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18 Jun

17 juin 2017 - Ardéchoise Vélo Marathon

Publié par cestdurlevelo  - Catégories :  #Ardèche, #Ardéchoise, #Ardéchoise Vélo Marathon, #Cyclosportive, #Dodecaudax

278km en 11h39, D+ 5300m, coef 1.9

Météo: soleil, chaleur, gros vent de nord, mais souvent changeant

Ardéchoise = AVM.
J'ai beau chercher quelques acronymes sympas, type Attention Vent en Montagne, ou Ah Vraiment trop de Vent, je reste sur le nom officiel du plus long parcours '1 jour' de l'un des sommets de ma saison chaque année: la belle Ardéchoise, au départ de St Félicien...

17 juin 2017 - Ardéchoise Vélo Marathon
17 juin 2017 - Ardéchoise Vélo Marathon17 juin 2017 - Ardéchoise Vélo Marathon
17 juin 2017 - Ardéchoise Vélo Marathon

Nous revoilà avec les copains à Saint Félicien. Dans le sas de départ "AVM", je discute avec Brigitte, Laurent, Jacques. Gilles est venu nous faire un coucou. Je me fais aussi gentiment remarquer par un lecteur du blog très sympa que mon dossard est mal accroché. L'ambiance est bonne enfant, mais quand on s'élance à 7h20 pétantes, les discussions s'arrêtent net.

'BIP', passage sur le tapis rouge et enclenchement du chrono. C'est reparti pour une nouvelle aventure sur les terres ardéchoises.

Laurent et Brigitte partent aussi sur ce long parcours. Brigitte, je m'en doute, va partir à son rythme. Laurent, lui, je sais qu'il a progressé depuis l'an dernier, et d'ailleurs il prend les devants. Je m'agaçe un peu du comportement de 2-3 cyclos au départ, qui doublent comme des fous pour mettre des coups de frein 5s plus tard... quand on pense au parcours à venir, je pense qu'un peu plus de prudence ne leur ferait certes pas gagner 5 secondes, mais leur permettrait, à eux et aux autres autour, de rallier l'arrivée sans chute. Bref.

Le groupe s'étire, et comme toujours, je vivotte plutôt dans le dernier tiers. Mon cardio ne monte pas, ce qui m'embête un peu. Comme je le découvrirais au cours de la journée, il refuse de monter dans les tours, ce qui est signe de fatigue générale. Il faut dire que depuis 2 jours, j'ai commencé un nouvel emploi et me suis fait de très grosses journées en raison des 3h de trajet quotidien. Et je n'ai pu dormir que 2h50 la nuit dernière, pour me ramener à Bourg les Valence chez Brigitte pour co-voiturer au petit matin jusqu'au départ.

Au sommet du col du Buisson, je reviens sur Laurent avec difficulté. Il remet un bon coup sur les faux-plats qui mènent à la belle route à flanc de colline. Le panorama sur notre droite se dévoile peu à peu, et nous prenons un ou deux relais, seuls au monde, juste tous les deux, sur le toit du monde... un petit moment magique !

Puis c'est la descente sur Lamastre. Ca descend vite, ça descend bien. Deux cyclos nous reviennent dessus. Je reverrais l'un d'entre eux à plusieurs reprises, appelons-le "le mec en vert"... il va m'agacer rapidement lui, à ne pas prendre le moindre relais, et à descendre au péril de la trajectoire du voisin.

Un duo qui fonctionne bien ! A refaire...Un duo qui fonctionne bien ! A refaire...
Un duo qui fonctionne bien ! A refaire...

Un duo qui fonctionne bien ! A refaire...

Lamastre, Laurent et moi roulons de concert. On a plus tendance à se faire rattraper que le contraire, mais bientôt nous voilà au sein d'un groupe de quelques unités seulement, pour débuter la montée du col des Nonnières.

Je garde un oeil dans le rétroviseur, en espérant que le peloton des cadors qui font la course sur le parcours phare de l'épreuve (220km) ne nous reviennent dessus pas trop tôt. Malheureusement, bientôt voilà la moto et le peloton, de probablement 70 unités. Ils m'ont repris bien plus tôt que l'an dernier (pour rappel, le sas de départ du long parcours nous donne 10 minutes d'avance sur eux), ce qui me confirme dans mes impressions de 'moins bien'. Je suis moins bon que l'an dernier, plus fatigué, moins motivé. Bon, on verra bien comment la journée se déroule, de toutes façons. Je me connais assez bien pour savoir que ça ne me découragera pas de partir quand même sur le parcours long, comme prévu.

