13 octobre 2012 - Pas une rando à la noix !
150,8kms en 6h26m, D+ 2606m, coef 1,73
Météo: soleil parfois voilé, froid le matin, douceur l'aprem
Le Grand Séchoir, à Vinay
Troisième randonnée 'organisée' à laquelle je prends part cette année, et la plus courte des trois ! On sent que la fin de la saison approche, et les sorties raccourcissent avec. Aujourd'hui c'est la 'rando de la noix' organisée par le cyclo-club de Tullins, dont est membre notamment notre compère Jef, cyclo-blogueur assidu.
Comme je n'ai plus trop de temps pour rouler ces temps-ci dans de bonnes conditions, je vais essayer de rentabiliser la journée en roulant un peu avant d'aller rejoindre le 'team' du jour au départ de cette rando.
Je roule de nouveau avec le MBK (mon 'mulet'), mais celui-ci s'est fait une beauté pour l'occasion: une nouvelle cassette 8 vitesses 12-27 et la chaine qui va avec. Il était temps... depuis le temps que j'y songeais ! J'ai aussi changé le pneu et la chambre à air à l'avant. Il faut dire qu'il y avait une grosse 'bosse' sur le côté de ce pneu depuis un an (voir photo dans cet article) !!! Mais comme ça semblait tenir, j'ai 'usé' le pneu jusqu'au bout...
A mon départ de l'Albenc, à 9h30, il ne fait que 7°. Les trois couches en haut ne sont pas de trop ! Je descend direction St Gervais mais tourne à droite via la route le long des noyers, jusqu'au rond point de l'autoroute à Vinay. A cet endroit je tourne pour retomber sur l'Isère, que je traverse, avant de rejoindre la D1532. Sauf que contrairement à d'habitude, je vais la qutter très rapidement en tournant à droite en suivant la direction du port.
C'est ainsi que je découvre enfin le raidard dont on m'avait parlé il y a un moment, qui mène au centre de Cognin les Gorges; il suffit de tourner à gauche à un moment donné, pour se trouver face à 250m à plus de 10%, avec un passage à 15% !
Attention raidard: ici en face
Arrivé là, je récupère 300m la D1532, pour ressortir de Cognin direction Izeron, jusqu'au moment où je peux trouver la route qui grimpe vers Montchardon. C'est la première fois que je vais grimper là-haut par le versant le plus difficile. Compter environ 5.5kms en permanence au-dessus de 8%, avec de longs passages à 12% et un max de 15%. Ce qui en fait une belle grimpette exigeante...
On est très rapidement dans le coeur du sujet avec un premier raidard à 11%. Puis un second raidard difficile, avant d'attaquer le passage le plus exigeant de cette montée, une longue portion à 12%, parfois 13%, 'face' à la pente. Puis après, ça se calme enfin, on repasse à 10%. Ma progression est lente, mais la sensation d'effort n'est pas aussi méchante que je le craignais. J'avance souvent autour de 7km/h, mais globalement mon avancée est de 13-15 mètres d'altitude par minute.
Me voila maintenant au niveau des 'ruines': des bouts de maison éparpillées sur le côté de cette route forestière. Je me sais presque arrivé, et me fait en plus encourager par des randonneurs... puis enfin, me voila au sommet, au niveau du centre d'études tibétaines de Montchardon, où j'étais passé avec Rodolphe il y a quelques mois.
J'ai bien transpiré dans la montée, malgré la température basse... preuve d'un effort intense (violent par moments). Mais finalement, cette montée m'a été moins difficile que prévu. Notamment, la route était en bien meilleur état que je ne le pensais, et heureusement, les feuilles n'ont pas encore recouvert la chaussée... sinon attention aux glissades !
Une fois rhabillé de ma veste, j'amorçe une descente prudente sur le versant d'Izeron. Rien à signaler dans cette descente sur un revêtement très granuleux, à part... une chute de ma gourde: mon porte gourde a cassé net sur une section d'1cm... le pauvre en a vu de toutes les couleurs depuis l'achat de mon vélo en 2001 !
