4 septembre 2012 - Retour en terres drômoises
234kms en 11h52m, D+ 3846m, coef 1.64
Météo: soleil souvent voilé, vent
Un vrai, bon gros raid, en bonne compagnie avec la joyeuse troupe des cyclo-blogueurs (Brigitte, David et Cisou) ce mardi matin. Nous nous élançons de Crest, pour une virée en terres drômoises, où j'avais pas mal roulé en novembre 2011, sur les dernières sorties que j'avais pu faire avant de reprendre le boulot début décembre. Mais nous irons beaucoup plus au sud, et beaucoup plus à l'ouest, également sur de longues portions nouvelles pour moi.
Départ à 6h40 - le soleil n'est pas encore levé et les éclairages ne sont pas de trop. Nous emprutons la D93 pour sortie de Crest, par Aouste sur Sye. Cette route devient assez rectiligne ensuite, et c'est à un bon train que nous avançons en discutant. Plus loin, nous pourrons deja éteindre les éclairages et profiter d'un beau lever de soleil. Nous laissons ensuite Saillans sur notre gauche, et observons les Trois Becs sur notre droite, en tirant tout droit.
Plus loin nous empruntons la D135 sur notre droite en traversant la rivière sur un petit pont. J'en avais fait de même sur un raid solitaire en chasse aux cols il y a bientôt un an (lire ici). Nous remontons maintenant la superbe vallée de la Roanne. Il fait frais et relativement beau, une météo bien plus agréable que vendredi dernier, et donc des conditions idéales pour rouler.
Nous remontons maintenant en direction de St Benoit en Diois, un village perché au coeur de la vallée que je trouve particulièrement joli... nous le laissons deja derrière nous; nous roulons à un bon rythme sur une montée en pente douce, et régulière. La route va 're-plater' un instant, puis nous reprenons le fil de notre montée. Il est aussi temps de penser à commencer à s'alimenter - j'ai faim !
Cette D135 va maintenant s'élever un peu plus sérieusement, puis s'enfiler dans une vallée en suivant les coteaux sur la droite, pour ensuite culminer au niveau du col du Tavard (altitude 557m). J'étais deja passé ici, mais il faisait bien plus froid... ce second passage est donc plus agréable. Nous redscendons tranquillement puis remontons un instant (en croisant un chasse neige !)... et bientôt nous voila à St Nazaire le Désert, où nous pouvons remplir les bidons d'eau à la fontaine du village. Nous prenons ici une portion de route que je ne connais pas: la D627.
On distingue les Trois Becs au fond à droite
Cette route est très peu fréquentée, et nous ne croiserons aucune voiture pendant un long moment. Dans un premier temps, la route est rectiligne, et la pente prend un peu de pourcentage. Puis ensuite, nous allons nous attaquer à une série de lacets, où la pente est peut être légèrement moins forte. Pour la première fois de la journée, nous arrêtons de piailler car l'effort est deja plus important.
Cette montée de peut être 4-5 kilomètres avec des pourcentages moyens de probablement 5-6% nous emmène au niveau du col de Planlara (altitude 1037m). J'avais deja été chercher ce col également, mais en aller-retour, et de l'autre côté (son côté facile)... c'est donc à partir du col que je reconnais les lieux. Nous avons une courte descente puis une série de descentes/remontées en toboggan, avec une vue imprenable sur les collines alentours qui s'étalent sur notre droite. Cette section se termine par une courte remontée que j'effectue avec David, et nous voilà deja au col de Chamauche (altitude 1037m également !).
Celui-ci, je le connais également... ainsi que le suivant, le col de la Croix, que nous atteindrons après une superbe descente dans un vallon, et une TRES COURTE remontée sur un petit 'plateau' (col de la Croix, altitude 907m). Et en plus, contrairement à mon dernier passage ici, il y a un panneau indicateur !
