15 novembre 2011 - Jamais 2 sans 3 en Ardèche
128,2kms en 6h50, D+ 2597, coef 2,02
Météo temps très couvert, froid.
Jamais deux sans trois en Ardèche. Après les moissons de cols au départ de Tournon le 11/11 et au départ de St Péray le 13/11, je m'élance de Privas ce mardi avec en tête un parcours plus court, mais avec au moins autant de cols à franchir ! Autrement dit, un petit cocktail détonnant de 16 cols, histoire de battre mon record établi lundi en une journée :)
Départ de Privas pour ma troisième étape ardéchoise... (photo prise en fin de journée)
Le parcours du jour: 16 cols prévus à l'origine, 17 au final ! (évidemment, openrunner ne les connait pas tous et ils n'apparaissent donc pas tous sur le profil)
Puisque ma sortie du jour ne sera pas aussi longue que mes deux derniers raids ardéchois, et en raison du froid mordant ces jours-ci, je décide de partir plus tard. C'est donc à 8h45 que je m'élance de Privas (ou plutôt de Veyras, qui borde Privas, sur la D104 ou 'route de l'Escrinet').
Je vais commencer par une montée directement - c'est volontaire, car je savais qu'il ferait froid le matin et c'est idéal pour se réchauffer en quelques minutes. De fait: il fait 3° à mon départ !
Je vais donc suivre la D104 un moment en suivant la direction d'Aubenas. Il y a quelques inscriptions peintes sur la route: le Tour de France ne serait il pas passé ici l'été passé?... Je suis un peu déçu de ce début de tour car je ne savais pas que cette route est en fait un axe assez important entre Privas (préfecture de l'Ardèche) et Aubenas (l'une des villes principales du coin...). Du coup même à cet horaire je me fais doubler par beaucoup de camions et de voiture... je suis bien content une fois de plus d'avoir investi dans un feu à diodes rouges !
La première ascension du jour - facile
Par contre l'avantage de cette montée est qu'elle est très roulante. Le revêtement est bon et les pourcentages jamais au dessus de 5,6%, mais souvent entre 3 et 4%. Ce col se passe donc à 95% sur le second plateau en dehors de la dernière partie (en bleu ci-dessus) avec un kilomètre à 5,6% où j'ai du même mettre tout à gauche pour continuer à me chauffer doucement sans trop me bruler les jambes.
Avant d'arriver au col de l'Escrinet, passage obligé (et voulu - n'oublions pas que je suis en mode 'chasse aux cols' aujourd'hui !) au col de l'Arénier (altitude 682m).
Après un peu moins de 10kms en 40 minutes environ, me voila au sommet du col de l'Escrinet (altitude 787m). En haut, le thermomètre d'un batiment indique 5° et comme j'ai transpiré dans la montée, je vais prendre un peu froid en descendant, sur une descente très roulante et donc rapide.
Début de la descente du col de l'Escrinet, toujours sur la D104 direction Aubenas...
Face à moi... les collines d'Ardèche seront mon terrain de jeu pour la journée (principalement sur la droite)
Petit coup d'oeil en arrière: au dessus du batiment sur la droite se trouve le col de l'Escrinet que je viens de franchir
Dans la descente, je laisse la D456 sur ma droite pour continuer un kilomètre, et je guette sur ma droite peu après la D356 que je dois emprunter. M'y voila rapidement, en oubliant (ne l'ayant pas mentionné sur mon itinéraire papier ('GPS') du jour) que je viens de passer au col d'Auriolles (altitude 495m). Je ne sais donc même pas s'il y avait un panneau signalétique de ce col ! Je tourne donc à droite sur la D356 direction Saint Michel de Boulogne.
La route descend un peu et je suis content de voir qu'elle devient ensuite plate - j'ai eu froid dans la descente, et n'attend qu'une chose, que ça remonte ! Je vais être servi assez rapidement, puisqu'après une très courte descente au niveau du chateau de St Michel de Boulogne, je vais avoir droit à une bonne remontée assez pentue sur le village du même nom.
Le chateau de St Michel de Boulogne
Le village vu d'au-dessus, une fois traversé
La montée se poursuit à travers, et après, le village. Un petit kilomètre après la sortie du village, je tourne à droite sur la D256. Ca monte un peu plus fort, mais je suis maintenant sur des petites routes où je ne croise plus personne. D'ailleurs, je ne croiserai pas UN SEUL vélo de toute la journée, en dehors de mon retour en voiture de Privas à l'Albenc où je verrai trois cyclos à la sortie de Privas !
Avec l'hiver et le froid, les vélos hibernent.
Sur la D256... je guette le prochain embranchement pour trouver les prochains cols du jour !
Très rapidement je tombe sur un petit carrefour qui indique la suite de ma course d'orientation du jour. C'est un peu ma réflection du jour, la course d'orientation. J'ai réalisé qu'en plus du plaisir de faire du vélo, ma chasse aux cols est aussi une excuse pour faire un peu d'orientation. Ca rend le vélo très ludique de devoir chercher de toutes petites routes souvent mal indiquées, pour trouver les 'balises' (les cols). Et c'est d'autant plus vrai en Ardèche, où:
- Des 'balises' (= cols) il y en a beaucoup, proches les unes des autres !
- Je me situe en terrain parfaitement inconnu, idéal pour partir de zéro et construire mon itinéraire.
- La topographie des collines ardéchoises est idéale aussi: ça tourne, ça monte et descend tout le temps. Ca rend le parcours vraiment 'aventureux'.
- De plus n'ayant pas de GPS ni de carte IGN, je dois me débrouiller uniquement avec mon itinéraire papier, mes souvenirs de la carte (lorsque je l'ai étudiée hier pour préparer mon parcours), et éventuellement en demandant mon chemin aux 'locaux' en cas de panne de carte !
Bref, après ce petit apparté... me voila très rapidement au niveau du carrefour attendu, où je peux tourner à droite en direction de Coulet. Deux mini-cols m'attendent maintenant dans cette montée que j'emprunte pour ensuite revenir sur mes pas.
C'est parti pour 2,5kms de montée en pente douce jusqu'au hameau 'le Coulet'...
... une montée dans un coin assez incroyablement isolé ! Typique de l'Ardèche...
Pasage au Couletet (altitude 605m) - pas de panneau indicateur, ce qui n'est pas une surprise puisque c'est réellement un tout petit col sur une toute petite route...
Puis peu après, arrivée au hameau le Coulet, qui comporte mon 5è col de la journée, le Coulet (altitude 650m)... pas vu de panneau signalétique pour le col ici non plus...
Je peux maintenant revenir sur mes pas jusqu'au niveau du petit carrefour (voir photo plus haut) et reprendre la D256 en direction de Gourdon. Cette portion de route est très isolée. Je n'ai pas vu une seule voiture entre St Michel de Boulogne et la montée de mon prochain col, le col de Sarasset, après Gourdon ! Je passe à travers deux trois petits hameaux, qui dans le coin consistent simplement en 2-3 maison bloties les unes contre les autres. Me voila en Ardèche rurale et franchement ça vaut le détour :)
La route est souvent couverte de feuilles et je vois énormément de chataigners et de bogues de chataignes sur le bord de la route. Je suis d'ailleurs surpris de voir très régulièrement des panneaux 'ramassage de chataignes interdite'. J'avais oublié que si l'Isère est la capitale de la noix (de Grenoble), l'Ardèche est sans conteste le département de la chataigne. Et il me parait donc bien normal que le ramassage en soit par conséquent rendu privé... non ? Business is business...
Après quelques kilomètres de route à flanc de colline (la pente sur ma droite, la vallée sur ma gauche), sur une D256 qui tourne sans arrêt, monte et descend, me voila arrivé à la Planche puis à Gourdon. Je me trouve ici de nouveau sur un carrefour d'où je vais effectuer un aller retour avant d'y revenir puis de poursuivre mon chemin.
La photo ci-dessus montre le carrefour en question. Je vais enquiller à droite en suivant le petit panneau au dessus du panneau rond, indiquant à droite le col de Sarasset à 3,5kms. Puis je reviendrai ensuite ici pour emprunter la route de gauche en direction de Saint Andréol de Vals.
3,5kms de montée m'attendent donc immédiatement. Je pars sur la droite et la chaussée est assez mauvaise ici - je monte donc doucement en faisant attention à l'endroit où je pose les roues. Après un petit lacet sur la droite, je tombe sur un agriculteur en tracteur... à l'oeil, ça faisait peut être 1h30 que je n'avais plus vu âme qui vive !
Photo sur la route du col de Sarasset...
Après avoir traversé la forêt de manière assez rectiligne, la route sort des bois et entre dans une portion plus tournante, avec 3-4 lacets, à travers des champs. Me voila bientôt arrivé au col de Sarasset (altitude 825m).
La fin de la montée du col... qui sera également ma descente puisque je vais revenir sur mes pas !
Redescente sur Gourdon, où je tourne à droite (donc à gauche sur la photo plus haut) direction Saint Andréol de Vals via la D257.
Retour sur Gourdon / la Planche, où je tourne à droite...
Jolie petite descente, puis un peu de plat puis une courte remontée. Je suis de nouveau sur une départementale qui tournicote à flanc de collines, comme il y en a des dizaines dans le coin. Celle-ci me mène à Saint Andréol de Vals en passant par des petits hameaux aux noms assez inattendus parfois...
A Saint Andréol de Vals je fais un mini détour par le centre du village. Jolie petite place de village où l'on imagine bien la kermesse ou le bal du coin...
Le charme de l'Ardèche rurale... une cabine téléphonique 'en dur' dans un bâtiment à deux pas de l'église. Saint Andréol a pris son virage vers le 21è siècle :)
Je m'oriente maintenant sur la D218 à gauche puis la D257 à droite. Puisque je ne veux pas me tromper de parcours, je sors mon 'carnet de route' en papier souvent pour être sur de moi.
En dessous du village de Saint Andréol
Plus loin, lorsque la D257 que je suit rencontre la D418, je sais qu'il me reste 50m à faire sur ma gauche pour trouver le col de Vals (altitude 402m). Ce qui se confirme, m'y voila deja.
Demi tour au niveau du col, je vais maintenant suivre la D418 en direction de Genestelle. Après un bon passage pentu jusqu'au hameau de Haut Segure, la pente devient moins forte. Me voici de nouveau sur les routes de l'Ardéchoise. Je passe sans voir de pancarte au col de Montagnac (altitude 558m).
Coup d'oeil en arrière - tout à gauche la route du col de Vals.
On aperçoit le village de Saint Andréol en contrebas... mais je m'en éloigne et le laisse derrière moi sur ma droite. Petite route classique à travers les chataigners... sur une portion plus plate je profite de l'aubaine pour me restaurer en roulant.
Après peut être 15-20 minutes de montée douce alternée de courts replats et descentes, me voila aux portes du village de Genestelle... où je m'arrête prendre la photo traditionnelle de la pancarte du col de Genestelle (altitude 648m).
Je peux maintenant tourner à droite et entrer dans le vilage de Genestelle à proprement parler. Une fois au milieu des quelques maisons qui bordent la rue qui traverse le village, je sais que je dois chercher la bonne route qui monte sur la gauche pour monter au col de Conchis, qui n'est qu'une impasse. Je ne quitte donc la D318 qu'un court moment, le temps d'aller accrocher un nouveau col à mon palmarès du jour.
Je n'ai plus qu'à suivre le panneau... sauf qu'il n'indique pas 0,5 mais 1,5kms en réalité (le '1' a partiellement disparu !)...
Montée un peu sèche au début, que je passe en mettant tout à gauche. la route sort un peu du village. J'arrive très rapidement au col du Conchis (altitude 694m, soit 46m au-dessus du col de Genestelle qui ne se trouve pourtant qu'un petit kilomètre en arrière).
Encore 200m jusqu'au col...
... puis 700m jusqu'au hameau !
Ne voyant pas de panneau au niveau du col, je poursuis sur cette petite route au très mauvais revêtement jusqu'au hameau de Conchis, où une habitante me confirme que j'ai déja dépassé le col. Il se situe en dessous du hameau... juste là:
Je peux maintenant redescendre sur Genestelle où je remplis mes bidons d'eau avant de repartir sur ma gauche, direction Saint Joseph des Bancs (via les D318 et D218).
Redescente du col du Conchis vers Genestelle... A gauche, on aperçoit la route que je vais ensuite prendre sur la suite de mon parcours
J'arrive et traverse le village de St Joseph des Bancs. C'est maintenant un bon bout de montée qui m'attend. J'approche de la partie la plus élevée en altitude de mon parcours (même si ce n'est pas grand chose comparée au Vercors... mon terrain de jeu habituel !) et pour la première fois de la journée je vais prendre un peu de vent de face. Je sais qu'il me reste encore pas mal de route (au moins 45kms) donc je monte assez doucement, autour de 12kmh sur une route où l'on pourrait clairement monter plus vite. Mais peu importe... le but c'est d'aller au bout, pas de faire un chrono !
Après un dernier coup d'oeil en arrière à St Joseph les Bancs, je débute donc les 5kms de montée qui m'attendent. Passage au Goulet de Peyrille (altitude 832m) après avoir un peu combattu le vent de face (mais malheureusement aucun panneau n'indique le goulet), puis la route tourne sur la gauche et me voila au col de la Fayolle (altitude 877m), abrité du vent sur la dernière portion de route.
Direction le Goulet de Peyrille...
Sur ma droite, j'aperçois la route que je viens de monter sur ma droite... panorama très 'bouché' au niveau de la météo. Je n'ai pas encore vu un rayon de soleil aujourd'hui !
Arrivée au Goulet de Peyrille...
Col de la Fayolle: mon 12ème col franchi jusqu'à présent...
C'est ici que je vais choisir de faire la seule entorse à mon parcours initialement prévu. Le prochain col sur mon carnet de bord est le col de Miraud, sur la longue D122 qui monte en direction du col des Quatre Vios. Mais puisque je suis là, et au vu de l'état des jambes qui sans tourner très bien résistent sans souci à ce que j'attends d'elles aujourd'hui, je vais pousser jusqu'au col des 4 Vios.
C'est parti - la montée se poursuit sur la gauche ! En direction du Mont Gerbier de Jonc qui je crois, est le point culminant de toute l'Ardèche... mais ça, ce sera pour une autre fois ! C'est quand même encore un peu loin...
Photo prise dans le descente, à mon retour
Bonne surprise ici, la D122 est assez plate ce qui en fait une montée de col très très roulante. Après avoir un peu lutté contre le vent de côté sur les premiers hectomètres, la route se place à flanc de colline avec la vallée sur ma droite, et donc à l'abris du vent. C'est tout bénef et je peux poursuivre ma progression. J'ai nettement accéléré ici, il faut dire que la route ne monte probablement pas au dessus de 6-7% dans les rares lacets de cette montée, sinon c'est du 4-5% je pense. Je laisse le col de Miraud sur ma gauche sans y monter, et continue à rouler vers le col des 4 Vios.
Cette montée est plus longue que je ne l'aurai cru (environ 10kms du col de la Fayolle au col des 4 Vios) mais elle 'passe bien'. Tout à fait le genre de montée qui me convient bien. J'alterne des passages en danseuse avec des moments où je pédale plutôt en force. Je parviens là haut à une vitesse moyenne de 18-19kmh, sans jamais être redescendu en dessous de 16kmh. Une belle montée pour moi :)
J'arrive tout de même essoufflé là haut, au col des 4 Vios (altitude 1149m), où je suis décu de constater qu'il n'y a même pas de panneau signalétique du col. Fut-il routier ou pédestre :(
Je note tout de même deux 'pieds' nus: les panneaux ont soit été retirés pour l'hiver (mais je n'en comprends dans ce cas là pas du tout la raison ?!) soit volés... dommage en tout cas.
La montée du col qui représente aujourd'hui le point culminant de ma sortie... un col très peu abrité qui doit être ardu sous conditions météos difficiles (pluie ou vent) !
Le col... rien à signaler mais rien qui ne le signale non plus !
Photo prise depuis le col - n'est-ce pas le Mont Gerbier de Jonc là bas au loin ?
Il ne me reste maintenant plus qu'à faire demi tour en direction du col de la Fayolle d'où je viens. Mais sur le chemin, je vais faire un tout petit crochet (mais quel crochet !) par le col de Miraud, qui devait être mon point culminant aujourd'hui avant que je ne me décide de pousser jusqu'au col des 4 Vios. Depuis la D122, c'est un court mais méchant raidard qui m'attend, avec des passages clairement au dessus de 16-17% !
Descente sur la D122 - la vallée se trouve maintenant sur ma gauche...
Voila le panneau indiquant la courte mais méchante montée vers ce petit col peu connu...
Arrivée au col de Miraud (altitude 986m)
Depuis le col de Miraud, on peut imaginer l'emplacement du col des 4 Vios d'où je descends...
Je peux maintenant me laisser retomber sur la D122 et le col de la Fayolle... Arrivé là je tourne à gauche et enquille sur la D261 en direction de Saint Julien sur Gua.
Retour vers le col de la Fayolle...
Descente sur St Julien...
Arrivée sur St Julien par le haut du village... Encore des vieilles pierres et des collines... je suis bien en Ardèche !
