23 octobre 2023 - Gravel Esterel mortel

84km en 5h24, D+ 1806m, coef 2.14

Météo: douceur, vent léger... top pour fin octobre

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Le massif de l'Esterel, j'y ai dejà gouté une fois en vélo de route en 2016, sur des routes cabossées, puis une seconde en gravel plus récemment, en 2021. Un super terrain à explorer à deux roues, alors je remets le couvert pour cette seconde journée en vacances en famille au-dessus de Villeneuve Loubet. Comme la dernière fois, je m'approche en voiture, en me garant à Mandelieu la Napoule, dans la même rue que la dernière fois aussi. Départ le long de la mer, il y a un peu de vent et de grisaille, mais les conditions sont top.

Je quitte rapidement le bord de mer en montant à droite vers l'hotel Imperial Bay. Puis la route passe une petite épingle et monte. Bientôt voila le caillou qui prend le dessus sur le bitume, c'est parti pour une belle section de grimpée, qui m'emmène au collet de l'Autel (altitude 120m). Je pensais ce col situé à l'endroit où la montée forme une cassure, avec intersection, mais non je l'avais deja franchi en contrebas. Je tourne donc à gauche à l'intesection; encore un bout de montée avec vue dégagée non plus sur la mer, mais sur le massif intérieur. Puis c'est en descente, prudente que j'atteins le collet de Monges, franchi il y a deux ans.

Petit topo justement sur les descentes. J'ai changé un pneu défectueux sur le gravel cet été. J'ai donc un pneu à moyens crampons à l'arrière, et un pneu d'une autre marque, à petits crampons devant... du coup en descente il ne faut pas trop virer ni rouler trop vite... bref, dans l'esprit, "c'est pas du VTT"...

Ensuite, c'est le même tracé que ma dernière fois ici, et je m'en rappelle finalement assez bien. D'abord la piste caillouteuse jaunatre qui replate, un court bout de montée à droite, où je suis obligé de passer sous une barrière, dressée pour empêcher les véhicules de passer, puis une partie assez plate et roulante, qui me fait rejoindre le bitume cabossé plus loin, au col de la Cadière.

Ca remonte un petit coup, puis la route serpente à flanc de colline sur ce bitume en état déplorable, quelque part en route et piste 4*4, pour atteindre le col des Trois Termes (non sans passer à l'endroit d'où je me rappelle avoir fait un aller-retour typé VTT en vélo gravel l'an dernier, pour aller chercher le col des Replats en contrebas de la piste.

Au col des Trois Termes, j'avais prévu d'aller chercher la Baisse des Pourraques, où je savais qu'il faudrait un peu pousser voir porter le vélo, en aller retour depuis la maison forestière. Seulement une fois sur place je vois un gros panneau interdisant clairement le franchissement, aux cyclistes et marcheurs inclus. J'essaierai bien un petit aller-retour un peu plus loin, mais le chemin est très cassant... sans compter qu'une fois arrivé à une citerne, je me rends compte que j'ai raté le chemin plus pentu, plus cassant, encore moins 'roulant' qui monte sur la droite à la montée... du coup je laisse tomber, et reviens en arrière sans chercher à pousser plus loin.

Au moment où je repasse la barrière et le panneau indiquant l'interdiction, je crois un marcheur qui s'engage sur ce sentier... petite déception et semi hésitation... mais je me dis que j'ai suffisamment de route à faire aujourd'hui, alors j'amorçe la descente à gauche des Trois Termes, pour passer la Baisse du Verre (dejà passée, dans le même sens il y a deux ans) en descente.  Descente au ralenti, ici aussi ça passerait mieux, et plus vite, en VTT.

Puis je me perds un peu, et rate l'embranchement sur la piste menant à la Baisse du Sablier. Je reviens en arrière, tente un raccourci, ça ne passe pas, alors encore demi-tour, pour retrouver le virage d'où j'avais manqué la bifurcation. Paysages sympas en franchissant cette Baisse du Sablier en descente !

Plus loin, je récupère la route vers Pont Saint Jean, et tourne à gauche. D'ici j'ai pas mal de bitume à couvrir, pour rallier le col de Testanier, par Saint Jean de Cannes et le col du Logis de Paris. Arrivé au col de Testanier, je tourne à gauche pour retrouver le bitume déterioré en direction du Mont Vinaigre. Un coin bien connu, donc quelques marcheurs ici, je n'en avais vu que très peu depuis le début.

Je passe à proximité de ces 'arbres blancs', vidés de leur écorce, au look un peu étrange. Puis le bitume se dégrade progressivement après la bifurcation à gauche, en direction du Mont Vinaigre, et des deux tours sommitales. Cette montée est un peu longue, mais superbe aussi. De très bons souvenirs aussi même si j'en bave un peu. Au sommet, je vais cette fois en direction de l'antenne/tour blanche, à gauche. Paysages à couper le souffle, bien sympa ce lieu. Puis demi-tour, descente, et je repars en direction du col de l'Aire de l'Olivier... un coin que je connais dejà.

