22 juin 2019 - Ardéchoise Vélo Marathon
278km, 5300m de D+
Météo: douceur, peu de vent, soleil couvert par moments... des conditions au top
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Voici la grande date, la belle fête annuelle, le bon défi perso de juin: l'AVM !
Je m'y suis préparé au mieux. Je manque de distance, mais j'ai fait un très bon entrainement hivernal notamment depuis l'achat de mon home trainer et mon inscription à Zwift (lire ici). J'ai donc fait de l'intensité, ou du 'qualitatif', pour tomber dans les platitudes du langage cycliste.
RDV chez Brigitte la veille au soir, je n'arrive pas tôt, c'est qu'il y a de la route à faire après le boulot ! Repas en super compagnie, de bons moments entre amis.
Réveil tôt le matin, ça fait mal au ciboulot, mais c'est pour la bonne cause. Les vélos dans la voiture et on va se garer à quelques bornes de St Félicien. Désormais, nous n'avons plus le plan 'VIP' de Brigitte, qui nous permettait de nous garer à proximité directe du départ dans le centre du village; désormais il faut faire comme tout le monde, se garer dans un des parkings dans un champs, et... rallier le départ à vélo.
L'excitation est palpable, comme toujours. Une fois qu'on se quitte avec Brigitte, on est prêts à rentrer dans notre bulle et à en découdre bec et ongles avec le bitume, qui nous emmènera par-delà les collines d'Ardéche pour un sacré moment d'effort sportif, de découverte de soi, et de paysages pas dégueu.
Je retrouve des copains (Yann, Alain, Miguel) dans le sas de départ 'Marathon'; comme nous nous élançons sur le parcours le plus long, on nous donne quelques minutes d'avance sur le départ massif, pour nous donner plus de chances de réussir à passer les barrières horaires. Instants de déconnade avec Yann, que je vois bien trop peu depuis quelques années. Puis il est temps d'y aller. Et alors là, faut pas rigoler, ça va partir sec, paf direct dans le col du Buisson. En franchissant le tapis qui déclenche le chrono pour chacun, je pense au chiffre 10h54. C'est mon record perso de l'an dernier, c'est celui que je reviendrais chaque année pour essayer d'améliorer !
A peine le temps de regarder la montgolfière qui décolle à gauche de la route et j'envoie la sauce ; ça part vite devant et je vois Yann qui a déjà 100m d'avance... non non non, il faut pas que je me laisse distancer bêtement.
La montée du col Buisson forme un bon groupe d'une quinzaine d'unités, ça roule soutenu... très soutenu... le cardio monte très haut dans les tours et il faut serrer les dents. Mais je pédale avec une bonne vélocité, c'est fluide, ça ressemble à ce que j'ai appris à améliorer sur le home trainer ces derniers mois... et je sais que si ce genre d'effort fatigue sur le moment, je ne le paierai pas trop sur le long terme, c'est difficile mais 'maitrisé' autant que possible. Yann serre les dents, et râle que je sorte la gopro pour faire un petit clip vidéo ici et là alors qu'il est à fond :)
Allez, voilà la col du Buisson ; ça c'est fait. La suite va beaucoup ressembler à l'AVM de l'an dernier. C'est à dire un groupe parfaitement désordonné, dont les meilleurs éléments (ou du moins ceux qui se pensent être les meilleurs éléments) pestent et tentent de s'échapper. Si si, je veux bien dire comme on peut voir à la télé sur les épreuves pro, c'est à dire une grosse accélération ici ou là, en se plaçant sur la gauche de la chaussée (la route étant fermée à la circulation), dans le but de décramponner les suceurs de roue. Moi ça me fait doucement rire, non seulement parce qu'on part pour un très long parcours et qu'honnêtement, la différence aura bien le temps de se faire dans les très nombreuses montées à venir... mais aussi, c'est drôle de voir à quel point certains prennent la 'course' au sérieux. Bref.