A St Julien je tourne à droite pour suivre la D261 en direction de Privas. J'ai beaucoup perdu en altitude dans cette descente rapide et assez pentue par moments. Je me laisse glisser le long des coteaux et plus loin je tourne sur la D244, qui me fait rapidement entrer dans le village la Pervenche.
Une route en sous bois m'emmène à deux reprises dans une petite combe avant d'en ressortir par l'autre coteau. Puis la route sort un peu des bois.
Une pointe de ciel bleu... pour la première fois aujourd'hui !
Je me situe maintenant dans la dernière montée de la journée. Une montée qui va plus ou moins m'emmener sur trois petits cols. Tout d'abord le 'col Croix Saint André' (altitude 759m), à ne pas confondre avec le col de la Croix Saint André, où je suis passé il y a deux jours. Ce col est nommé ainsi sur le catalogue des cols de France, mais sur la route il ne porte pas le même nom ! Bizarre...
Photo prise trop tard... le mouton qui me barait la route vient de s'enfuir sous la barrière du champ sur la gauche... on voit encore son arrière train :)
Coup d'oeil sur ma gauche avant de passer le col et donc de changer de vallée...
Un col, deux noms diamétralement différents. Pourtant situés au même emplacement. Explication: niet.
La Croix Saint André, je présume ?
... puis la redescente direction Privas !
Avant de me retrouver à Privas, j'ai encore deux cols à passer... Mais les deux seront plus ou moins en descente. Le premier s'appelle... à nouveau le Coulet (altitude 594m) ! Deux coulets et un Couletet pour moi aujourd'hui... ils feraient mieux de leur trouver des noms propres non ?
Après encore un peu de descente, un bout de remontée et un petit kilomètre à peu près plat, me voila au dernier... et 17ème col de la journée, le col du Moulin à Vent (altitude 592m).
On parle beaucoup de la résistance en Vercors ou en Oisans... je connais (beaucoup) moins celle de l'Ardèche !
A partir de là, je me retrouve sur la D2, 'route de Privas', que j'avais empruntée avant hier pendant un moment en fin de circuit, après les Ollières sur Eyrieux... dont je suis en fait tout proche ! Chose que je n'avais pas trop vue en préparant mon parcours du jour...
Ce sont maintenant environ 8kms de descente rapide qui m'attendent. Etant sur une axe plus important de nouveau, je n'oublie pas de rallumer le feu à diodes rouges. Rapidement me voila au-dessus de Privas, que je vois en contrebas sur ma droite. Puis j'entre peu après à le Petit Tournon où je traverse ce joli petit pont. La route remonte un petit coup avant d'entrer à Privas. J'y suis presque. Et pas mécontent d'y être - les jambes sont lasses...
L'hopital qui domine la ville de Privas...
Mais avant de retrouver la voiture, il faut remonter sur le haut du village car c'est bien en haut et non en bas du village que je l'ai laissée. Et par erreur, je vais suivre la direction Aubenas, ce qui va me faire passer par un raccourci en termes géographiques... mais ce raccourci comporte un sérieux raidard qui va bien entamer les jambes et le souffle. Il y a du soleil à Privas - et les rayons rendent la vieille ville assez jolie, alors que ce matin à mon départ il y avait de la brume et qu'on n'y voyait réellement rien. Petite pause dans le raidard pour prendre des photos de cette ville 'étape' (après Tournon et St Péray) sur ma semaine ardéchoise :)
Le raidard en question...
Fin de tour - je retombe sur la voiture assez rapidement. Il ne me reste plus qu'à charger le coffre et rentrer a la casa !
Carte (parcours openrunner 1321714):
Conclusions:
- 17 cols en une journée, encore une borne de repoussée en novembre. Une belle moisson de petits cols faciles, en mode aventure / découverte. La course d'orientation à vélo, ça existe: la preuve !
- 149 cols franchis depuis mai... alors qu'il y a encore 2 petites semaines j'en étais à 105. Ca avance vite !
- Cette fois-ci, je crois que cette 3ème 'étape' ardéchoise était la dernière. Les meilleures choses ont une fin ! Je pense maintenant aller 'taper' autre part. Je songe notamment à la Loire, mais les cols là bas me posent problème, dans le sens où ils sont en moyenne plus hauts que ceux d'Ardèche... et avec le froid qui progresse, il ne fait pas bon trainer au dessus de 1000m d'altitude je trouve...