Mars/Avril 2024 - VTT sur les Monts Jura

Les beaux jours arrivent... et repartent. Quatre-cinq sorties de VTT dejà, mais la neige revient sur le Jura à l'arrivée de Paques. Zut, moi le VTT je l'aime grimpant et descendant à souhait !

D'ici quelques mois, nous quitterons Collonges pour déménager pas bien loin de là... mais ça m'éloignera un peu des singletracks au-dessus de Collonges, ceux qui me permettent d'aller me régaler de belles descentes pentues, techniques (ou pas), caillouteuses ou adoucies des feuilles d'arbres du Jura. J'ai ces chemins sur le pas de ma porte, et depuis deux ans, j'en profite à fond. Donc en m'apprêtant à les quitter (plus ou moins), je me suis promis une belle dernière demi-saison de VTT à aller gouter des chemins au-dessus de Farges, Collonges et Peron jusqu'à plus faim.

Une petite sortie solo par la piste de Collonges deja. Ca grimpe vraiment fort, mais du coup on se retrouve en haut assez vite. Ce qui me permet de retrouver la route forestière bitumée de Farges par un bout de la 'diagonale', qui les relie en descente douce.

Encore un bout de montée pour rallier le sommet de la route bitumée, et enquiller la totalité des chemins au-dessus de Farges. Décu de constater que les engins ont saccagé le haut du single, qui était ma partie préférée, tout douce, très joueuse. A la place désormais, c'est une large piste de boue profonde, jonchée de petits rochers. 100% impraticable, même en poussant le vélo c'est casse-gueule, je m'enfonce.

Tout le reste, c'est assez mouillé et gras, mais praticable. De la tuerie. Je finis par tout le passage découvert en juillet l'an dernier, des singles moins difficiles, moins directs aussi, mais beaucoup plus changeants. 

La seconde c'est avec Aurélien, un midi.

On part d'abord sur la piste cyclable le long des villages du coin, puis à Péron on grimpe sur la route bitumée de Ruthet. Puis à la maison isolée, on part sur la piste à droite, qui part dans les cailloux et la terre meuble. Quelques passages trop mous, trop gras, un bout de montée, et un bout de descente, avant de croiser la piste forestière 'principale' de Feigères. D'ici, on amorce notre retour, longue montée. On prendra la piste 'bis', à gauche. Celle moint pentue que sa grande soeur, qui atterrit donc un peu plus bas sur le 'domaine' de Farges, où je peux faire découvrir à Aurel les bouts re-découverts la semaine dernière. Du bonheur en barre.

La troisième avec Thomas, un samedi aprem.

Un peu plus corsée. On va aller taper au-dessus du Tiocan, la longue piste qui mène jusqu'aux alpages.

On commence un peu comme avec Aurel, sauf qu'on abandonne un passage dans la forêt vers St Jean de Gonville, trop de boue ici. Du coup on prend les petits bouts plus 'gravel que 'VTT', vers l'écurie et on récupère un bout de mon itinéraire 'graveltaf' du matin après St Jean.

A Thoiry, on quitte de nouveau la piste cyclable, et on tape droit dans la pente. Pas mal de poussage dans cette section technique. Peu pentue, mais les pierres et arbres nous empêchent de beaucoup grimper en selle. Dans un petit canyon très encaissé, je pensais être dejà passé ici deux fois en descente mais que nenni, c'est pas la même. Les primevères poussent beaucoup en ce moment (et moi aussi > le vélo).

On récupère donc la route du Tiocan plus haut que prévu; encore 2km de grimpée pour atteindre le chalet associatif. On le laisse sur notre gauche, avant de tourner à gauche sur la piste juste après, celle qui grimpe fort, et longtemps, donc. Faut être patient, y'a moyen de vite fatiguer sur cette piste assez pentue, assez caillouteuse, et carrément longue. Thomas reste derrière avec son VTTAE et on finit par atteindre la portion moins pentue avec le replat, puis le panneau de la route, endroit après lequel il faut guetter la 'demi' piste forestière, pas du tout dégagée, qui tombe à gauche dans la pente.

Je fais découvrir à Tom ce passage pas rapide pour un sou, mais très sympa dans les sous bois, avec un peu de cross-country et de navigation ici pour rester sur la piste, qu'on ne découvre vraiment qu'en avançant au milieu des hautes herbes, des arbres en travers, de la pente changeante. Un bout beaucoup plus pentu, et on rejoint la piste 'haute' Tiocan > Farges.