Nous pouvons ensuite faire une descente (prudente - la route n'est pas très bonne ici) jusqu'à l'intersection avec la D135. Je l'avais descendue depuis le col des Roustants, à plusieurs kilomètres d'ici sur notre gauche, en novembre dernier. Aujourd'hui nous pouvons emprunter la descente via le Pas de l'Echelle, sur notre droite, via Chalancon, qui se termine à la Motte Chalancon. Personne ne semble avoir besoin de remplir les bidons ici, donc nous pouvons enchainer directement par une section de faux plat descendant sur la D61.
Au fond à gauche de cette vallée: le col des Roustants... que nous ne grimperons pas aujourd'hui
Passage au Pas de l'Echelle, avant Chalancon, au-dessus de la Motte Chalancon
Nous laissons Cornillon sur l'Oule derrière nous: au niveau de la courte remontée à côté du plan d'eau, je ne peux m'empêcher de repenser aux crampes que j'avais eu à cet endroit sur mon raid sur/autour du Ventoux plus tôt cet été. Aujourd'hui, à ce stade de la sortie, les jambes semblent mieux tourner !!! Puis nous avons de nouveau droit à une descente, puis un bout de plat avalé à grande vitesse jusqu'à Rémuzat. Impossible de trouver une fontaine ici, tant pis nous ferons le plein des bidons plus loin.
Nous n'en avons pas pour longtemps sur la peu agréable D94 avant de tourner à droite sur la D162, et la seconde difficulté du jour: le col de Soubeyrand. Celui-ci également je l'avait deja grimpé, mais sur son autre versant... et je me rappelle très clairement de l'impression de difficulté dégagée par ce versant que j'avais pris en descente: route pentue, et irrégulière. Et visiblement mes souvenirs sont bons: dès le début ça grimpe fort. Il commence à faire trop chaud également... j'ai du mal à supporter ces premières chaleurs, après avoir pédalé les heures précédentes dans des températures bien fraiches.
David, comme d'habitude, à l'aise en montée
Rapidement, survient l'incident du jour, une sensation bizarre sur la roue arrière qui m'avait posé des soucis vendredi... celle-ci est ENCORE VOILEE ! GRRRRRRR.... je m'arrête immédiatement et jette un coup d'oeil: un des rayons semble distendu, mais pas tant que ça. Après une seconde de réflexion, je décide de terminer cette ascension, et d'aviser en haut.
La suite de cette montée est exigeante, très irrégulière. J'alterne passages assis et passages en danseuse - comme j'en ai parlé ici auparavant, j'essaie de travailler cet exercice autant que possible. Nous arrivons au col de Soubeyrand (altitude 990m) en même temps qu'un monsieur en VTT BTwin avec petite remorque... qui vient de Thonon les Bains, nous apprendrons ! Costaud... Un petit sandwich plus loin, et nous entamons la descente. Je garde un oeil attentif sur ma roue voilée... qui ne semble pas bouger, ça va donc.
D'ici, nous avons une vue au sud sur le Mont Ventoux ! C'est superbe... et ça ramène quelques bons souvenirs. Puis nous reprenons notre descente jusqu'à Bellecombe-Tarendol, où nous pouvons remplir les bidons une nouvelle fois.
Au loin en arrière-plan (au milieu), le 'mont chauve'
Après Saint Sauveur Gouvernet, nous prenons la D64 à gauche. Rapidement, nous entamons une énième grimpette... celle-ci est rapide et se fait groupée, jusqu'au col de Peyruergue (altitude 794m) et c'est surtout le premier col de la journée que je franchi pour la première fois ! Cette montée était courte et facile... nous pouvons donc rapidement entamer la descendre, sans réellement avoir eu besoin de pause au sommet. Dans la descente, ça sent la lavande à plein nez.
Dans la montée...
... puis au niveau du col
Après une très courte redescente, nous entamons un faux plat montant, sous le soleil (et une chaleur relative, qui ne semble affecter que moi aujourd'hui !). Puis à l'occasion d'un bout plus plat, j'entend un 'CLAC' sur la roue arrière, et m'arrête, dépité. Pour moi, c'est forcément un rayon cassé. Mais que nenni, c'est simplement un rayon distendu... mais la roue est maintenant fortement voilée, impossible d'aller plus loin. Heureusement mes compères du jour sont mieux équipés (clé à rayon) que moi, et surtout, plus expérimentés et débrouillards (ils savent utiliser cette fichue clé à rayons... pas moi !). Je dois un grand grand merci à Cisou pour son aide.
Nous nous arrêtons donc sur le côté de la route pour réparer ça... et j'en apprends par la même occasion tout un rayon (ahah... mais pas ahah car franchement ces histoires de voilage me soulent !) sur le dévoilage des roues.
Après cette pause 'non voulue' de pas loin de 15 minutes, nous reprenons le chemin de Montauban sur l'Ouvèze, via St Auban sur l'Ouvèze. Ma roue semble tenir le coup... et ce sera le cas. Je me rendrai compte que chaque section plate ou montante ne pose aucun souci... mais qu'à chaque descente, les 'chocs' de la route, même en descendant à faible vitesse et en évitant les ornières, redonnent du fil à retordre à cette satanée roue... pourtant TOUTE NEUVE ! Le moral revient un peu, cependant... au moins je peux poursuivre mon chemin !
Après Montauban commence l'ascension la plus sérieuse du jour, vers le col de Perty.
Tout commence par une longue section rectiligne partiellement ombragée par les platanes qui bordent la route. Puis nous faisons, de nouveau, une pause dans un patelin nommé Ruissas pour se raffraichir à une fontaine-lavoir. Il fait maintenant assez chaud, et il y a peu de vent pour nous tenir 'au frais'. Nous reprenons l'ascension via le col de la Chapelle (altitude 868m), et avançons en discutant, à un rythme qui me convient parfaitement: 12km/h sur des pourcentages autour de 5%. Le type de terrain qui me plait le plus et sur lequel je suis à l'aise.
Puis, coup de pédale par coup de pédale, nous voila arrivés au point culminant de la journée: le col de Perty (altitude 1302m), après une belle série de lacets. Ce col en a toutes les caractéristiques, d'un col ! Au niveau du col même, la route est 'creusée' sur quelques mètres, ce qui donne un charme particulier à ce lieu qui donne, des deux côtés, un panorama assez exceptionnel.
Au sommet, courte pause pour se restaurer, et nous retombons de l'autre côté. Il faut aussi noter qu'avec 115kms parcourus, nous en sommes à la moitié du parcours, et à peu près à l'extrêmité sud de notre itinéraire.
Une infinité de collines nous attendent encore ! Photo prise du col de Perty
Cette descente est technique ! Le revêtement n'y est pas toujours très bon, et j'essaie d'être prudent avec ma roue arrière... mais il faudra tout de même ajuster quelques rayons en bas, car la roue semble 'travailler' perpétuellement. En bas, regroupement de notre petit peloton, et nous tournons à gauche direction les Eyssenières, sur une toute petite route de campagne.
Ca monte très fort dès le début ! Les pourcentages de 8%, alliés à un revêtement exécrable, et à mes jambes 'entamées', font que l'effort est réel. Je dois par moments lutter pour rester dans les roues de Brigitte & David... je perd un peu de terrain, peut être 10-15 mètres avant de décider à appuyer un peu plus fort sur les pédales pour terminer la montée en leur compagnie.
Les derniers 300 mètres sont pentus, avec un passage à 11%. Nous voila finalement au niveau du col de Pierre Vesce (altitude 1056m). Pause rapide au sommet...
... puis nous amorçons une descente prudente. Une nouvelle fois, la descente est un peu 'casse-gueule' donc il faut faire gaffe. Mais elle est courte aussi. Arrivés en bas, à Villebois les Pins, nous sommes à la frontière Drôme/Haute Alpes.
'Si t'es pas content, t'as qu'à faire demi-tour !'
(à noter que les panneaux indiquent bien notre emplacement actuel)
Mais nous allons tourner à gauche pour amorcer notre long virage en direction du nord-ouest, en direction de Crest, et donc nous enfoncer dans la Drôme de nouveau. La route est plate, mais rapidement s'élève gentiment.
