17 aout 2012 - Grands cols des Alpes !
155kms en 8h48, D+ 4144m, coef 2,67
Météo: soleil, canicule
Grand cols alpins au programme aujourd'hui... ici le premier: la Madeleine
Le départ du jour s'effectue devant la vasque olympique des JO d'Albertville 2012, devant la halle olympique d'Albertville. Il est 4h40 du matin et je sors d'une quasi nuit-blanche dans un petit hotel proche. Le but était de partir tôt d'Albertville à vélo, direction Serre Chevalier dans les Hautes Alpes. Mission réussie... sauf qu'à force de tourner et retourner dans ma tête le parcours du jour, et ses (grosses) difficultés, je n'ai pas réussi à trouver le sommeil. Tant pis... un petit dej' rapidement englouti assis dans le coffre de la voiture puis les éclairages sont en place... top départ. Je pars sans jambière et avec un kway... que je retirerai au bout de même pas 5 kilomètres - autrement dit, il fait très très doux !
Un vendredi à une heure pareille, il n'y a évidemment pas un chat sur les routes. Je remonte la rue Commandant Dubois en direction du centre-ville. Après avoir un peu hésité dans le centre, je prend une rue qui m'oriente un peu dans l'autre sens, et rapidement je trouve le pont que je dois emprunter... au bout de 10 petites minutes, me voilà deja sur la D990 qui, je le sais, m'emmène dans la bonne direction dans la vallée de la Tarentaise.
Cette route est très plate et malgré le manque d'éclairage une fois Albertville derrière moi, je me sens en parfaite sécurité... éclairage avant arrière, gilet jaune... les (très) rares voitures qui me doublent s'écartent très largement, aucun souci. Je croiserai deux jeunes en VTT qui roulent dans le sens contraire... je ne leur demanderai pas où ils vont comme ça mais je suis surpris d'en croiser si tôt... mais sans éclairage, il est sur qu'ils ne quittent pas leur village (éclairé, lui) !
Je ne suis plus exactement sur de l'endroit où je dois passer sur/sous l'autoroute, c'est donc au niveau de la Bathie que je prends à droite la D66. Je traverse la vallée, ici assez étroite, de part en part. En arrivant devant le versant opposé, la route s'élève et tourne à gauche. Je savais qu'il y aurait une bosse ici, mais je m'inquiète un peu en constatant qu'elle est plus longue que prévue (peut être 2-3kms?) et surtout plus pentue que prévue... il fait noir et mon compteur n'est pas éclairé, mais il doit y avoir au moins du 9-10% ! Mais bon, je me sais dans la bonne direction donc tout va bien. En redescendant prudamment sur St Paul sur Isère, j'ai la confirmation que je suis sur le bon parcours. Je m'étais noté sur l'itinéraire papier de ne 'pas retraverser l'autoroute' ici, mais ne trouvant pas d'autre route, je le fais quand même. Je me trouve désormais sur une route presque irréelle: le long de l'autoroute, juste de l'autre côté de la glissière de sécurité, ou presque, dans le sens contraire. Je suis régulièrement aveuglé par les phares des véhicules qui viennent en sens contraire sur l'autoroute. Puis j'arrive peu après à Feissons sur Isère, où je le sais, débute la première difficulté du jour: le mythique col de la Madeleine.
Je traverse une dernière fois en passant au-dessus de l'autoroute, puis la route commence à grimper sur la gauche. Rapidement, j'arrive au croisement de la D66 / D213: top chrono pour la grimpée de ce premier col hors catégorie ! Voila deja plus d'une heure que je j'ai quitté Albertville (22kms roulés), et il fait encore nuit noire.
Un profil très irrégulier: début difficile, puis portion plus accessible, au milieu ça remonte fort, ça s'adoucit sur 2,5kms puis ça termine relativement fort sur les derniers kilomètres... Par contre je ne comprends pas, ce n'est pas la D94 mais bien la D213 que j'ai grimpée !?