On va rallier St Jean de Gonville (Choudans, plus précisemment) ici par une directissime, un truc méga pentu et carrément technique, dont je fais la majorité à pied. Enormément de pente et de glisse, faut pas passer par dessus le guidon ! Plus bas on récupère des champs et de belles pistes qui nous amènent à Feigères, où il nous reste à prendre la longue montée 'secondaire', la même qu'avec Aurel cette semaine, et une fin de parcours 100% similaire.

C'est à dire, une longue montée, un peu pentue au début, un peu moins après. La traversée du champs derrière la barraque isolée au sommet, puis la descente 'plus cross-country que DH', mais vachement sympa en sous-bois, et les deux grosses bosses de la fin au-dessus de Farges.

La quatrième, surement la meilleure.

Un peu plus de 40km avec Thomas le vendredi saint, ferié pour les travailleurs du canton de Genève.

Je l'emmène sur des bouts similaires à ceux où on avait été avec Aurel. Plus un bout de montée de la piste de Feigères, où on tourne rapidement à droite pour remonter le bout qui nous amène à proximité du Tiocan. C'est une piste presque plate par moments, ce qui la rend encore plus sympa, et qui se termine par une section très cassante, à descendre lentement et sur les freins.

Ayant rallié le Tiocan, on prend la piste "supérieure", pour aller refaire le bout en haut, mais une voiture de l'ONF qui nous rattrape à mi-distance, nous en dissuade. Demi-tour donc, et on décide d'aller suivre le GR menant au Tiocan. Beaucoup, beaucoup de poussage ici, pente méga pentue, chemins de cailloux glissants faisant suite à une longue piste partiellement bétonnée trop pentue pour être franchie sans pousser.

Arrivée dans les alpages, sous le Tiocan. Premier refuge / chalet d'alpage ici, on continue à pousser; et on ne le sait pas, mais c'est que le début ! Environ 1h30 de poussage ici, d'abord dans la pente rude. Puis dans des plaques de neige et un vent de malade, glaciale, qui emporte les vélos lorsqu'on les pousse.

Un troupeau de chamois qui dégage au loin. Encore des plaques de neige, j'en ai jusqu'au haut du mollet. La pente s'adoucit, désormais on trace en suivant les courbes de niveau, je pense que ça nous amènera peu au-dessus du chalet de Mornex. Celui-ci est situé au bout de la longue piste qu'on essaie de récupérer, par le haut.

Descente pentue et caillasseuse, prudence. Et enfin dans les alpages au-dessus du chalet, on peut remonter prudemment en selle, et faire des 'virages' dans l'herbe, un peu à la manière dont on en ferait en ski !

D'ici, ça va redescendre vite par la piste 'à Marco', en sens inverse à tout à l'heure, simplement plus haut. Pas mal de descente avant de trouver plus bas sur notre droite la piste qu'on voulait prendre depuis le début, à travers la forêt, très typée "cross country", qui nous amène vers la piste haute ralliant le Tiocan à Farges.

Là, on remonte un bout puis on décide d'aller découvrir cette piste qui tombe à gauche, dans la forêt.

Mauvais choix ! C'est plein de grosses pierres, limite impraticable en bas. Quelques aller-retours, quelques hésitations en plus. On repart sur un bout de piste vaguement dégagée, qui part dans la bonne direction... mais s'arrête au bout de 300m.

On se sait assez peu au dessus de la piste de Feigères, alors on décide de pousser les vélos à travers la forêt, pour retomber sur ce bout de piste qui devrait rallier la piste principale de Feigères.

Encore une piste jonchée d'arbres, mais en descente ça va encore. On finit enfin par rallier la piste de Feigères, la 'classique', qui va en direction du gros lacet de la route forestière de Farges. On retombera juste avant pour aller taper la descente classique, puis la 'piste alternative de David' qui nous ramène en bas, non sans les deux grosses bosses finales, juste au dessus de Farges.

Le top du top ! La saison est ouverte.

Comments

[Hélène Fontaine]

C'est quoi du cross country ?
je m'aperçois que tu fais moins souvent du vélo de route que du VTT et qu'il faut souvent mettre le pied à terre...et que tu dois rentrer bien souvent crotté de bas en haut ? Après le déménagement, tu auras d'autres lieux à découvrir !

[cestdurlevelo]

Pour la définition du cross country, c'est je dirai du VTT sportif sur tout terrain, mais pas aussi engagé ni typé qu'en VTT de descente. Souvent donc, moins rapide et 'risqué'.
Oui en VTT on rentre toujours bien sale, donc le nettoyage du vélo et du cycliste sont un passage obligé !