21/08/2024 - Le Mont Colombis

75km en 3h33, D+ 1943m, coef 2.6

Météo: douceur, soleil

https://www.strava.com/activities/12203236540

Voilà une ascension que j'avais ajoutée à ma 'to-do list' depuis 10 ans, ou plus. Même pas exagéré !

Je me rappelle que Jean Christophe, de l'ancienne Team Mont Ventoux à la belle époque, l'avait grimpé et en avait parlé sur les réseaux. Ca avait fait tilt. Une grimpée si pentue, si longue, faut que j'aille y gouter.

Après avoir descendu la route principale depuis Montclar, à côté du col St Jean, où on est en camping cette semaine, j'y suis !

La montée part sur la gauche, peu après Espinasses. D'abord dans les vignes, ça envoie dejà du steak. Puis ensuite, deux trois lacets, voici le village de Théus. Depuis ici, tout se fait en aller-retour, le Mont Colombis étant une montée en impasse.

A la sortie du village, gros pourcentages, frissons garantis !

De nombreux kilomètres s'enchainent, il y a des passages pour respirer, mais pas beaucoup. Ca reste du costaud... mais pour ceux qui se poseront la question (ou m'ont deja posé la question !) non, ça n'a quand même rien à voir avec l'Angliru en Espagne... faut pas exagérer quand même.

Une fois les petits lacets resserrés franchis, on pénètre dans une sorte d'alpage. Panorama superbe, on aperçoit notamment les gorges de la Blanche et tous les monts alentours bien sur. Mais je transpire à grosses gouttes, pas le temps de divaguer.

Après un large lacet, on passe à proximité des demoiselles coiffées de Théus, ce lieu qu'on appelle le 'bal des Demoiselles', que j'observerai avec curiosité lors de mon passage en descente.

Les jambes se font lourdes ; encore 3km je crois, et c'est là qu'il y a le passage le plus pentu de la montée je crois, sur une chaussée resserrée... ils n'ont à peine eu la place de placer une route ici, accrochée en bord de colline. Faut serrer les dents, éviter les cailloux en travers du chemin. Une fois la barrière canadienne franchie, on a fait le plus dur.

Un passage dans les bois, puis les arbres s'éclaircissent ; quelques bêtes paissent ici tranquillement. Encore un bout pentu, mais irrégulier, dans le dernier kilomètre, et voici les antennes sommitales. Pfiou !

Au sommet, deux vans sont garés, deux couples prennent leur petit dej avec vue trois étoiles. Moi je m'éponge le front, reprend mon souffle. Le soleil arrive de face et aveugle. Il vient de la direction du lac ; avec cet espèce de ciel un peu embrumé du matin, les vapeurs font que la vue n'est pas aussi claire qu'on l'aurait voulu. C'est la vie, faudra revenir dans de meilleures conditions !

Descente sur Espinasses sans histoire, puis ensuite il me reste à grimper les longues gorges de la Blanche une nouvelle fois, jusqu'à Selonnet. Je reprends un groupe de 4 cyclos âgés, dont un à vélo à assistance électrique qui traine derrière. Ils ont fait le tour du lac, me dit le premier, qui me relance et m'accompagne à gros rythme... moi j'ai du mal à m'accrocher ! Ils viennent du Var mais connaissent peu les lieux... alors on échange quelques bonnes adresses (comprendre, quelques belles routes à écumer à deux roues dans le coin), puis je le laisse à Selonnet pour finir la montée de St Jean solo, alors qu'il s'arrête attendre ses potes.

Superbe sortie, je n'ai plus trop de jus pour remonter là haut, mais quel pied.