30 aout 2013 - La Combe Blanche à mobylette
85,3kms en 3h10, D+ 1506m, coef 1,76
Météo: t° douces, soleil fortement voilé
En fin d'aprem, je suis allé faire 'Froome Froome' sur les côtes du coin.
Mais en réalité, cette sortie à 26,8m/h sur un coef 1,7 (avec quand même un beau déniv !) a commencé l'avant veille. Après des discussions ces mois passés notamment avec Vincent et Thomas, je commence à tenter quelques entrainements en mode 'fractionné'.
En l'espace de 2 semaines, j'ai fait trois sessions de fractionné en home trainer, et une en extérieur avant de partir une semaine dans le sud. Mais surtout, deux de ces sessions sur le home trainer ont eu lieu respectivement hier et il y a 3 jours. Entrecoupées de ma sortie au Mont Salève.
Tout ça pour dire que... comme on me l'avait garanti... les effets semblent se faire sentir rapidement !
Alors - je suis pas si naïf - évidemment tout n'est pas noir ou blanc.
Mais quand même, cet après midi, j'ai senti que le cœur acceptait bien mieux de monter dans les tours, après avoir vraiment été 'taper dedans' sur le HT, surtout hier (25kms en 45 min avec 4 accélérations d'1min suivies de 2min de récup).
Le début de la sortie est classique de chez classique - mon itinéraire habituel pour aller à Gex, via Crozet, Avouzon, Naz Dessus et Echenevex.
Le Mont Salève, vu depuis Echenevex... j'étais là-bas avant hier ! Et.. aujourd'hui aussi... mais en mode voiture/pique nique :)
Arrivé à Gex, je poursuis, comme d'hab-, via Vesancy puis St Gix.
A la sortie de Gex... petit coup d'oeil vers le col de la Faucille sur ma gauche. Pris dans pas mal de nuages et de brume, un peu à l'image de la météo des 2 jours passés...
Saint Gix derrière moi, je suis aux portes de Divonne les Bains. Mais en restant 'contre' la pente du Jura que je longe sur ma gauche, je trouve rapidement le début de l'ascension du jour, vers le col de la Vattay (col de la Combe Blanche). C'est partiiiii !
J'avais déjà parlé de cette montée ici, là, ou encore là. Donc je ne vais pas vous barber une nouvelle fois par une description détaillée ! En gros, il s'agit d'une montée de 12kms pour environ 780m de dénivelé à grimper, sur une route très isolée et en relativement bon état. A l'exception de certains passages où des pierres sont tombées sur la chaussée... à vrai dire, la dernière fois que je suis passé ici il y a un petit mois (en soirée après le taf), j'avais crevé en roulant sur une petite pierre... c'est dire.
Donc, en faisant gaffe où on pose les roues, il n'y a aucun souci !
Je suis parti à bon rythme pour me chauffer, mais comme les jambes et le palpitant répondent bien sur les premières pentes (6-7%) de cette montée, je vais lâcher les chevaux... à partir d'ici je ne me retiens plus et je roule en mode contre-la-montre ! On verra bien comment ça ira plus haut !
Finalement, aucun coulage de bielle à signaler ! Tout ça tient le coup, et c'est en arrivant sur le 'replat' de la fin (les 4 derniers kms de montée sont moins méchants en pourcentage) que je me dis que le fractionné de la veille a du déboucher les tuyaux 'comme y faut' !
Froome Froome ! Faut dire quand même, mea culpa, qu'aujourd'hui je ne tourne pas à l'eau claire... mais plutôt au jus de canneberge (cranberry) coupé à l'eau. C'est tellement sucré... ça aide bien !
La fin de cette ascension passe à fond ! Je franchis même les deux dernières bosses sur la plaque. Le pied. Pas besoin de m'arrêter au sommet, j'enchaîne sur la descente.
Un petit bout de descente rapide mais prudente, et je retrouve la route de 'derrière la Faucille'. Mais je ne rentre pas à la maison illico oh non... non non non, pas avec des jambes comme ça :) Je vais prolonger le plaisir en filant sur le faux plat direction Les Rousses.
Voila où atterrit la route forestière de la Combe Blanche... juste derrière le relais de ski de fond de la Vattay.
Bon, j'ai le vent dans le nez, pas facile de maintenir les 35km/h sur cette portion. En plus le revêtement est vraiment granuleux ici... terrible.
Sur ma gauche, la vallée de la Valserine - à son sommet, je prendrai à gauche pour en entamer la descente
Dans le virage à gauche pour enquiller sur la D313, virage très serré pris à faible vitesse, je manque de déraper de la roue avant sur une fine couche de gravier. C'était vraiment pas loin ! Puis c'est parti pour la descente jusqu'à Mijoux.
La descente est d'abord assez rapide et rectiligne. Plus loin, il faut de nouveau pédaler... il n'y a plus assez de pente. Puis enfin, je longe le golf de Mijoux, et bientôt entre dans Mijoux.
Mijoux... en arrivant ici, je ne peux m'empêcher de re-penser au passage ici en début de nuit noire, au court du BRM400 avec David & Franco :)
Virage à gauche pour remonter à la Faucille. Cette portion de route, je l'avais trouvée difficile la toute première fois que je l'avais prise en montée (lire ici - janvier 2012). Mais aujourd'hui... ça passe bien ! Pas de pause, pas de ralentissement... au contraire c'est bien roulant. Ce passage se fait entièrement sur le plateau de 39.
J'observe au loin au-dessus de ma tête un type en parapente qui semble se régaler... il flotte en l'air, tournant en rond, et semblant trouver les courants d'air qu'il lui faut pour rester un long moment en vol ! A vrai dire, il sera toujours au même endroit, à la même altitude, un bon quart d'heure plus tard à mon arrivée à la Faucille !
... bientôt de retour sur la route 'principale' de la Faucille, qui me mènera au col...
Plus qu'à retomber quelques dents sur le faux-plat à 2 bornes de la Faucille... et ça passe bien. Bon, je ne parviens plus à rouler à 30km/h, je plafonne à 25-26km/h... mais il fait doux et je me prépare à la descente en roulant (coupe vent sans manches et lunettes pour éviter les moucherons dans les yeux !). Puis c'est parti pour presque 12 bornes de descente... pointe à 73km/h. Non sans profiter de la belle vue sur le Léman. Pas sur le Mont Blanc... il y a encore ces espèces de nuages bas, et l'air est trouble... dommage !
Une fois à Gex, je rentre au plus court, ou presque, via Echenevex et Naz Dessous. Les dernières bosses sont passées à 35km/h en donnant tout ce qu'il reste dans le réservoir.
Je rentre bien cramé à la maison mais aussi vraiment content de l'état des jambes (n'empêche que j'ai bien douillé avec mes crampes derrière les jambes en rédigeant ça, ce soir juste après la douche !). Caser 85 bornes en à peine plus de 3h, c'est inespéré pour moi... j'ai enfin réussi à mettre fin au chat noir, le cercle vicieux du diesel ! Voila que j'arrive enfin à faire du plus court, plus vite. Ça aura pris le temps !
Profil altimétrique: