1er aout 2016 - Grand Colombier par les lacets
174km en 6h56, D+ 2930m, coef 1.68
Météo exceptionnelle: soleil, peu de chaleur, peu de vent.
Le 1er aout, c'est ferié en Suisse, pour la fête nationale. J'ai donc une journée de libre. Mais j'avoue, peu d'idées pour choisir un parcours, et peu de motivation aussi. J'en ai un peu 'marre' de toujours faire les même parcours, et pour prendre la voiture avec le vélo dans le coffre, il faut se lever très tôt et en ce moment, j'ai besoin de sommeil ! Une seule petite idée en tête, la possibilité d'aller rouler sur les routes du récent Tour de France pour profiter des peintures au sol, qui ajoutent un charme certain à ces grimpées 'légendaires'.
La veille au soir, Patrick soumet l'idée à tout un groupe d'aller faire le Grand Colombier mardi (2 aout), via les réseaux sociaux. Je lui indique que le 2, c'est mort pour moi, mais le 1er, c'est OK et que justement j'y songeais. Ni une, ni deux, le RDV est pris pour le lendemain matin à 7h.
Départ à 7h, il fait très frais... les manchettes ne sont pas de trop. Mais moi qui n'aime pas les grosses chaleurs, je me réjouis d'une longue sortie sans atteindre les 30-32° comme ça a été le cas récemment.
La piste cyclable jusqu'aux portes de Dardagny est vite avalée. Un bout en Suisse jusqu'à Chancy, et on récupère le côté français à Valleiry.
On prend à droite pour filer sur Vulbens, les gorges du Rhône (côté opposé au Fort l'Ecluse) et la remontée sur Clarafond. Après un petit crochet par le rond point de l'autoroute, histoire de varier un peu de mes passages habituels ici, on prend la descente très roulante de Vanzy.
Avant d'avoir eu le temps de dire ouf, on est dans le val des Usses, sur la route de Frangy, et aux portes de Seyssel (côté Haute Savoie), où nous faisons la pause café.
Puis on reprend la route. Plutôt que de remonter côté Ain pour longer les contreforts du Jura et atteindre Culoz, nous allons filer tout droit sur Serrières en Chautagne, une route que j'aime bien car ultra roulante, très facile. Quelques rares grappes de cyclo repris ici et là, faut dire qu'on tourne à 35-37km/h... ça semble facile avec Patrick, qui tourne aussi bien que l'horlogerie suisse belge.
A Ruffieux, on embranche à droite. Encore quelques kilomètres rapides en franchissant le Rhône, puis nous voilà à Culoz... c'est ici que commence le plat principal de la journée, le Grand Colombier, par les célèbrissimes lacets de Culoz !
Les 'Yates you can' et autres marques de peinture à la gloire des Bardet, Mollema et autres cadors du peloton professionnel se succèdent, alors que nous grimpons péniblement les premiers kilomètres, particulièrement pentus.
Patrick semble facile, d'ailleurs il accélèrera une fois ou deux pour prendre une photo à l'occasion, avant de m'attendre. Tout pareil, après avoir franchi la série de courts lacets, la route replate, et je mettrais un long moment à lui revenir dessus, alors que je le retrouve en pleine discussion avec un compatriote belge (qui se plaint de la pente, mais ne mettre que 3-4min de plus que nous pour atteindre le sommet).
Reste à prendre à gauche pour trouver la longue portion rectiligne, qui se termine par une belle rampe à 14%, avant le replat de la Sapette, la sortie des bois, le passage de la barrière canadienne, et la dernière portion irrégulière avec paysages sublimes sur la droite.
Et le virage à gauche... on y est !
Un couple de vaudois en camping-car nous remplira gentiment un bidon d'eau, avant que nous partions dans la descente sur Lochieu. Il fait froid dans les bois... ça fait du bien.
Rapide pause au lavoir de Brénaz pour remplir un bidon... et on enquille doucement, mais bien régulièrement les 9km de remontée sur le col de Richemont. Les jambes commencent pour ma part à montrer quelques signes de faiblesse, mais... on tient le bon bout.
Car une fois arrivés au sommet, on a vraiment fait le plus dur. Longue descente, magnifique et rapide sur Injoux, aux portes de Billiat, où nous attend encore une belle descente sur Bellegarde.
L'axe majeur Bellegarde-Fort l'Ecluse-Pays de Gex est fermé dans le sens inverse pour cause de travaux jusqu'à avril 2017, mais dans notre sens, ça circule. C'est donc la première fois que je me frotte à cette grimpée, que j'ai jusqu'à aujourd'hui toujours évitée, car bien trop circulante.
J'ai finalement beaucoup de plaisir à la découvrir dans ce sens de circulation, et à me rendre compte qu'elle est en fait très roulante ! 4% la plupart du temps, et un bitume nickel, ça roule super bien.
Courte pause photo sous le Fort l'Ecluse, puis on finit la remontée sur Collonges, où j'habiterais dans quelques mois... avant de filer tout droit sur les bosses menant jusqu'à Crozet.
Une petite mousse 'Vélosophe' bien sympathique chez Patrick, puis, puisque je suis là, je termine par la montée au télécabine de Crozet.
Je manque encore un peu de régularité, et le coup de pédale en montée n'est pas au top, mais la forme revient doucement. Ca annonce de belles sorties en aout.
Le lien vers l'article Velogessien.