Un peu comme je l'avais ressenti avant le col de Peyruergue plus tôt dans la journée, nous nous enfonçons dans un fond de vallée, formant une forme de cuvette, et on se demande bien comment (par où) on va en ressortir ! La route est très rectligne, mais peu à peu, s'élève. Voila un col qui me plait bien... et pour le moment les jambes sont encore là. De nouveau j'essaie de grimper en danseuse... ça fonctionne bien. L'arrivée se fait groupée au sommet, au col du Reychasset (altitude 1052m).
A peine un bout de descente franchi et nous gardons la gauche sur la D316 pour grimper vers le col du Laux (altitude 883m), qui se grimpe via un simple faux plat... rien de trop méchant. De mémoire, c'est le seul col de la journée dont l'emplacement n'est pas indiqué par un panneau. Nous le passons donc sans nous arrêter, et entamons une courte descente.
Le col du Laux, que l'on voit très bien depuis la descente du col précédent... comme vous pouvez le voir, ça monte pas trop fort... ni trop longtemps !
B&D surpris en pleine conversation dans la 'montée' du col du Laux
Maintenant nous devons affronter une longue portion ondulée avec vent de face. Un instant Cisou nous propose de rouler 'serrés' en groupe pour affronter ce vent, ce d'autant plus qu'il commence à être tard et que nous savons désormais que nous rentrerons de nuit. J'en déduis que nous prendrons quelques relais mais après quelques essais ça ne semble pas trop fonctionner... nous continuerons à rouler de manière dispersée, chacun à son rythme... ce qui finalement semble convenir à tous.
Arrivée à Verclause
Rapidement, nous voilà à Verclause, où j'étais passé cramé en juin entre le col de Soubeyrand et celui de Pommerol-Fromagère (lire ici). Petite pause pour profiter de la supérette et faire le plein de provisions... cette sortie se révèle plus longue que prévue ! Ceci dit, en dehors d'un coca, je n'aurai même pas ouvert le paquet de figues acheté sur place... ça fera pour une autre fois.
Puis nous remontons en selle et partons de nouveau avec un méchant vent de face - usant, surtout que cette longue portion est rectiligne et en descente et devrait donc bien passer, sur la D94. Nous repassons à Rémuzat, dans le sens contraire cette fois-ci (c'est le milieu des deux 'boucles' du 8 que forme notre parcours du jour).
Sur la D94, nous prenons la route des gorges de St May, en passant à proximité de ce joli village.
Le vent s'est légèrement calmé et ça fait du bien de mouliner. David & moi faisons une courte erreur de parcours en manquant notre route (la D570) sur la droite. Le temps de la récupérer, on se demande si Brigitte et Cisou sont derrière ou devant. Nous commençons donc cette dernière longue montée de la journée. Ca grimpe assez fort puis avant Villeperdrix, ça replate un peu. Regroupement sur la place du village où nous remplissons les bidons d'eau une dernière fois.
Ca monte sec, au début, direction Villeperdrix !
De retour en selle, nous poursuivons la longue ascension vers le dernier long col du jour. Après deux kilomètres depuis Villeperdrix, David et moi rattrapons Brigitte & Cisou et partons devant. David accélère assez séchement et je grimpe sur les pédales pour le suivre, 10 mètres derrière, pendant 5 minutes à une vitesse supérieure à mes habitudes, mais qui semble très bien passer aujourd'hui. Il me prévient que la montée est encore longue et nous finissons par lever le pied... En arrivant sur un bout de route en parapet, nous nous arrêtons pour respirer et prendre des photos. Puis repartons.
Ici, les pourcentages sont costauds. Heureusement, un replat va survenir au niveau du hameau de Léoux. L'occasion d'une courte pause, puis on repart sur la fin du col, très rectiligne.
De nouveau, on s'enfonce dans une cuvette, 'entourée' de roches hautes.
Mais pour sortir de ces gorges, à la faveur d'un virage à droite, nous allons devoir passer par un méchant mur de 150m à 15%. C'est l'occasion pour David de prendre les devants... je ne le reverrai plus qu'au haut ! La fin de cette montée n'est pas facile. A la suite du mur, il est difficile de reprendre un bon rythme car ces 15% sont suivis de longs passages à 9%... puis enfin ça redevient plus favorable à mes capacités (7%), avant d'arriver... Je rejoins David qui m'attend devant le panneau 'col de la Pertie, altitude 972m'.
