22 septembre 2013 - Contreforts du Jura + crevaisons
48kms en 2h32, D+ 1554m, coef 3,2
Météo: soleil, fraicheur
Ca y est j'ai commandé et reçu mes nouvelles roues Campagnolo Zonda. Depuis ma dernière casse rayon en date, j'ai pris le temps de me renseigner et de commander ça.
J'ai monté la cassette du Scott sur la Campa Zonda arrière. Je n'ai pas encore pris le temps d'intervertir la chambre à air et le pneu de l'Aksium avant vers la Campa Zonda avant. Mais j'ai trop la flemme de le faire avant mon départ ce matin.
Je n'ai pas énormément de temps devant moi, simplement un bout de matinée. Mais j'ai envie de grimper.
150m après le départ dans ma rue, je me rend compte qu'il y a une 'bosse' sur la roue arrière, tout nouvellement montée. Visiblement, la chambre à air a été mal mise, je fais donc demi tour pour retourner à la cave pour dégonfler, vérifier le tour de roue, et regonfler. C'est bon, ce coup-ci je peux y aller.
Arrivé à Crozet, je prends à gauche pour monter sur la route forestière qui grimpe puis redescend, plus loin, sur Gex. Déjà une belle bosse, surtout que le départ est assez pentu, avec un passage à 10%.
Chouette montée celle-ci... mais sur la partie la plus haute, la chaussée est en vraiment mauvais état. J'évite les trous... mais sur la redescente, j'entend un bruit suspect... crevaison lente à l'avant. Zut.
Je m'arrête pour réparer, et en profite pour discuter 2 minutes avec deux VTTistes sympas qui se sont arrêtés pour me demander si tout était ok.
Une fois la chambre à air changée (j'en ai toujours une de rechange sur moi), je retombe sur Gex. Direction Vesancy. Arrivé là, j'emprunte la très exigeante montée de Riamont, que Thomas m'avait fait découvrir la dernière fois.
Les passages entre 12 et 14% sont longs... très longs ! Mais je monte doucement, en 30x28. Clairement, les jambes ne sont plus aussi bonnes qu'il y a deux semaines au cours de ma semaine à 500km. Il faut dire que depuis, je n'ai fait que du home trainer (2 sessions de 50min par semaine). L'effort n'est pas le même, même si le HT aide à se maintenir un peu en forme en faisant tourner les jambes et la tuyauterie...
Dans la redescente de la montée de Riamont... qui mène directement sur la montée de la Combe Blanche !
Arrivé au sommet de la côte de Riamont, je profite des rares sections au soleil, car j'ai un peu froid dans la courte redescente. Pourtant, j'ai sorti le maillot de corps à manche longues + le corsaire en bas, pour la première fois depuis la fin de l'été. Il y a quelques voitures garées ici... il y a des chasseurs dans le coin.
Puis je retombe sur la montée de la Combe Blanche, il reste encore quelques kilomètres de montée depuis ici, mais la pente n'est pas trop méchante. J'adore ce coin... c'est calme (je ne croiserai qu'une voiture) et vraiment isolé. Et veeert !
Le reste de cette montée passe bien, je profite de la fraîcheur de septembre, bien que la météo soit au ciel bleu et soleil depuis quelques jours; y'a pas à dire, septembre et avril sont vraiment mes mois préférés à vélo, quand il fait entre 10 et 15° les efforts 'sportifs' passent bien plus facilement.
Il ne me reste plus qu'à redescendre de la Combe Blanche, prendre à gauche et mouliner (à + 85 tours par minute pour travailler la souplesse) jusqu'au col de la Faucille. J'ai mis un petit coupe vent sans manches pour retomber sur Gex.
Seulement... dans la descente (pleine de gens à vélo !!!! tout le monde à compris que la saison touche à sa fin...), je me prends un trou sur la route (la descente de la Faucille est quand même en mauvais état... sérieux, faut y faire quelque chose !!!).... un bon méchant trou qu'il aurait mieux valu éviter à haute vitesse... aie aie aie...
Pourtant j'étais attentif ! C'est rageant de voir à quel point il faut être concentré à vélo, surtout à haute vitesse... on se prend un truc sur la route vraiment facilement :(
Je ralentis, pour inspecter les dégats potentiels... en regardant la roue arrière, entre mes jambes en roulant à vitesse réduite, je suis soulagé de ne pas voir de voilure sur ma TOUTE NOUVELLE roue. OUFFFFFF. Le pneu est gonflé, aucun souci. Devant... c'est tout bon aussi. Quel bol !
Sauf que dans l'épingle pentue avec la 'vieille bicoque' au milieu, je sens que ça patine à fond. Je m'arrête et constate une nouvelle crevaison à l'avant. Zut de zut. La loi des séries. Je n'ai plus de chambre à air de rechange, je l'ai déjà utilisée il y a une heure, celle en réserve. Et rapidement, je me rends compte que le tube de colle de ma boite à rustines a séché... et je n'ai aucune rustine auto-collante.
Bon ben... y'a plus qu'à appeler Amandine :(
Elle viendra me récupérer en voiture. Dommage qu'un minitour se termine comme ça. Surtout qu'honnêtement, cette seconde crevaison... ça peut vraiment arriver n'importe quand, ce n'est ni une mauvaise préparation de ma part, ni un manque d'attention. Du moins, c'est mon avis.