La descente sur Lamastre sera faite à tombeau ouvert, mais sans relance sèche comme j'avais pu le faire ces deux années passées. La faute à une chaussée partiellement humide des pluies de la nuit précédente. Là encore, certains se mettent en danger inutilement: un costaud type coursier aux gros cuissots part à la faute et va faire un tour dans les hautes herbes à l'extérieur d'un virage, pas loin de la correctionnelle ! Bon je gardais un oeil sur lui depuis quelques minutes, ça se voyait qu'il ne maitrisait pas la descente. Moi je ne suis pas un grand descendeur, mais j'ai l'oeil avisé sur les trajectoires et mon poids fait le reste... la loi de la gravité joue en ma faveur.
A Lamastre, on passe le pont, les drapeaux et le centre ville sous les encouragement d'une foule bien nourrie de villageois et autres bénévoles de la course... avant de prendre le virage à droite et d'enquiller sur les longs faux plats qui nous mèneront au col des Nonnières. J'ai terminé la descente en tête du groupe, je temporise un peu le temps que ça revienne de derrière, puis nous allons prendre des relais désordonnés encore.... on n'est que 4 à passer devant, dont Yann et moi. Puis ça recolle derrière, on doit pas rouler bien vite.
Je me retourne voir si le peloton des cadors du parcours de 220km nous revient dessus... pour le moment rien. Il faut dire que, je ne l'apprendrais que le soir, nous sommes partis non pas avec 10min mais 15min d'avance sur eux, cette année. Forcément, ils mettront plus de temps à nous rattraper.
A 3km du col des Nonnières, le rythme est trop important pour moi... je me décale du milieu du groupe, un peu à gauche, pour que le moment où je lache l'effort ne crée pas une cassure dans le groupe. Puis voilà, je me retrouve au fond tout seul. Yann, lui est resté accroché Bien, ça !
Au fond de moi, une petite voix me dit: ne grilles pas de cartouches maintenant, de toutes façons le peloton va nous reprendre et ça opèrera un regroupement général. Je me rappelle encore de l'an dernier, où j'avais fait la section Le Cheylard - Sardiges à 30km/h sans le moindre effort. Mais là, pas de bol... je fais la descente tout seul, reviens sur un duo et on prend quelques relais quelques bornes avant le Cheylard, puis dès les premiers kilomètres où ça remonte tout doux, je saute. De nouveau solo, et ce jusque loin.
Toute la remontée de cette vallée, je la fais seul. Argh, le peloton n'est pas là pour m'aider... mais que font ils ?! Puis c'est Sardiges, le virage à gauche et l'amorce des kilomètres plus pentus qui mènent à Mezilhac. Au lacet à droite, très visuel et panoramique, Yann est exactement comme l'an dernier, quelques dizaines de mètres devant moi. Je lui reviens dessus et il me fait part d'une petite chute qu'il a fait... en n'étant pas attentif, il a tapé la roue arrière du mec de devant et s'est retrouvé les 4 fers en l'air. Bon, ça a l'air d'aller, alors on roulotte ensemble, et le peloton nous reprend dans le dernier kilomètre avant le col. Mais c'est un bien plus petit peloton, les écarts se créent dejà entre les meilleurs.
Pas de pause pour moi, je n'aperçois pas les robinets des années passées qui me permettaient de remplir un bidon à vitesse TGV. Pas envie de perdre du temps devant les tables du ravito, je bascule sans m'arrêter. Descente rapide, mais mesurée, de l'autre côté. Je distingue Yann un coup pas loin derrière puis il disparait. Dans la montée d'Aizac, 3.8km avec des pentes sérieuses, j'essaie de mouliner. Toujours pas de Yann. Replats qui mènent doucement au pied du col de Moucheyres, j'envoie du lourd et pilote au mieux... et bizarrement c'est là que Yann revient, alors que je pensais être à gros tempo.
Il repart devant dans les Moucheyres, et je bascule bien loin derrière lui je pense... j'ai comme d'habitude fait une montée très moyenne des Moucheyres, un col qui se trouve à un endroit du parcours où je n'ai visiblement pas un super coup de pédale. Je mange un coup en pensant à la longue montée de la Barricaude qui m'attend d'ici 15min.
