28/07/2024 Le col du Galibier par les deux versants
82km en 4h19, D+ 2493m, coef 3
Météo: canicule, pas de vent
Valloire, de bon matin. Arrivé ici hier soir pour déposer Cyrian à sa colo pour une semaine ce matin.
Accompagné de Thomas & Aurel, qui font de même avec leurs garçons... tout ça, ça va former un sacré trio de vacances d'été... et les 3 papas, vont en profiter pour aller tater les pentes du Galibier. Une première pour Thomas et Aurel.
Les enfants déposés, on se prépare, et on descend jusqu'au rond point de 'la vache' (sculpture au milieu du rond point). Moi je fais même un petit tour dans le centre du village pour remplir les bidons à la fontaine.
Puis c'est parti ! Roues dans les routes, le trio se met en mouvement. La sortie de Valloire étant pentue et pas super intéressante, on y va doucement. Enfin le replat sur les hauteurs du village, on commence à profiter des paysages. De nombreux cyclistes ici... Ce sera le cas toute la journée.
La pente reprend doucement, on roule en profitant du moment, du soleil. Je fais quelques photos pour immortaliser tout ça. A l'approche de Plan Lachat, voilà Thomas V en van. Il a tenté les 7 Majeurs hier mais arrêté avant la fin à cause d'un petit souci au genou. Ca va mieux visiblement ce matin, et il va nous accompagner pour le reste de la montée.
Le chalet de Plan Lachat sur notre gauche, j'inspecte des yeux la piste des Rochilles, qui part derrière... non sans oublier ma belle aventure à VTT l'an dernier. Le long lacet de 'fond de vallée' formé par la route, sur la droite... et c'est parti pour les kilomètres les plus visuels, panoramiques, mythiques... mais aussi, pentus, du Galibier !
Bizarrement, Aurelien se laisse décrocher derrière, et je vois Thomas G sur son tout nouveau Scott route, devant, les mains en bas du guidon... ça envoie du paté. C'est avec Thomas V que je vais faire ces derniers kilomètres, chacun ayant pris son rythme; lui a les 7000m de D+ d'hier dans les pattes, du coup on roule ensemble en discutant. Bien sympa ! Il continue de faire lourd, pas de vent. Ce n'est qu'après les granges du Galibier que ça deviendra plus supportable.
On a laissé Thomas G derrière nous mais il n'est pas loin et roule bien, super impressionné. Le col approche, kilomètre par kilomètre. Très peu de plaques de neige restent de l'hiver passé. De nombreux photographes en bord de route, de nombreux cyclistes... et motards aussi, comme toujours.
Puis voilà le sommet... superbe.
Avec Thomas V, on fait demi-tour. Lui, pour retrouver son van sous Plan Lachat. Moi pour retrouver Thomas G (à 500m du sommet) et Aurel (au niveau de la bifurcation du tunnel à 1km du haut). C'est donc avec Aurel que je refais le dernier kilomètre à 9% de moyenne...
Arrivé en haut, on se retrouve donc à trois. Aurel a bien souffert et va redescendre à Valloire. Thomas lui, motivé, va retomber avec moi au Lautaret.
Superbe, la route qui retombe avec le glacier de la Meije en contreplongée. Au Lautaret, je décide d'aller retomber jusqu'à Monétier les Bains, 13km de descente douce, vent dans le dos, pour aller surprendre les parents en vacances là bas. Thomas lui, remontera à son rythme au Galibier pour retomber ensuite à Valloire et rentrer chez lui.
Descente sur Monétier, rien à raconter. Je retrouve les parents à l'appart, coup de bol ils sont bien là (je n'avais pas prévenu). J'en profite pour manger un bout de Comté, boire et remplir les bidons tout en discutant; reste ensuite à remonter.
Gros vent chaud de face dans le Lautaret: à regader le compteur GPS, c'est là que j'ai le plus appuyé sur les pédales (et souffert, certainement). Après le Lautaret, je suis à l'abri du vent.
8km depuis le Lautaret jusqu'au sommet. Borne par borne, je roule tranquillement, sans essayer de trop en mettre. Les jambes sont lourdes, et je tire la langue dans le dernier kilomètre à 10%, en me remémorant l'attaque de Pogacar ici il y a trois semaines, lui qui avait largué Vingegaard ici en envoyant des gros watts. Au sommet je me pose sur le cintre, bien content de laisser retomber les pulsations qui ont pris cher.
J'essuie quelques grosses gouttes de pluie, éparses mais 'mouillantes', dans la descente au niveau des granges du Galibier. Du coup je ne traine pas dans la descente, et avant d'avoir pu dire 'ouf', suis à la voiture à Valloire.