Les premières rampes de cette ascension sont difficiles. Ca monte souvent au-delà des 9%, parfois 10%. Lorsque la route monte à droite, avec la montagne sur ma gauche, c'est très costaud... et puis après les lacets, lorsque j'ai la montagne sur ma droite, souvent, la pente est moins méchante. Mais cela ne s'avèrera vrai que sur les 3-4 premiers lacets. Le ciel commence à s'éclairer doucement alors que j'approche de la première partie moins difficile de cette ascension.
Puis en quelques minutes... il fait jour ! Le jour se lève aussi vite qu'il se couche en montagne... et je me paye donc le luxe d'un lever de soleil sur les pentes de ce col célébrissime. Seul bien entendu, puisqu'en dehors d'une dizaine de véhicules croisés sur les 2h08 d'ascension jusqu'au col (dont 4 camions transportant des cuves que j'imagine pleines de lait de vaches de montagne !), je ne croiserai absolument personne... et pas un seul cyclo non plus.
Passage par Bonneval
Je commence dès à présent à beaucoup boire, et à m'alimenter... je sais que la prise de liquide et de solide va déterminer pour la suite ma capacité à boucler ce parcours difficile. Puis je prends le temps de lever la tête et de profiter de cette belle vallée 'pour moi tout seul' à un horaire si avancé... tout en gardant, toujours, un oeil sur le compteur... ne surtout pas faire monter la fréquence cardiaque au-dessus des 170BPM pendant trop longtemps (même si cela arrive sur une relance, ou un passage plus pentu)...
J'ai droit à un court replat et à une courte redescente avant d'arriver dans la seconde portion plus difficile de cette montée, qui me verra traverser les villages de la Thuile et Celliers...
Peu avant Celliers... la pente reprend du pourcentage !
Entrée dans Celliers
Les sensations sont très bonnes aujourd'hui... heureusement. Après avoir traversé Celliers, la route monte encore forte, et je peux rapidement observer le village derrière moi... deja si bas ! Avec une telle pente, on prend de l'altitude rapidement ! Et là, grand spectacle... la vallée s'élargit peu à peu, et offre ses versants au soleil levant. Je m'apprête pour la première fois de la journée à rouler au soleil !
Sur le point de franchir la limite ombre / soleil
Mon ombre s'allonge loin devant moi... je roule donc plein ouest pendant un moment. Les pourcentages continuent d'osciller entre 8 et 10%... j'alterne passage assis et passages en danseuse, pour épargner mon arrière train pour plus tard dans la journée, mais aussi pour me délier les jambes et travailler la position debout sur les pédales, toujours bien utile pour relaxer le dos et passer les portions trop pentues.
Puis rapidement, je traverse un tout petit pont qui permet à la route de passer au-dessus d'un beau torrent. Je comprends tout de suite qu'il s'agit du pont donc Jean Philippe parlait sur son site - je sais qu'il annonce un gros replat ! Et effectivement, une fois franchi, le versant de la montagne auquel la route s'accroche permet un long replat où je peux passer un braquet plus difficile.
Plus loin, on se rapproche du 'fond de vallée'. Comme souvent dans les cols, peut être notamment les grands cols alpins, il faut s'attendre à un bon coup de cul sur la fin de l'ascension pour grimper du fond de vallée (en terme horizontal, pas vertical !) au col à proprement parler. Et la dernière portion de 4-5kms sur le profil ci-dessus le confirmait de toutes façons: il va falloir redescendre les vitesses pour terminer cette montée. Je repasse sur le 30*24 (que j'aurai utilisé presque plus que le 30*28 sur cette ascension) pour terminer le travail...
Et enfin le col se dévoile à mes yeux... là bas à gauche
Effectivement, il me reste une série de 6 lacets pour arriver au sommet. Ici de nouveau, la pente et les lacets permettent de voir sous-soi le chemin parcouru... on en prend plein les yeux !
Le dernier virage...
Puis la dernière ligne droite, plate ou presque, se déroule devant moi. Je fais tomber une dent ou deux et accélère... me voila enfin arrivé au terme de mes 26kms de montée, au col de la Madeleine (altitude 1993m).
Comme l'indique le panneau sur la photo ci-dessus, j'ai maintenant 20kms de descente devant moi. C'est dans cette descente que je croiserai les premiers vélos du jour... et j'en verrai encore beaucoup notamment sur les pentes du Galibier. La chaussée est mauvaise sur ce versant de la montagne, et comme il s'agit d'une descente assez rapide par moments, j'ai pris peu de photos avant de retomber sur la Chambre.
Sur la photo ci-dessus, on distingue quand même la montée vers le col du Glandon (au milieu), et on devine sur la gauche la vallée qui monte sur St Jean/St Sorlin d'Arves et le col de la Croix de Fer. Tout à gauche de la photo... les aiguilles d'Arves.
Je m'arrête à Longchamps dans la descente où j'ai aperçu une fontaine d'eau potable... nickel. Puis je me laisse glisser jusqu'à la Chambre, sur le plancher des vaches au milieu de la vallée de la Maurienne.
St Etienne de Cuines en bas... et la vallée qui mène au difficile col du Glandon... où j'étais monté récemmment !
Ambiance Tour de France à la Chambre... il ne me reste plus qu'à suivre la direction de St Michel de Maurienne...
Me voila de nouveau sur du plat. Du plat assez vallonné à vrai dire ! Il commence à faire chaud alors que j'avance doucement sur la D1006. Je prends un bout de D906 et j'entre dans St Jean de Maurienne. Puis j'en ressors plus loin en aperçevant sur ma gauche les premières pentes du col du Mollard, au-dessus de Villargondran, que j'avais grimpées récemment aussi.
Puis j'emprunte à nouveau la D1006 qui longe l'autoroute de la Maurienne. Cette D1006 est assez fréquentée, et cela + le soleil + la pollution toujours omniprésente dans cette vallée peu 'aérée' ne rendent pas cette portion très intéressante. Sans compter que les jambes commencent un peu à 'piquer' ! Au loin devant moi, un cyclo semble rouler au même rythme que moi... je m'occupe l'esprit en le regardant au loin devant et en essayant de comprendre si je lui reprends du temps, ou le contraire.
C'est assez fatigué, deja, que j'arrive à St Michel de Maurienne. Je tourne à droite pour emprunter la D902. Après avoir traversé le pont, l'étroit tunnel sous l'autoroute indique le début de l'ascension du col du Télégraphe: environ 12kms de montée que j'avais sous-estimés en terme de difficulté.
Au début, je double une dizaine de cyclistes, certains sportifs, certains 'plus touristes que sportifs', éparpillés sur les premiers kilomètres de la pente. Puis l'effort devient plus difficile après les Seignières. La pente me semble plus difficile, et il fait maintenant très chaud. Et puis les kilomètres passés commencent à faire lourd dans les chaussettes. Au 6ème kilomètre, je me fais doubler par Amandine qui rejoint Serre Chevalier en voiture... l'occasion d'une pause de 10 minutes, la seule longue pause de la journée, pour notamment remplir les bidons d'eau et manger un morceau en discutant.
Puis je me remets en selle... cette pause m'a fait du bien, mais je sens que les jambes ne sont plus aussi efficaces. Je roule désormais principalement en 30*28, et les relances en 30*24 ou moins, en danseuse, se font plus rares.
Doucement mais surement, la route émerge de la forêt. C'est maintenant moi qui me fait doubler par quelques cyclistes, qui sont clairement meilleurs, ou moins fatigués, que moi ! Je ne cherche jamais à m'accrocher à leurs roues, j'ai encore trop de chemin devant moi pour m'accorder ce genre de fantaisie.