J'avais prévenu Laurent, il faut essayer de franchir le sommet du col (très roulant) des Nonnières avec ce groupe, pour profiter de leurs roues jusqu'à après le Cheylard. J'avais réussi l'an dernier, mais cette année ça va être un peu limite malheureusement.

Je retrouve le mec avec qui j'avais longtemps roulé l'an dernier, lui fait un coucou et il me reconnait... mais on n'a pas le temps de trop discuter, car la descente va vite jusqu'au Cheylard.

Le peloton des cadors
Le peloton des cadors
Le peloton des cadors

Le peloton des cadors

J'étais déçu que Laurent ne puisse accrocher le groupe des cadors bien longtemps, heureusement son groupe roule mieux que nous sur les faux-plats du Cheylard, et comme il me le dit en nous rattrapant, 'la jonction est faite'.

Les longs faux plats jusqu'au pied de la longue montée de Mézilhac peuvent faire une grosse différence au chrono si on met les watts ou si on se laisse gentiment vivre. Seulement, je n'ai pas les impressions de puissance de l'an dernier, alors je roule moyen. Laurent revient d'un groupe de derrière, et part aux-devants. Moi je sais que je roule à mon rythme normal, je ne peux pas faire mieux pour le moment. Je ferais ensuite une montée du col de Mézilhac moyenne, 4 minutes de plus que l'an dernier quand même, sur 59min d'effort. Je reprends Laurent à 2km du sommet, il m'annonce vouloir faire une courte pause. Moi comme ces trois dernières années, je ne veux que remplir un bidon vite fait et m'engouffrer tambour battant dans la descente rapide et technique sur Antraigues. Laurent... je ne le reverrais plus qu'à l'arrivée.

Dans la montée de Mézilhac

Dans la montée de Mézilhac

Après une descente moyenne sur Antraigues, gêné par un vent en bourrasques et un déraillage que j'arrive à solutionner en roulant, je bifurque à droite pour aller chercher le col d'Aizac et ses 3.5km relativement 'pentus'. J'y vais plutôt cool et pense à Lionel, que j'avais vu ici l'an passé. Hop, un gobelet d'eau attrapé au vol et je garde mon rythme de croisière sur les quelques kilomètres de faux plats qui suivent.

Un petit bout de descente, et il faut enchainer sur le col de Moucheyres. 2-3km de pentes gentilles, mais où je suis cueilli par un bon vent au début. Ici, ça a toujours été mon coin 'ravito perso'. J'avale un petit sandwich jambon-fromage en roulant tranquillement. Descente sur Burzet, c'est technique et je mets un peu d'intensité et de précision dans le pilotage pour ne pas perdre trop de temps.

Les Moucheyres

Les Moucheyres

Burzet... souvenirs de vacances avec des potes il y a plusieurs années... même pas le temps de jeter un demi coup-d'oeil au camping en contrebas, je repars direct sur la plus grosse ascension du jour, celle de la Barricaude. Compter 12km et 690m de dénivelé.

Le mont Gerbier de Jonc est indiqué à 25km depuis les hauteurs de Burzet. C'est là-haut la première barrière horaire. A partir de 13h30 il ne sera plus possible de poursuivre sa route sur le parcours long, et on se voit contraint de partir sur le parcours de 220km. Je commence donc à gamberger, mais je sais depuis 2 ans que je suis tout à fait capable de passer là-haut avec un matelas de 'temps' suffisant pour ne pas me prendre la tête.