Grosse descente technique sur Burzet... en gestion tempo, puis voici Burzet (atteint à 30.6 de moyenne depuis le départ!), au pied d'un des deux monstres de la journée avec le col de l'Ardéchoise beaucoup plus tard cet aprem... cette Barricaude fait quasi 13km, elle est régulière, mais il y fait chaud et on y souffre toujours. J'ai repris Yann, et à mi-hauteur, je passe en mode gros plateau pour relancer sur le replat très court, et pars ensuite à l'assaut des 6km restants... en mode moulinette. Je sais que je monte bien là, de-dieu que c'est chouette de se voir pédaler comme ça. Pas la peine de se retenir dans l'effort, il faut profiter des phases positives pour avancer à bon rythme. Je coince un peu dans les 2 derniers kilomètres, mais le chrono sera implacable: record battu de presque 1'30 sur 51min d'effort, c'est bien.
Voilà pour poser de très bonnes bases sur une journée où il ne faudra pas avoir trop de 'creux' physiques et mentaux. Je me dis à ce moment que je dois avoir 5min d'avance sur mon chrono de l'an dernier. Mais ça, je ne pourrais le vérifier qu'une fois arrivé au sommet, au Mont Gerbier de Jonc, où je connais l'heure de mon passage de l'an dernier.
Avant ça, je récupère un petit groupe qui roule costaud, pour ne pas perdre trop de temps sur la transition ventée jusqu'au ravito de Sagnes et Goudoulet. Première pause, je remplis mes deux bidons vides (il était temps, les crampes guettaient derrière la cuisse droite !), je mange deux bouts de banane, en reprend deux dans les poches et file. Voilà pour optimiser les temps de pause !
Patrick R, avec qui j'avais fait des BRM à Grenoble il y a quelques années, me double et repart devant après 2min à discuter... il a les jambes !
Courte remontée où je dois pédaler en danseuse pour m'éviter les crampes, et redescente, avant l'approche finale et les 3-4km de montée jusqu'au sommet.
Le voilà le sommet ! Il est 12h08, j'ai donc 11 minutes d'avance sur l'an dernier ! Ouahou. Bon, j'apprendrais le soir l'heure de notre départ réel ce matin, et qu'en fait j'avais non pas 11, mais 6 min d'avance sur mon temps de 2018. Mais quand même ! Je suis pas mal... mais je sais que j'ai aussi plus tapé dedans, et que je n'ai pas pu bénéficier de l'aspiration du peloton, ce qui là aussi veut dire des forces comparativement amoindries.
Il fait gris et 10° au sommet, je remets même les manchettes quelques minutes.
Les faux-plats qui nous emmènent en Haute Loire en direction des Estables et du Mont Mézenc permettent un regroupement, on doit être 6-7 et ça permet de rouler à bon rythme. Je suis le seul à craquer dans la dernière bosse avant la descente rapide sur les Estables, mais en relançant au sommet et en me mettant en position basse pour descendre, ça revient tout seul ! Je passe donc quelques secondes derrière Yann et le groupe sur le tapis des Estables.
Evidemment, je ne le savais pas encore, mais à regarder mes temps de passages après-coup, j'avais 2'42min d'avance au checkpoint de Burzet (km 105), j'en ai désormais 8'13 aux Estables (km 140).
Ici c'est la grimpée toute rectiligne vers la Croix des Boutières, je la déteste. Je reprends ici le cyclo parigot qui ralait au début de la course... ça me fait bien rigoler car je me dis que vu comme il roule maintenant, je risque bien de lui mettre 1 ou 2h dans la vue d'ici l'arrivée. Comme quoi, rien ne sert de courir... il faut partir à point (et sans engueuler les autres).
Je bascule au sommet il fait frais et gris, et le groupe de Yann est encore parti devant. Fichtre, diantre... pas moyen d'accrocher les roues depuis quelques temps. La bonne nouvelle, c'est que les crampes sont en voie de disparition.
Descente technique pour atteindre la zone des 'sucs', ces monts ardéchois aux formes atypiques. C'est une zone de transition, pas de longue montée pendant de nombreux kilomètres, mais des enchaînements de montées-descentes casse-pattes sur mauvais revêtement en plus. Tout ça nous fait passer pas mal de calories et de douleurs dans les jambes, ça commence à vraiment tirer et je me dis que les minutes d'avance accumulées au Gerbier doivent fondre comme neige au soleil... alors je fais de mon mieux pour ne jamais relâcher le rythme. De savoir Yann à peut être 500m devant est frustrant, j'aimerais profiter des roues mais non, je suis seul de seul. Seul au moooooonde.
