18 et 20 juillet 2023 - Enduro et VTT de descente aux Trois Vallées

Après la belle découverte du VTT de descente à la Rosière l'an dernier, une des raisons principales qui m'ont fait venir passer 9 jours aux Menuires avec les enfants ce mois de juillet, c'est le réseau des pistes VTT DH entre les Menuires, Saint Martin Belleville et Méribel. Je vais aller découvrir ça ce 18 juillet.

En plus du VTT tout suspendu (140mm), j'ai aussi investi dans des protections (dorsale, coudières, genouillères)... le seul truc pour lequel je n'ai pas franchi le pas, c'est le casque fermé de descente. On y revendra !

JOUR 1

18/07/2023 MTB DH aux Trois Vallées - Baptiste F.'s 73.1 km mountain bike ride

Énorme, un super réseau de pistes, dont je n'ai exploré que les vertes et bleues, a l'exception de la 'Forest Jump' rouge côté Méribel, trop technique et engagée pour moi avec surtout deux g...

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Hop j'embarque dans le télécabine 'Roc 1' à l'ouverture de 9h30, pour grimper vers les sommets. Une petite piste verte pour commencer, 'les Giraud', pour retomber vers St Martin. Pas encore facile de retrouver les repères de l'an dernier sur les virages relevés notamment. Ca me prendra une journée entière environ.

Je retrouve ensuite un parcours enduro, où il faut pédaler par moments, une bleue qui me fait retomber côté Méribel, en se terminant par une verte joueuse, pas dififcile. Je discute dans la remontée mécanique suivante, qui m'emmène sur les hauteurs de Méribel, côté la Loze/Courchevel, sans vraiment y retomber. D'ici c'est une superbe bleue, très travaillée, techniquement pas trop dififcile, mais assez longue et (l'air de rien), fatigante ! C'est la piste 'Bellevue', qui restera l'une de mes préférées sur ce séjour.

Arrivé en bas à Méribel, je remonte un bout du 'Tougnette 1', pour aller m'attaquer à la Woodstoked', une bleue hyper joueuse, exigeante par moments, au vu du grand nombre de virages relevés qui s'enchainent. Quelques petits passages en 'pontons' en bois, où une équipe travaille à la recouvrir d'un filet grillagé, fixé à même la plateforme, pour éviter de glisser lorsqu'on met trop d'angle par temps humide j'imagine !

De retour sur mes traces, je remonte encore un coup et cette fois m'embarque sur la rouge, directe sous la remontée mécanique, la 'Forrest Jump'... bien dur, de passer d'une bleue à une rouge, je dois dire. J'ai trouvé ça autrement plus difficile que les pistes rouges de la Rosière l'été dernier. Ici, on trouve de gros cassures de pente, des franchissements de rochers, ainsi que beaucoup de sauts où je me ferais bringueballer tant bien que mal, sans chuter heureusement. Arrivé en bas, je réalise à quel point je suis à court de souffle et crévé !

Le moniteur VTT avec qui je remonterai et discuterai dans les deux remontées suivantes jusqu'au col de la Tougnette m'explique que c'est lié au niveau de concentration exigé, qui mène souvent... à descendre en apnée !

Je repars ensuite sur une nouvelle bleue, la Blueline, vachement sympa... mais où je vais crever assez rapidement ! Zut de zut, la tête de ma pompe à main et indévissable, elle doit être prise dans la rouille. Du coup je remonte à la Tougnette en poussant le vélo, bien 25min de poussage ! En haut je m'adresse aux remontées mécaniques et heureusement, je trouverais mon bonheur. Je prends le temps de changer la chambre, de vérifier que rien n'est pris dans le pneu (rien trouvé), avant de regonfler, avant de reprendre ma route, pas trop rassuré. Je n'ai plus qu'une seule chambre à air de rechange... Je prends la très longue bleue qui retombe sur Saint Martin (la 'Saint Martin')... et re-crève quelques kilomètres en contrebas. Arghhhh

De nouveau, je pousse le vélo jusqu'à St Martin. J'y trouve un shop qui va me réparer tout ça. Verdict, je n'avais pas assez regonflé a priori, et j'ai du pincer deux fois de suite ! Encore une longue pause, l'heure tourne et il est temps de rentrer sur les Menuires.

JOUR 2

20/07/2023 DH/enduro, 'blood, sweat and... dust' - Baptiste F.'s 107.4 km mountain bike ride

Dommage la chute sur la rouge enduro, a vitesse réduite... Le vélo qui me retombe dessus m'entaille le front et j'ai droit a un passage a la pharmacie pour poser des strips. Sinon une journée ...