Burzet

Burzet

Le vent est moyennement gênant sur cette grimpée de la Barricaude. C'est très irrégulier en fait. Je me fais reprendre par un groupe de 4-5 éléments sur la fin de l'ascension, et sachant que le vent va se lever dès qu'on aura passé le cap du sommet, et qu'il y a pas mal de faux plats avant d'atteindre le ravito de Sagnes et Goudoulet, je m'accroche à eux. Mais je ne prends aucun plaisir à cela, ils jouent à la course. Un duo du même club, dont l'un porte un dossard 'AVM', cherche sans s'en cacher à décramponner l'un des éléments du groupe. Le mec en vert est là aussi, et il continue à me brouter. Bref, je reste au fond du groupe sans trop m'approcher des roues arrières, ça roule de manière très irrégulière de toutes façons. L'un des éléments du groupe casse un rayon juste avant le ravito... pas de bol... moi, je fais la pause. C'est théoriquement ma seule pause 'bouffe' sur tout le parcours. Je remplis un bidon et 3-4 min plus tard, deux cakes dans la bouche/les mains, je repars.

Le groupe me reprend et me décroche. Une féminine leur revient dessus, et je vois de loin que ça les agace un peu, ce qui a le don de me faire sourire... où est le mal à être moins bon qu'une fille ?!

12h38 au Gerbier de Jonc. 11min de retard sur l'an dernier. C'est décevant, bien sur, mais ça reste très bien pour moi.

Sagnes et Goudoulet - mont Gerbier de JoncSagnes et Goudoulet - mont Gerbier de JoncSagnes et Goudoulet - mont Gerbier de Jonc

Sagnes et Goudoulet - mont Gerbier de Jonc

Les quelques courts kilomètres de pente qui nous font atteindre le mont Gerbier de Jonc me permettent de rattraper le groupe. A ma surprise, tous sauf un tournent à droite... je me retrouve donc de nouveau seul, à prendre à gauche sur le parcours long.

Le vent est gênant, mais je me réjouis de la fraicheur ambiante. C'est toujours ça de pris. Je repense aussi avec le sourire aux conditions extrêmes de pluie et de froid glacial ici même l'an dernier. Je me fais doubler par un concurrent et en rattrape un qui semble à l'arrêt juste avant de descendre aux Estables.

J'avais compris que le vent nous laisserait tranquille à partir de là, mais c'est un peu le contraire. La montée de la Croix des Boutières est toujours un peu longuette, mais c'est surtout après que les bourrasques me gênent. Descente prudente sur la chaussée, défoncée par endroits. Pause technique rapide, et je remets les mains en bas du guidon pour résister à cet ennemi invisible. Avant le col de la Scie, j'en bave vraiment. Surtout que cette route touristique est toujours en prise... pas la moindre section de route pour se reposer !

Route touristique... Haute LoireRoute touristique... Haute LoireRoute touristique... Haute Loire

Route touristique... Haute Loire

Courte pause au ravito, juste avant le col qui précède la longue descente sur St Clément et au pied de Chanéac. Le vent nous a enfin laissé tranquille quelques kilomètres, c'est la chaleur et le bitume fondu qui le remplacent. La longue montée du col de l'Ardéchoise représente l'un des juges de paix de ce parcours exigeant. Il fait toujours trop chaud ici. et ça grimpe un long moment...

Je joue au yoyo avec le mec en vert. Un gars en gris me double à belle vitesse, régulière - au coup de pédale, on sent que c'est un costaud. Alors j'essaie de retrouver du rythme et, à défaut de m'accrocher à lui, de le garder en visée quelques minutes. J'y parviens, avec un succès tout limité. Je reprends le mec en vert, et parviens au sommet avec un couple, donc une féminine qui elle aussi a un beau coup de pédale, fluide, et le mec en gris qui les a attendus.

Les sucs, St Clément, Chanéac
Les sucs, St Clément, ChanéacLes sucs, St Clément, Chanéac
Les sucs, St Clément, Chanéac

Les sucs, St Clément, Chanéac

Au sommet, je me dis, ça y est, il ne reste 'que' les trois bosses finale: St Agrève (15km de montée douce), Rochepaule (3.5km de montée), et Lalouvesc (9km de montée, avec 4km faciles au sommet).

Avant de descendre sur Borée, j'aperçois au dernier moment un cyclo qui se vide les tripes sur le bord de la route... les effets de la chaleur conjugués à la fatigue, j'imagine. Ce col de l'Ardéchoise aura été le seul endroit où j'aurais réellement souffert de la chaleur aujourd'hui.