Petit coup d'oeil à droite, sur la vallée de la Maurienne que je m'apprête à quitter
Il fait CHAUD ! Maintenant qu'il n'y a presque plus d'ombre, ça devient limite. Les 2 derniers kilomètres d'ascension me seront un peu plus difficiles. Puisque je me suis arrêté à 6kms du sommet, je ne ferai pas de pause, ni même pour la photo (au vu du monde devant le panneau, c'est pas la peine !) au niveau du col du Télégraphe (altitude 1566m).
M'y voila ! Une première pour moi au niveau de ce col mythique !
... et enfin un bout de descente
Je poursuis ma route via la courte descente sur Valloire. Je ne suis plus passé ici depuis des années... et bien sur, jamais à vélo ! Je passe le Col (altitude 1522m) auparavant, en descente. Moi qui croyais me rappeller que Valloire était un petit village... c'est en fait grand ! Et bien situé, mais...
... malheureusement, surpeuplé en ce vendredi après midi ensoleillé. Je dois presque descendre de mon vélo pour traverser la rue principale, bondée de passants.
Après avoir traversé la rue principale, je sors de Valloire toujours par la D902. A la sortie du village, après 'le rond point à la vache' (ceux qui connaissent savent duquel je parle... il y a une statue de vache au milieu du rond point !), c'est un très méchant raidard rectiligne que je dois affronter, par des températures caniculaires. Je dois vraiment m'employer sur ce passage, qui aura représenté la 'goutte qui fait déborder le vase'. Arrivé en haut de ce raidard, je ne pourrai plus rouler au-dessus de mon 30*28 'tout à gauche', ou peu. La route, comme prévu, devient très rectiligne. J'avais évidemment étudié le parcours et savais à quoi ressemblait cette dernière montée: le Galibier par son côté difficile, c'est quelque chose ! Alors par de telles températures... no comment !
J'ai à ce stade deja franchi la première partie de l'ascension, le col du Télégraphe: je me trouve donc sur le 'replat', la seconde partie en vert sur ce profil...
Plus loin je passe à Les Verneys, un petit village. Je laisse le golf sur ma droite et me concentre sur mon effort. Je ne me suis pas arrêté à Valloire, ni même pour remplir mes bidons, et je sais que j'ai pris un risque en adoptant cette stratégie. Mais je savais aussi que m'arrêter pour remplir les bidons voulait aussi dire, devoir repartir et honnêtement vu mon niveau de fatigue et la chaleur, je préfère continuer à rouler alors qu'il n'est 'même pas' midi et donc que le mercure va encore grimper dans les heures à venir !
Je me fais encore doubler par 2-3 cyclos nettement plus rapides que moi... je me rassure en me disant que tous n'ont pas fait la Madeleine avant... une manière d'essayer de positiver et de garder le moral... car désormais, c'est dans la tête que ça se joue ! Cette partie rectiligne jusqu'à Plan Lachat est interminable. La pente est souvent autour de 7-8%, mais sous 35° et vu l'état des jambes, ça parait plus méchant !
Puis enfin, me voilà à Plan Lachat, aux alentours de 1960m d'altitude. C'est un des lieux importants, connus des cyclos, sur le Galibier. C'est le 'fond de vallée' dont je parlais à propos du col de la Madeleine également, un endroit où les portions plus plates se terminent et où il faut grimper. Et ça va grimper fort désormais, quasiment en permanence, jusqu'au sommet, environ 700m plus haut en altitude (pour environ 8kms de route à parcourir). Ici, je vais faire une pause. Nécessaire puisque je viens de voir une fontaine (non potable) à proximité d'un restaurant. C'est l'occasion de me refroidir la tête avec de l'eau bien fraiche, de m'alimenter un peu, de respirer un coup... et de repartir dans la partie la plus mythique de ce géant des Alpes !
