Mai 2022 - Piste du Tiocan, du gravel en veux tu, en voila
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12/05/2022 La classique gravel du midi - Baptiste Fontaine's 41.0 km bike ride
En mettant du rythme en montée pour voir ce que ça donne. En tout cas toujours bien sympatoche, cette boucle
C'est le printemps et j'ai attendu longtemps, cette année, avant de retourner là-haut, au dessus de la maison, retrouver la piste gravel du Tiocan et du col du Sac. Il faut dire que l'an dernier j'y étais allé trop tôt dans la saison, et j'avais du pousser le vélo pendant trèèèèès longtemps dans plus de 30cm de neige par endroits. Il faut dire que l'hiver, avec le soleil qui bascule tôt dans l'après midi derrière le Jura, la zone voit peu de soleil.
J'y suis donc retourné à plusieurs reprises... notamment le midi puisque je travaille encore de la maison (ce qui ne devrait plus durer, au moment où j'écrit ces lignes, puisque la situation épidémique du COVID semble sous contrôle... et qu'on va nous demander de revenir au bureau sous peu à tous les coups).
Bref, de belles pauses lunch-gravel-taf, variées mais toutes agréables. En mode je me vide les poumons, en mode balade-photos. Un coin vraiment privilégié.
Alors bien sur, il faut se hisser là-haut, quand même, ce n'est pas une montée gratuite. Notamment au bas de la pente, pour sortir des lotissements sur les hauteurs de Thoiry, la route (bitumée) grimpe plein dans la pente et ça ne passe jamais trop facilement là bas.
Puis ensuite c'est l'ascension du Tiocan. 4.2km de montée sérieuse, régulière, sur une route défoncée par moments. Le bitume est encore très largement majoritaire jusqu'à l'arrivée au niveau du TIocan.
Ensuite, virage 180° à gauche pour amorcer le retour vers Farges. La montée est très roulante ici, et rapidement le bitume va laisser place aux cailloux, à la terre, à la solitude du randonneur graveliste perdu dans ses pensées... ou dans sa respiration, saccadée et profonde, de préférence.
C'est sur la fin que la pente reprendra quelques pourcentages, proposer une piste caillouteuse à souhait, qui fait crier les jambes lorsqu'on essaie de s'y vider la tête à coups de chronomètre ! Puis enfin, le sommet, la vue sur le Mont Blanc à gauche, dans la distance, si la météo le permet. Un bon replat, puis une descente douce sur cette piste terreuse, avant de retrouver le bitume, loin au-dessus de Farges... où, après ces longs lacets goudronnés, je finirais par arriver. D'ici, rallier la maison n'est qu'une question de minutes.
La preuve en photos...