A Izeron, je continue en face sur les 'contreforts' du Vercors, jusqu'à St Pierre de Chérenne. L'heure tourne, mais je veux monter encore un peu car je sais que la randonnée 'groupée' de cet après midi ne sera pas trop grimpante. Je trouve une poubelle pour déposer les restes de mon porte gourde, puis je commence cette montée.
Il s'agit de l'un des itinéraires pour monter au col du Mont Noir, sauf que je n'aurai pas le temps de l'atteindre. Je franchis les longs passages à 8%, puis le court passage à 10%... et après 2-3 épingles, arrive au carrefour qui mène de cette D31 au hameau les Guinardières. C'est ici que je stoppe ma grimpée: il est temps de faire demi tour sur la D31 pour rallier le départ de la Rando de la Noix au Grand Séchoir à Vinay.
Un 'tag' qui m'a fait sourire - en voilà un qui aime l'Isère ! Bon, dommage - il sait même pas écrire :)
Aux habitués des lieux: devinez donc où j'ai pris cette photo ?!
Je retombe prudamment sur St Pierre de Chérenne, puis Izeron, où je récupère la D1532. Je fais tomber quelques dents sur cette route bien roulante, puis remonte à Vinay via le rond point de l'autoroute. Court passage par le centre, et je rejoins le point de départ de cette rando organisée, en croisant deja des dizaines de cyclos qui commencent leur parcours dans le sens contraire du mien.
Le temps d'enlever une couche ou deux, et je rejoins toute la bande... super de retrouver tout le monde: Jef aux inscriptions, et tous les autres également. Notre groupe se composera de 10 cyclos - j'accompagne Vincent, un copain du lycée, Brigitte, Olivier, David, Cricri, Jojo et son compère Daniel, et un duo de cyclo-blogueurs connus via le net: Jean Christophe et Jean Pierre. Nous pouvons nous élancer sur le parcours de 85kms... bien entourés d'une FOULE de cyclos (plus de 840 participants si j'ai bien compris !)... belle ambiance et belle réussite !
De gauche à droite, Jean Paul, Jean Christophe, Olivier
A partir d'ici, le parcours devient plus confus dans ma tête. Il faut dire que les choses ont été très bien préparées par le club de Tullins: flèches visibles sur la route, etc. Et en plus, d'être en groupe, on discute et on a juste l'impression qu'il faut suivre les autres !
Nous commençons par visiter Vinay, passer à proximité de l'Albenc, puis ensuite via les noyeraies de Poliénas, où nous passons par une carrière de pierre. Ensuite nous remontons par des petites routes qui me sont 100% inconnues avant de redescendre sur la D201b que je connais. Nous sommes entre Poliénas et Chantesse, et nous poursuivons par une courte remontée sur la D201, et passons sous Notre Dame de l'Osier.
De gauche à droite: Vincent, David, Jean Paul, Jojo, Cricri et Brigitte
Nous récupérons la route 'du col de Toutes Aures', la D22 - mais avant d'atteindre Serre Nerpol et le col du Cognet, nous prenons à gauche une petite route encore inconnue au bataillon. Après que dire... ça monte, ça descend. Les routes sont couvertes de feuilles, de boue trainée par les tracteurs qui "secouent" les noyers pour en faire tomber la belle noix de Grenoble dont toute la région est si fière (et qui permet à certains de s'enrichir au passage !) puis les ramassent pour les ramener à la coopérative... en face du Grand Séchoir à Vinay, justement. On a aussi droit aux odeurs de l'automne: mousse, humidité. Puis les bogues de chataignes, les anes, vaches et autre chèvres dans les champs qui se demandent que font tous ces gens bariolés de toutes les couleurs à vélo sur des routes d'habitude si calmes...
Jojo pête la forme après sa blessure !
Notre groupe de 10 file bon train... on discute, on change de partenaire à l'occasion d'une pause ou d'une petite accélération. Je réalise que je ne vois que peu Olivier... preuve que je dois passer plus de temps derrière que devant !
Je fais un bout de chemin avec JC, puis nous nous arrêtons une seconde avec JP, l'autre 'double initiale' du nord-Isère, et son superbe Synapse Cannondale vert et blanc.
Après une belle descente, nous voila à proximité de Têche. Puis Beaulieu où est installé un ravito pharaonique organisé pour la journée. Remplissage des gourdes, petites tartines Saint Marcellin/noix concassées, et nous sommes prêts à repartir. En perdant Daniel un court moment.