Les Sucs, le Viallard
Dernière remontée au col du Viallard, c'est le second ravitaillement du jour où je m'arrête. Yann est là, je mange une banane, du saucisson histoire de prendre du gras, quelque chose qui me tiendra au ventre un moment. Remplissage de bidons et je repars un peu avant Yann.
Un groupe de cyclos roule vite sur plat mais doucement en descente, on fait un peu le chat et la souris jusqu'à Saint Clément, où débute la longue descente technique jusqu'aux portes de Chanéac.
Je la fais prudemment cette descente. J'essuie quelques baillements qui attestent de ma nuit quasi sans sommeil la nuit dernière, en raison de la chaleur et de l'excitation. Puis en bas de la descente ça tourne à droite pour amorcer la seconde montée "juge de paix" du parcours de l'AVM: le col de l'Ardéchoise.
Chanéac, 12'43min d'avance sur mon temps de l'an dernier, à +27km/h de moyenne !
Une belle cochonnerie cette montée, interminable, où il fait toujours terriblement chaud. Je vous jure, il doit y avoir un micro-climat local. D'ailleurs presque chaque année, on y trouve du bitume fondu sur la chaussée. Pas cette année, mais je souffre dans la montée. J'ai l'impression de faire une bien mauvaise montée et pourtant là encore, je battrais mon record perso d'1min50 sur une montée de 10.6km. Comme quoi les impressions ne sont pas toujours fiables. Mais je lutte, et pas qu'un peu ! Lorsqu'un cyclo bien sympathique me lance un 'Fontaine je ne boirais pas de ton eau' en voyant mon nom sur mon dossard alors que je le double, dans le texte je lui répond du tac au tac 'Fontaine il en chie' ! Avec le sourire, mais la souffrance est réelle. Je double Bruno sur le sommet, relance en haut pour basculer sur Borée.
Sommet, descente sur Borée
A partir de là, c'est la très longue descente d'abord rapide, puis en faux plats jusqu'à Saint Martin de Valamas. Chaque année, nondidjou, je perds de précieuses minutes à rouler seul, sans parvenir à accrocher les roues de ceux qui me doublent. Cette année va bien mieux se passer, et pour cause ! Après avoir roulé en position basse, à grosse vitesse, là où ça descend le plus fort, je garde un bon rythme et reprends Yann.
Le gros kiff ! On va se mettre des relais à 40km/h entre potes, on gagne un temps précieux et on prend notre pied surtout. J'ai la banane et je me dis que je suis bien là quand même. C'est dur le vélo, c'est beau aussi. Et en effet, là encore après coup le chrono est clair, j'ai gagné pas moins de 4'57min sur cette section descendante de 21km !
Bip sur le tapis à Saint Martin... 19'33min d'avance sur mon temps de l'an dernier.
Duo du Velogessien reformé, en mode relais
D'ici, je me considère dejà en 'approche' de l'arrivée. Bon, je suis cramé et il reste encore plus de 60km, mais c'est du vu et revu, je connais ces routes par coeur. Trois bosses: celle de Saint Agrève, longue mais roulante. Celle de Rochepaule, compter environ 3.6km. Puis la toute dernière qui mène à Lalouvesc, longue de 8km mais dont les 3-4 derniers ne grimpent qu'en faux plats, et où la proximité de l'arrivée oblige à relancer inlassablement, étant donné qu'il est interdit de franchir la ligne d'arrivée sans être complètement cuit :)
Saint Agrève, Yann va partir devant en bas. Une courte pause après le premier tiers, le plus roulant, au ravito de St Julien... je remplis un bidon et mange un bout de fromage. Yann repart juste devant... je vais le reprendre un peu plus haut... je roule pas mal sur cette grimpée. Yann, lui, semble accuser le coup. D'ailleurs quand je le double il me dit qu'il est cuit et que pour lui "c'est fini". Je lui dit de manger... de boire de l'eau... que ça va revenir, quoi !
Je pars devant et reprend des cyclistes par paquets. Beaucoup d'étrangers, beaucoup de femmes aussi. Le vélo se démocratise. Quelques encouragements envoyés et ici là, histoire de rompre la monotonie, et voici le sommet. Evidemment, interdiction de s'arrêter au ravito 'attrape nigauds' de St Agrève; il est toujours bien servi et bien situé, mais il force à sortir du parcours 200m, ce qui fait perdre un temps précieux. Pas question, je suis en mode commando - tout dans la tête, parce que les jambes sont vides.