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Deux jours plus tard, je remets le couvert. Fort de mon expérience d'il y a deux jours, et d'une confiance renouvelée dans mon matos (comprendre, des pneus désormais suffisamment gonflés !), je pars pour une grosse session !

Et grosse session, il y aura ! Pas mal de passages sur les vertes et bleues côté le Menuires / Saint Martin pour commencer, avant de basculer sur Méribel. Je me tiens à distance des pistes rouges, mon expérience de la Forrest Jump ayat pointé que... je n'ai pas le niveau pour ! Mais je commence à lâcher les freins dans les virages relevés, notamment la Bellevue, les Combes, et la Woodstoked. ENFIN, j'arrive un peu à regarder plus loin, plus bas, pour laisser filer les roues sur le haut des virages relevés, et le vélo qui suit le regard. C'est un vrai travail de contrôle sur soi même, de confiance en soi aussi. Oser rester en avant, coudes écartés, ne pas retomber dans mes travers historiques, cette sale habitude à serrer le cadre entre mes jambes, où à me remettre en arrière, par peur de la pente !

Quel pied sérieux. Avant hier j'avais fait 8 descentes, là je vois que j'en ferais plus. Pour changer un peu, je vais aller prendre la seconde moitié de la remonté mécanique de Méribel, la seule ouverte l'été et qui permet de basculer côté Courchevel. Sauf que moi, c'est la rouge typée 'enduro', le Plan du Lac, que je veux emprunter pour retomber simplement côté Méribel.

Ouah les points de vue sur les hauteurs ! Ouah la pente, aussi, sur cette rouge. Une rouge très minérale, beaucoup de gros cailloux et pas mal de pente encore.. Losque la roue avant se bloque, et hop je passe par dessus le guidon. Choc à l'épaule, prise de conscience au ralenti que l'arrière du casque à heurté le sol... et BIM le vélo qui me retombe sur la gueule. Et c'est bien là la problème. Ouille, je pisse du sang. MERDEUHHHHH.

Rapide état des lieux, je saigne au niveau de la tempe gauche. Le reste, ça a l'air d'aller. Le vélo semble ne pas avoir de souci. Je sors le téléphone pour observer ma blessure... Ouaip, une belle coupure quand même. Je me rince la tête avec de l'eau, et essaie d'enlever le sang qui coule dans les lunettes de soleil. Va falloir aller voir ça en pharmacie bordel. Je m'arrête auprès d'un couple de randonneurs un peu plus bas, après avoir poussé le vélo un court moment (j'ai totalement perdu confiance dans mon pilotage, et on va éviter la sur-chute !)... ils me confirment que c'est bien coupé, mais que ça ne parait pas profond. Alors je récupère la bleue de Méribel, et reprends les deux remontées mécaniques vers la Tougnette. Ca m'a laissé le temps de regarder sur mon téléphone les horaires d'ouverture des pharmacies du coin. J'aurais plus de chance côté Saint Martin, alors c'est là bas que je descends.

Arrivé à Saint Martin, je suis pris en charge par un pharmacien bien sympa, avec qui je parle VTT. Il finira par ne me poser qu'un pansement protecteur, avec la transpiration même les strips ne collent pas (et en effet, tout se rouvrira sous la douche une fois arrivé à l'hotel ce soir). Petite chute de tension, ça m'arrive dans ces circonstances, alors je n'hésite pas à m'allonger par terre à l'arrache le temps de reprendre mes esprits, pour ne pas tomber dans les pommes !

Une fois qu'il m'a rafistolé, il ne me reste plus qu'à rentrer. De petits trouble ophtalmiques me prennent dans les remontées mécaniques vers la Tougnette. Je ferme les yeux en attendant le sommet, et ça passera vite... ce n'est qu'une réaction habituelle de mon corps à ce type de gadin.

Je prends la verte direction les Menuires, de manière prudente bien sur. Ayant bien mangé et bien bu de l'eau sur conseil du pharmacien, je me sens en fait encore très bien une fois arrivé en bas. Et comme ma blessure ne saigne plus et ne me gêne pas plus que ça... Je me paierai le luxe de me refaire une dernière remontée / redescente sur cette verte joueuse, sauteuse, agréable !

Cette histoire se termine avec des strips sur le front, un bon mal à l'épaule, un petit mal de cou... lequel se transformera, bizarrement, en torticoli 4 jours plus tard, lorsque le froid fera son retour. Entorse cervicale.

Conclusions - le VTT DH c'est vraiment top, mais il faut s'attendre à quelques petits pépins de matériel et physiques...