Home-trainer - ne jamais dire fontaine...
Mea culpa.
Il y a encore un an, j'étais le premier à dire que jamais ô grand jamais je n'investirai dans un home-trainer. D'ailleurs, à l'occasion d'un article sur le blog d'Olivier à propos des compteurs vélo, je disais même que rouler sans compteur, ou du moins sans compteur 'élaboré', ça me convenait très bien.
Et bien je peux avouer qu'un an après, j'ai retourné ma veste. Je viens d'investir dans un home trainer. C'est un peu l'article du blog d'Antoinette (lire ici) qui m'a mis la puce à l'oreille et fait réaliser qu'il y avait quand même du bien à cette machine infernale.
Ceci dit, j'avoue avoir un peu fait un pari sur l'avenir. Car clairement, le home-trainer, c'est pas l'activité la plus fun que je connaisse. Après réflexion en amont de l'achat et aussi sur place en magasin, j'ai opté pour un modèle avec compteur. J'hésitais à installer moi même un vieux compteur filaire, mais d'avoir un compteur plus développé, qui simule également l'altitude grimpée, le pourcentage factice, la puissance développée, etc - rend le pédalage moins ennuyeux.
Il y a trois aspects principaux qui m'ont fait changer d'avis:
- Combien de fois cette année ai-je hésité plusieurs heures à sortir à vélo pour finalement rester à la maison, déçu et frustré, en raison d'une météo trop menaçante? Désormais, j'ai une alternative: le home-trainer.
- En regardant mes statistiques, je me rends compte que mon nombre de sorties vélo varie entre 0 et une dizaine de sorties mensuelles. En moyenne, je dois sortir 3-4 fois par mois; c'est peu ! Le home-trainer me permettra donc une pratique plus régulière du vélo.
- Et enfin, après quelques lectures sur la gestion de la 'work-life balance', comme on dit, l'équilibre pro-perso dont tout le monde à besoin... j'ai appris que de commencer la journée par quelque chose qui détend ou fait plaisir est l'idéal. Mon objectif est donc de rouler de manière limitée, mais régulière, AVANT d'aller travailler. Peut être une fois par semaine si j'arrive à m'y tenir, ce au moins sur la saison hivernale où les occasions de rouler dehors sont limitées. Bien sur, cela me forcera à me lever 1h plus tôt, ce qui, un jour de boulot, ne sera jamais facile. Affaire à suivre...
Alors voila, je suis maintenant équipé de ce truc qui roule sans rouler... j'y ai monté le MBK jaune qui n'a pas vu l'extérieur depuis quelques semaines deja. Le home-trainer propose 5 niveaux de freinage, pour un degré de pente simulé maximal de plus de 3.6% (mais en restant sur le plateau de 39, on peut deja pédaler fort !).
Bon alors - mes premières impressions en vrac:
- On transpire autant qu'on me l'avait annoncé ! Non seulement parce qu'il fait moins frais que sur un vélo en extérieur: il n'y a pas de déplacement donc pas d'air. La bouteille d'eau et la serviette éponge sont un must.
- C'est fatiguant - ma première séance a duré 35min et j'en suis sorti bien claqué ! Mais il faut dire que tout pousse l'utilisateur à rouler à fond: on est sur une machine, il n'y a pas de paysages, pas de copains pour discuter... on roule plus vite de manière naturelle ! Sur ma première séance, j'ai fait du 25km/h de moyenne sur une pente simulée de 1,6% (petit faux plat).
Pour finir, un petit point que je voulais souligner - je sais que c'est un point sur lequel beaucoup seront en désaccord avec moi... j'ai prévu de prendre en compte le kilométrage et le dénivelé gravi 'simulés' dans le calcul de mes stats. Pourquoi pas après tout: il faut pédaler pour faire tourner le 'rouleau' du home-trainer ! Bon ceci dit, les stats annuelles ne seront que peu impactées par cette nouvelle pratique, qui restera 'complémentaire' plus qu'autre chose. De fait, je me vois mal faire des séances de plus de 30-40 minutes à la suite, autant parce que ce n'est pas 'marrant' que parce que c'est carrément épuisant !
Et vous... en avez vous deja fait ? Quelles sont vos impressions ?