A Borée, courte pause pour remplir un bidon. Le cyclo gris est parti devant, je laisse le couple derrière moi, ils font une bonne pause semble-t-il.

Longue descente vers St Martin de Valamas, puis les 8km de faux-plat descendant jusqu'au village. Vent dans le nez, ça n'avance pas. Pas une seule roue à prendre, je perds un temps fou ici.

A St Martin commencent les 15km de grimpée sur St Agrève. C'est très roulant, probablement à 3-4% de moyenne, mais je suis cuit. J'essaie de m'alimenter et de boire, mais le sucré me lasse beaucoup... et je n'ai rien de vraiment consistent à me mettre sous la dent... et aucune envie de faire la pause au ravito en bas. Tant pis, je m'accroche.

Et le voilà le coulage de bielle du jour ! Une montée au ralenti, des sensations pourries et toujours mon cardio ras-les-paquerettes. Dommage, c'est le type de profil qui me correspond le mieux, du roulant, régulier, et long. C'est là où je suis théoriquement le meilleur... mais aujourd'hui c'est l'inverse ! 3-4 min de plus que l'an dernier rien qu'ici.

17 juin 2017 - Ardéchoise Vélo Marathon
17 juin 2017 - Ardéchoise Vélo Marathon

Heureusement, le vent n'est pas aussi fort que je pouvais le craindre... car là encore, je suis SOLO. Pas une roue à prendre.

De fil en aiguille, je vais parvenir au sommet, quand même. Mais à quel prix ! En plus, j'ai les pieds qui chauffent depuis quelques temps, et j'ai des crampes qui menacent de partir à tout moment dans les doigts de pied. D'ailleurs à +24h j'aurais encore des fourmis dans le pied.

Je laisse l'étang sur ma gauche, grimpe dans le village et tourne à droite. Pas une seule hésitation: je fais la pause au ravito. Je mets un peu de côté mes espoirs de faire un temps, je suis trop cuit et en plus, en manque d'eau. Je fais donc la petite boucle qui mène au ravito sur la place en contrebas. J'y croise Cricri, en mode 'cool' aujourd'hui. Il m'encourage et me cite les 2 montées qu'il me reste à faire... "c'est presque fini" ! Je sais qu'il a raison, mais je suis vraiment dans le rouge, là. Un petit coucou à Valex qui passe ici aussi, et je repars en compagnie d'un autre cyclo tout de gris vêtu. On va faire la route au sommet ensemble, ainsi que la descente jusqu'au pied de Rochepaule. C'est un VTTiste marathonien, la longue distance, ça le connait. Je le vois malgré tout un peu plus lent que moi, alors je n'hésite pas à repartir devant. Je fais une montée moyenne sur Rochepaule, mais je sens que 'ça revient'. En dehors du pied gauche qui me fait très mal, ça va mieux.

17 juin 2017 - Ardéchoise Vélo Marathon

Alors je remets du rythme dans la descente, très technique, ça tourne sans arrêt. Au pied de la dernière montée du jour, je suis décidé à me sortir les tripes et à faire ce que je peux. De mieux.

Je mouline, et je vais commencer à reprendre les cyclos par dizaines. Je me doute bien que pour la plupart, ce sont des cyclo-touristes/randonneurs et qu'ils ne font pas tous 'la course'. Et que parmi ceux qui font la course, il y en a pas mal des complètements cuits. Mais ça fait du bien au moral, alors je redouble d'effort. Le cardio est bizarrement calé à 80%, mais ça avance bien. Et voilà, 2min de regagnées sur mon temps de l'an dernier sur cette bosse de 9km. Ca fait du bien, surtout au moral. Sur la fin je remets le plateau du milieu et j'envoie ce que je peux... un peu au risque d'exploser, je marche sur un fil, là. Je vois bien que certains s'accrochent derrière moi, mais ça finit toujours par lâcher... alors je finis comme un damné, prend le petit toboggan à l'entrée du village, et relance sur le plat devant la fameuse église aux deux clochers.

Lalouvesc

Lalouvesc

Descente, petite bosse du col du Faux... grosse séquence souvenirs (2014 avec Gillou !), je prends à droite avec la patate. Mais comme une patate, je m'écrase un peu, les jambes sont en purée. Résultat, ça revient de derrière.