Ici, je reste l'arrière de notre groupe clairsemé à discuter vélo (what else?!) avec Vincent. Une ébauche de sortie commune sur les raidards de l'arrière pays charavinois se dessine doucement... affaire à suivre ! Nous passons pas loin de Saint Sauveur. A côté de l'Isère, nous faisons un bout de D518, puis remontons sur une route que je ne connais pas. Une belle montée d'un kilomètre passée en force, puis regroupement au sommet.
La base de cette montée: ça pédale
Le sommet: ça discute !
Cricri la danseuse en danseuse
(après ses blagues à me charier sur mes casses matos, fallait bien que je me venge !)
Nous traversons un enième champ de noyers. Nous sommes face à Chatte que nous traversons après avoir dit au revoir à Cricri qui va suivre le parcours officiel. Quant à nous, nous allons profiter des connaissances des lieux de 'maitre Olive sur son vélo perché' (une expression de la renarde, je crois) pour "éviter le centre de St Marcellin". Personne n'est dupe - ce n'est pas la seule raison !
La vraie, l'autre raison, c'est que ce dernier connait un bon raidard, qui se dévoile bientôt à nos yeux mollets. Après une bonne approche plus 'essouflante' qu'éreintante, je vois deja les grimpeurs partir devant... je reverrai Olive, JC, David (et j'en passe) au sommet ! Après un passage difficile à 15% (que certains auront mesuré à 19% ?!), nous voilà en haut.
En haut du raidard, en compagnie de Jojo (photo Jean Christophe)
Nous sommes maintenant sur une route en crête. Ca tournicote un peu, nous ne sommes pas loin de St Vérand. Puis nous redescendons sur un raidard impressionnant - il faudra y repasser en montée ! Et nous voilà bientôt à monter en direction de Varacieux.
La présence d'un impressionnant peloton (cyclos de Gières, Gillonnay, Voiron...) nous doublant sur cette route si étroite nous confirme que nous sommes de retour sur le parcours 'officiel'. Je ne me sens d'ailleurs pas trop à l'aise au milieu de tant de cyclos qui ont tous décidé de nous doubler... avant de ralentir dans la montée suivante ! Je ne sais pas si on peut parler de 'Olive-effect' ou de 'David-effect'; est-ce la présence de très bons grimpeurs dans notre groupe de (désormais) 9 membres, mais nous doublons beaucoup de monde sur ces sections plus exigeantes.
Après être sortis d'une petite route 'comme il y en a des centaines dans le coin' nous voila de retour sur la route qui rejoint Vinay à Varacieux. Nous prenons à gauche et voila une belle montée en deux fois, vers Varacieux. J'accélère un petit coup pour tester les jambes qui vont encore bien, et rejoins au devant Olive, Jean Christophe et Jean Pierre. Après regroupement, je me retrouve loin derrière tout le monde mais revient sur David, puis Brigitte, en compagnie de Vincent qui m'a gentiment attendu.
A Chasselay, nous sommes pour ainsi dire au point le plus au nord de la journée. Olivier me confirme mon impression: 'à partir d'ici, 9kms de descente sur Vinay'. Que du bonheur.
La journée se termine en compagnie de Jef et de l'équipe, autour de tartines de fromage, pain d'épice... et crème de marrons maison que j'ai RATEE ! Ceci a une conséquence immédiate: ma participation à la rando de la noix 2013 sera un passage obligé :)
L'équipe des joyeux cyclo-blogueurs (moins David, deja rentré (à vélo, bien sur) chez lui à Gières) et quelques amis
Photo officielle, au-revoirs, et je peux rentrer à la maison à l'Albenc, non sans un petit A/R dans le centre de Vinay pour faire un coucou à la belle famille.
Carte (parcours openrunner 2029558):
Un parcours un peu 'tordu' aujourd'hui.... j'ai vraiment tricoté
Profil altimétrique:
Conclusions:
- Passage de la barre des 90 000m de D+ sur la saison à l'occasion de cette belle journée ensoleillée.
- Lire les articles des autres blogueurs: Olivier, Brigitte, David, Cricri, Jean-Christophe, Jean-Pierre.