Plus loin, je tourne à gauche et retrouve une piste au caillou assez cassant. Je croise quelques VTT à assistance électrique et deux randonneurs. Sinon, la montagne est pour moi, et moi seul. Le panard.

Le col du Truc de Michel (altitude 390m), je ne l'avais pas encore franchi. C'est en descente aussi que j'arrive à la Baisse de Massacon (altitude 402m). Une descente un peu trop caillouteuse pour vraiment en profiter en gravel. Mais ça passe, et ça passe bien. Les paysages sur ma droite principalement, de la tuerie.

Petite pause en descente à la Baisse Violette (altitude 362m), pour prendre la photo de la citerne au niveau du col. Odeurs de Provence, la garrigue et les herbes aromatiques... Et encore un bout de descente à venir.

Puis le col des Suvières (altitude 252m), celui-ci faudra que je revoie mes notes pour me rappeler si je l'avais dejà franchi auparavant. Puis un passage en faux-plat, principalement descendant, bien sympa ici. C'est la longue piste caillouteuse de la Baisse de la Grosse Vache, je me rappelle y être passé il y a deux ans, mais c'était plus cassant à l'époque, moins roulant du coup. Puis arrivé à une grande bifurcation, je retombe sur un petit chemin à gauche, en direction du lac de l'Ecureuil. Ca c'est une belle découverte. Un coin paumé, et un petit lac perdu, où je croise deux petits groupes de VTTAE. C'est dans cette zone je franchi le col des Maures (altitude 164m).

Plutôt que de continuer sur la très belle et large piste qui mène à la Belle Barbe, juste après avoir franchi le lit assêché d'un torrent, je tourne à gauche. Un single trail m'emmène à rebrousse poil de ma direction intiale. C'est en direction du col des Lentisques, que je ne franchirai pas aujourd'hui. D'abord un superbe single trail au milieu des arbres, avec les couleur automnales. Puis la montée prend un peu de pente, et surtout le single se dégrade, ça devient impraticable en gravel... même en VTT ça serait tendu en montée je crois !

Du coup je vais pousser un long moment, alterner parfois en selle (mais pas énorme) jusqu'à ce que je retrouve le bitume juste à quelques encablures des Lentisques, où j'amorçe une longue descente à droite. Sur cette route bitumée, le col de l'Evêque et la Baisse de l'Aire ne me rappellent rien... pourtant j'étais bien passé ici en 2016.

Un bout de remontée sur le bitume à gauche, puis je bascule au niveau d'un virage à gauche. Quittant le bitume, j'entre de nouveau sur une piste, ça sera mon dernier morceau de caillou du jour. La Baisse de Théole (altitude 127m) est le premier de trois cols à franchir en aller-retour depuis ici. Mais surtout (à vérifier une fois que j'aurai refait les comptes !), sans m'en rendre compte, je franchis ici mon 1000ème col distinct auprès du Club des Cent Cols.

Encore un bout de montée/descente avec vue sur la mer et le pont d'Agay en contrebas, puis ça remonte un coup sec, sur piste cassante. Un mini bout de descente, et dans le creux le col du Rendez Vous (altitude 166m). Celui-ci, j'avais essayé de m'y rendre il y a deux ans, mais il m'avait paru inaccessible depuis le bas, d'où mon parcours aujourd'hui, qui m'y fait arriver par l'intérieur des terres cette fois.

Descente, remontée un peu pentue, les jambes faisant un peu défaut à ce stade de la journée, pour atteindre le Pas du Prince (altitude 200m), un col en soi sans trop d'intérêt. D'ici, demi-tour en descente. Je profite de mon passage ici pour m'arrêter et prendre en photo le joli pont arc-bouté à fleur de mer vers Agay... pour repartir et me rendre compte que j'ai crevé de l'avant ! Zut... je faisais gaffe depuis le début de la journée, et c'est sur le dernier kilomètre de piste forestière caillouteuse de la journée que je crève.

Prudence totale pour réparer, je n'ai qu'une chambre de rechange, et oublié les rustines au cas ou... faut pas se foirer. Heureusement, ça ira. Par prudence, je pousse le vélo pour sortir de ce dernier bout de piste. Une fois sur le bitume, je remonte en selle et constate avec soulagement que ça semble tenir.

Ah oui, et ne pas oublier ce petit aller-retour en contrebas de la route pour aller chercher le col du Caneiret (altitude 115m), avant de passer la section de route bitumée, mais fermée au trafic, le sentier des senteurs, où pas mal de familles se baladent. Longue descente prudente, et je retrouve le bord de mer plus bas. D'ici, compter une quinzaine de bornes de route longeant la mer pour retrouver la voiture à Mandelieu, non sans me paumer un peu dans la ville, un peu au même endroit qu'il y a deux ans !

Une belle journée un peu crevante, secouante, mais dans un massif que j'affectionne vraiment.