Trirhena 2018 - A l'approche du départ
J'en ai pas mal parlé ici récemment... je me suis inscrit au Trirhéna, un BRM 1000km à (très) gros dénivelé, réparti entre Jura suisse, montagnes allemandes en forêt noire, et Vosges françaises.
Ce mardi 14 aout à midi, resto en famille. Un bon burger-bière en profitant du moment avant de grimper dans la voiture et de faire les quelques 4h de route, presque, à cause de bouchons.
Je dois commencer ici la longue liste des remerciements avec Amandine - sans elle je n'aurais jamais pu participer au Trirhena. Garder les enfants pendant 4 jours d'absence, adapter le calendrier familial pour les vacance d'été, me laisser de la flexibilité et du temps pour m'entrainer depuis quelques mois... MERCI !
Arrivé à Mulhouse, je passe au club-house du CCK pour récupérer mon sac, ma plaque de cadre. Les 'rencontres' et retrouvailles commencent. C'est toujours un vrai plaisir de venir à un évènement organisé par le CCK ici à Kingerhseim - les alsaciens savent recevoir leur monde !
Vanessa me remet mon carton jaune de BRM, avec sa gentillesse légendaire. Pascal est encore au four et au moulin, lui qui porte le chapeau de 'chef', maitre-organisateur de ce '1000' gargantuesque, mais qui y participe également en tant que sportif ! Le reste des volontaires est là, et bien là. Je ne peux que les remercier une nouvelle fois de leur accueil phénoménal. On sait qu'ils sont ici en tant qu'amateurs de cyclisme tout comme nous, mais ça va bien au-delà. Ils sont impliqués de manière personnelle, prenant sur leur temps libre pour venir s'occuper de nous. A chacun des ravitos (et j'en parlerais dans des articles ultérieurs), on nous a bichonné: pas besoin de se lever pour aller chercher à manger, ils vous font vous asseoir et prennent commande. Leurs applaudissements et encouragements font également partie de la marque 'CCK', ce sont de vrais encouragements, pas feints. Il savent aussi qu'il faut aller loin dans l'effort et la douleur pour finir un Trirhéna. UN GRAND MERCI A EUX !
Après avoir discuté un bon moment, je file à l'hotel. Garé devant l'hotel, je n'ai même pas le temps d'aller chercher les clés que je retombe dans de longues discussions passionnées avec notamment deux cyclistes de Rouen. Je profite de leur expérience notamment sur le sujet 'comment dormir dehors au mieux', qui est l'une des questions qui me stresse le plus sur ce BRM.
Pourquoi dormir dehors, me direz vous ? Et ce n'est pas une question idiote du tout ! Dejà, dormir à l'hotel sur le parcours voudrait probablement dire réserver à l'avance, et donc être 'obligé' de s'arrêter à un endroit précis. Or, on peut être en avance, ou en retard, sur le timing prévu. Ensuite, et surtout, pour finir ces 1000km dans les délais de 75h... il ne faut pas trop dormir ! C'est fait pour être une aventure, où 3 jours sont compressés dans l'espace temps de ce qui ressemble à une seule longue journée. Chaque minute est comptée, de la minute passée à pédaler bien sur, en passant par la minute de dodo, ou la pause sur le bord de la route.
Voilà Yann, mon coloc' pour la nuit à l'hotel. On récupère les clés, on discute encore pas mal de toutes ces questions... probablement aussi une manière d'évacuer le stress. Puis on part manger au resto avec une trentaine des 69 participants qui s'élanceront demain. Super ambiance: je retrouve aussi avec plaisir le duo belge Alain/Miguel, les inséparables, et aussi Jean Luc, avait qui j'avais fait 90% du BRM 300 il y a quelques mois. Un vrai plaisir d'échanger avec toutes ces têtes connues ou fraichement rencontrées.
Le repas finit, on rentre à l'hotel. Débute alors une longue nuit à ne pas réussir à dormir... ça me prendra peut être 2h, tellement je cogite pour demain !
3h de dodo plus tard, 4h30 il est temps de se lever. C'est 'jour de match' ! L'excitation est au maximum, surtout en arrivant au club-house, où on nous sert un petit déjeuner, avant le briefing de Pascal 'Bridou' à 6h45. Il nous rappelle certains aspects sur ce BRM, nous souhaite bonne chance sur cette aventure, et souligne le besoin de prudence une dernière fois.
Les dernières minutes me permettent de discuter ici et là avec Régis, Bruno, de rencontrer Patrick, cyclo parisien au long cours, et de bien nombreux autres !
Photos officielles CCK
7h du matin, la première des trois 'vagues' de départ s'élance. Ce départ se fait en trois groupes notamment pour éviter un trop gros peloton, qui gênerait le trafic automobile. 7h05, seconde vague de départ. Yann part devant, je lui crie bonne chance également. Je file chercher mon vélo, fait une photo où deux, et retrouve Valex & Jean Luc, notamment, alors que Bridou décompte le départ tout en nous filmant. Puis c'est l'instant magique.... on y va !!!
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