Les premières rampes, après le (si attendu... et craint !) virage à 180° à droite, sont autour de 10%. Mais grâce à la pause que je viens de faire, qui m'a permis de me rafraichir, ça passe relativement bien. Voila peut être 10 ans que je voulais grimper par ce côté, et c'est MAINTENANT que ça se passe... alors il faut profiter de chaque mètre !
J'arrive même plus ou moins rouler à un rythme qui me convient... le coup de pédale n'est plus très frais mais ça va mieux. Je comprends rapidement que c'est principalement parce qu'il y a plus d'air ici qu'il n'y en avait au fond de la vallée avant Plan Lachat. Donc il fait moins étouffant... c'est deja ça de pris.
Au-dessus de moi, j'aperçois au loin les Granges du Galibier... dans mon esprit, c'est là haut la fin des pires portions du Galibier ! Ca m'aide à m'accrocher. Seulement, il faut que je m'emploie pour arriver là haut ! Mais après de nombreux coups de pédales difficiles, m'y voila enfin. Et ici se dévoile la suite du menu... je suis encore bien loin d'être arrivé ! Mais je vois le col, là haut encore loin. Les bornes kilométriques passent doucement à ma droite... 5, 4 kilomètres...
Arrivée au hameau des Granges...
A 3 kilomètres (environ) du col, je m'accorde une pause à l'endroit où se trouve, selon moi, le Collet du Plan Nicolas (altitude 2406m)... mon 8è col franchi au-delà des 2000m d'altitude ! Cette pause me permet de m'alimenter une dernière fois, de vider le peu d'eau qu'il me restait dans les gourdes, et de respirer un peu... tout en profitant du panorama EXCEPTIONNEL. Puis je remonte en selle. Une dernière fois !
Deux virages plus loin... je vois de nouveau le col devant moi, encore bien au-dessus de ma tête.
Le Galibier... au milieu de la photo un peu à gauche !
L'effort est difficile. Au moment où je m'embranche sur la route du col en laissant celle du tunnel à ma droite, j'ai un mélange de bonheur, de douleur, de satisfaction, de fatigue... d'épuisement plutôt ! Il me reste les méchantes pentes à 10-11% (jusqu'à 11,8% parait-il !) avant le dernier lacet. Puis ça y est... je le vois, il est juste ici devant moi, ce méchant mais fantastique col du Galibier !
(et le glacier de la Meije qu'on devine derrière !)
Encore 500m et je peux enfin m'arrêter au sommet, point culminant de ma sortie du jour: le col du Galibier (altitude 2642m). Pas malheureux d'être là ! Mon dernier passage ici c'était il y a un an à 6 jours près !
Ma 4è grimpée au Galibier, mais ma première du versant difficile, le versant nord !
Ensuite il ne me reste plus qu'à retomber sur Serre Chevalier, village de Monétier les Bains, via le col du Lautaret. Une descente superbe que je connais maintenant par coeur. Les virages s'enchainent et l'air me fait du bien... les 40° ont été dépassés sur les derniers kilomètres d'ascension !
Le glacier de la Meije au loin...
Redescente de la D1091 direction Briançon: arrivée au village de Monétier les Bains, fin du parcours !
Parcours (carte openrunner 1888718):
Cliquer ici pour visualiser le parcours de manière dynamique
Profil altimétrique:
Numérotés ici: les cols (1) de la Madeleine, (2) du Télégraphe, (3) le Col, (4), le Collet du Plan Nicolas et (5) le Galibier !
Conclusions:
- 4 nouveaux cols franchis, et pas des moindres ! La Madeleine, le Télégraphe... des noms qui font rêver. Et le franchissement du Collet du Plan Nicolas... celui-là veut dire que je n'ai plus que deux cols au-dessus des 2000m pour franchir la barre des 200 cols selon les règles du Club des Cents Cols.
- Je passe enfin la barre des 4000m de D+ cumulé sur une journée. Je m'en étais approché, sans la franchir, il y a environ deux mois au Mont Ventoux... maintenant c'est fait !