chaud, du froid, et un orage mémorable Voici le BRM 400 de 2016 à ...
http://cestdurlevelo.over-blog.com/2016/06/4-5-juin-2016-a-chacun-son-everest.html
Descente sur Rencurel par le pont de la Goule Noire, je quitte ici la Drôme. Quel joli coin avec le passage sous la falaise...
La Balme de Rencurel, me voici au pied de la dernière montée du jour, jusqu'au col de Romeyère. Celle-ci, je la connais par cœur. Compter environ 8km de montée, plutôt rectiligne mais finalement assez changeante.
On va y aller doucement. Le ciel est enfin dégagé, le soleil est même présent. Paysages verdoyants (merci les pluies de juin !), vaches qui paissent paresseusement en bord de route... un paysage de carte postale ici !
Je ne suis pour autant pas mécontent d'arriver sur la dernière partie, plus roulante... pour enfin arriver au sommet avec les jambes malgré tout bien lourdes. Je pose le vélo contre le panneau une minute pour la photo traditionnelle au sommet, avant de m'engouffrer dans la descente sur les Ecouges.
Quelques motards sont présents à l'entrée du tunnel non éclairé, pour lequel l'éclairage est indispensable. Malheureusement aucun d'entre eux ne descend, je vais donc le traverser à la lumière de mon téléphone portable... c'est très limite, mais je l'ai dejà fait.
Me restera ensuite la longue descente technique et superbe sur Cognin les gorges. D'ici, je peux traverser l'Isère (le fleuve, pas le département !) pour remonter sur l'Albenc. Mission accomplie !