Une petite relance vers le col de Freydaparet, mais je déraille et suis obligé de m'arrêter. Zut.
Je repart, redouble, descend sur la descente super-technique-ultra-plaisante, qui me mène au pied de Rochepaule. Je pars en moulinette, je finis en force... avec les moyens du bord. C'est pas idéal, et ce n'est plus très propre dans les gestes et dans l'exécution... mais je fais ce que je peux !
Mini pause, je remplis un dernier bidon au ravito de Rochepaule, puis descend à fond, double et re-double dans cette descente technique et piégeuse.
Au pied de la dernière bosse ! Ouahou... ces moments que j'attendais depuis des heures de souffrance... ils arrivent enfin ! C'est la fin, des moments où malgré la douleur, je peux profiter... je sais que je peux envoyer tout ce qu'il me reste de forces (c'est à dire pas grand chose, en fait !). Les 4 premiers km grimpants passent moyen... ensuite il faut relancer sur le haut, ça roule pas mal. Puis la bascule toboggan dans Lalouvesc où je relance de toutes mes forces.
Faux plats et descente, ça file. Petit coup de cul en passant le col à droite, et ensuite ce sont les kilomètres de faux plats globalement descendants sur la route des crêtes. Je roule de manière soutenue mais m'accord deux trois moments de roue libre, je n'ai plus de forces. Je m'agaçe un peu de ce cyclo 'AVM' qui profitera de ma roue de nombreux kilomètres sans me donner un coup de main, et qui une fois que je "craque" devant, me regarde du coin de l'oeil et me met une mine, dans le but de ma lâcher. Mais bon, c'est la course, chacun fait ce qu'il veut.
Route des crêtes, col du Buisson
Et bientôt... le col du Buisson et sa descente. Descente toute en tournants et en relance. Je parviens à ne pas m'endormir derrière des paquets de randonneurs qui descendent cool. Mon GPS s'est éteint il y a quelques kilomètres, plus de batterie. Tant pis pour les stats.
Dernière remontée en relançant au maximum, et je passe la ligne d'arrivée avec la banane... c'est fait !
Et voilà, chrono de 10h30min48, à 26.4km/h de moyenne. Un bel effort, je fais 24min de moins que l'an dernier, hallucinant. Que ceux qui ne croient pas au home trainer changent d'avis... je n'ai fait 'presque' que du home trainer cette saison, mais ouahou... ça paye.
Un bon plat de ravioles au soleil après avoir discuté avec Jean Luc. Je retrouve Brigitte, on discute assis dans l'herbe devant le podium... puis on remonte en selle pour aller à la voiture 4-5km plus haut. C'est l'heure de l'apéro et du repas avec les amis à Saint Victor. Une tradition, on ne se refait pas.
Je m'écroule de fatigue à table, il est temps de rentrer. Trou noir, une nuit de 7h de sommeil profond avant un petit dej' à évoquer nos aventures de la veille... puis il est temps de rentrer à la maison.
L'Ardéchoise a encore frappé.
Conclusions
- - 27ème sur 116 finishers de l'AVM au scratch. 14ème sur 22 de ma catégorie. Mais loin, très loin des mecs sur le podium qui font du 30 de moyenne... un podium avec 3 garçone qui se tenaient en 8 minutes, une vraie course serrée ! Ça a du être quelque chose !
- - Une lapalissade, mais encore plus vraie que d'habitude: en limitant les pauses, on fait un meilleurs temps ! 6min05 de pauses cumulées en tout.
- - Contrairement à ce que j'avais anticipé, j'ai réussi à gagner du temps non pas que sur le premier tiers de la course, mais surtout sur la seconde moitié. Etonnant au vu de mon manque d'entrainement 'longue distance' cette année.
- - J'ai beaucoup souffert, et je ne vois pas trop comment je peux encore améliorer mon temps au vu de mon entrainement HT optimisé cet hiver et les mois passés. Aurais-je envie de refaire l'AVM l'été prochain ? Je n'en suis pas sur.
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