Là, surprise... je me rends compte que j'avais dejà grimpé ce col, mais en aller-retour, par son autre versant. Aujourd'hui, c'est clairement par son versant difficile que nous sommes venu en essuyer la pancarte. Peu après, Brigitte & Cisou nous rejoignent. Nous pouvons entamer une descente que je sais dangereuse... d'ailleurs certains de nous glisserons un peu sur les graviers, sans dommage heureusement.
On retombe bientôt sur la D173 que je connais: j'avais fait cette longue section de route à venir il y a un peu moins d'un an. On remonte sur une route aux pourcentages faciles, et malgré un fort vent de côté, passons par le col de Pré Guittard (altitude 914m).
Un bout de descente plus loin, et nous voila à passer le col du Geail (altitude 920m). Belle descente sur Gumiane, puis remontée après coup. C'est en descente que nous passerons le col Lescou (altitude 829m). Encore une belle descente nous attend... rapidement, nous arrivons à Bouvières.
Nous tournons ici à droite, non sans avoir remis les gilets et les éclairages sur 'on' pour être bien visibles... il commence à faire sombre, doucement... mais surement !
La portion qui suit est très agréable: d'abord du plat, très roulant, puis une belle descente dans des gorges, que j'effectue en discutant avec Brigitte. Cisou & David ont pris les devants... nous les reverrons plus loin, ils roulent vite...
Regroupement avant Bourdeaux, où j'étais passé lors d'une belle sortie avec Brigitte en novembre dernier... environ 100kms et une besace pleine de cols en une matinée (lire ici) ! Puis Cisou et moi prenons les devants, laissant nos deux compères cyclo-blogueurs derrière nous. Plus loin sur la D538, je m'arrête et Cisou met un dernier 'tour de vis' à un rayon récalcitrant sur ma roue arrière. Puis nous repartons ensemble.
Je me sens super bien sur ce type de profil... c'est relativement plat, et il fait bon et frais - je met tout à droite et les kilomètres défilent tout seul ! Je me retrouve un moment seul devant et le reste du groupe me rejoint au niveau de Saou. Nous allons grimper le dernier col de la journée groupés. Précédé d'une longue ligne droite où on file à bonne vitesse en discutant, nous allons ensuite grimper et franchir le très facile col de Lunel (altitude 409m) ensemble.
Ici commence la longue dernière portion de route du jour. Une très long faux plat descendant de 10kms, ponctué de portions plus plates, où nous filons à 30-35km/h. Une vitesse qui parait supersonique car il fait noir, ça nous donne une impression de vitesse très sympa. On peut même discuter tranquillement, les jambes font tout le travail et le coeur peut presque se reposer.
Il fait nuit noire losque nous entrons dans Crest. Terminus devant la gare SNCF où nous attendent les voitures.
Carte (parcours openrunner 1940172):
Profil altimétrique:
Descriptif fréquence cardiaque:
Que peu d'incursions dans la zone rouge "d'effort intense"... les investissements en temps et autres moments difficiles paient :)
Conclusions:
- 234kms, le parcours le plus long de ma vie à ce jour... 3kms de plus que mon parcours 'Mont Ventoux'.
- Une sacrée brochette de cols ! 16 cols franchis, dont 6 nouveaux pour moi, et le bonus: 6 cols que j'avais deja grimpés, mais qu'on a monté par un versant différent aujourd'hui... Je porte mon total à 251 cols franchis.
- Une des plus belles 'randos' de la saison en ce qui me concerne ! Les panoramas traversés valent vraiment le coup, et la Drôme présente cet intérêt d'avoir un nombre incalculables de routes... sans le moindre véhicule !
- Un très bon groupe, et une bonne ambiance. Je dois un énorme merci à Cisou pour son aide et sa patience. J'ai beaucoup apprécié la présence de tous... Brigitte et sa bonne humeur, David et sa deja longue expérience de la montagne et des randonnées de longues distance, Cisou et ses histoires de vélo couché :)
- Lire le récit de Brigitte ici, et celui de David là.