Tiens, voici un groupe de 6 qui me double, avec notamment deux dossards AVM avec qui on s'est croisés tout au long de la journée. Ils animent le groupe d'une manière si intense que ça devient évident qu'ils jouent à faire la course. Car oui, les dossards du parcours AVM sont clairement indiqués comme tels, et on peut donc savoir qui sera dans notre classement. Et visiblement, ils veulent se reléguer l'un/l'autre, et moi avec. Bon bah... on va jouer.

Je m'accroche au groupe, coute que coute. Ca roule à 40km/h sur les portions en faux plat légèrement descendant, après 260km faut avoir l'envie... ou éteindre le cerveau. Et ce n'est pas le dernier du groupe, un grand costaud, qui en jetant le torchon, et se laisse décrocher, et moi avec, que je vais me laisser aller. Je saute dans la (nouvelle) dernière roue du groupe, et remonte même d'une place. Tournant à gauche, voici les 12km de descente du col du Buisson, puis il restera 2km de remontée en pente douce avant la ligne finale.

17 juin 2017 - Ardéchoise Vélo Marathon

L'un des deux AVMiste relance, je m'accroche derrière l'autre. Légèrement distancés à deux, je vois que mon compagnon lâche l'affaire. Alors je remets un coup, négocie quelques trajectoires au mieux, et reviens sur le dernier AVMiste du groupe.

Il remettra un dernier coup d'accélérateur sur le dernier km de descente, mais que nenni, je ne vais pas me laisser faire... vous avez voulu jouer alors je joue ! Je remets du rythme sur les km de descente, et je ne reverrais ces deux compagnons que dans le rétro !

Voila qui termine une AVM tout en rythme... surtout sur la fin ! Car sinon, l'impitoyable chrono est très clair: j'ai fait moins bien que l'an dernier:

  •  + 2'34 au niveau de Burzet comparé à mon chrono 2017
  •  +14'17 aux Estables
  •  +16'51 à Chanéac
  •  +8'31 à St Martin de Valamas (je récupère du temps car j'avais du faire une pause en 2016 pour assister un cyclo qui venait de chuter violemment)
  • +18'16 à l'arrivée.

Pour l'anecdote, je termine 49ème sur 96 finishers de ce parcours. 12ème de ma catégorie (+1 place par rapport à l'an dernier). Mais surtout, je termine avec les copains, devant un bon plat de ravioles avec Laurent, et devant un steack/frites au camping de St Victor avec tout le monde, Brigitte, Laurent, Lionel, Gilles, Pierre & Valérie, Valex, Cricri et d'autres copains fraichement rencontrés... et j'en oublie.

L'histoire raconte que mes paupières sont devenues si lourdes dans le trajet au retour (merci à Brigitte d'avoir conduit), que nous avons mis 3h à arriver (en temps psychologique !). Arrivés à la maison, je suis monté, me suis pieuté, et ensuite... trou noir jusqu'à 7h30 du matin. Petit dej de débrief avec les copains, et retour en voiture.

L'Ardéchoise Vélo Marathon... quelle aventure. On remet ça l'an prochain ? A réfléchir...

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J
Bravo Baptiste pour cette AVM menée tambour battant comme tes précédentes ! Très joli temps pour un parcours aussi exigeant. C'est une cyclo qui me donne bien envie (ton CR y est pour beaucoup !), et je pense que ce sera mon objectif 2020, en espérant que la météo sera de la partie...Vivement janvier pour commencer l'entraînement :-) Ce WE ici c'est la neige, le vélo reste au chaud<br /> JC
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C
Salut JC, oh oui je ne peux que la recommander cette AVM... c'est un vrai bonheur et le dénivelé passe 'facile' car toutes les bosses sont bien roulantes ! On s'y verra peut être alors :)
P
Excellent !précis, complet et vivant !
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C
Vivant. Oui, je n'en suis pas mort !
I
Salut Baptiste !!<br /> <br /> Bravo pour cette AVM !! Sacrée aventure, un plaisir de te lire !! ;)
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C
Merci Idris ! Bonne route à toi sur ton Aspin préféré :)
P
Ah voici un beau récit, qui me donnerait presque envie de repartir sur une AVM.....mais le 'presque' est de taille, en ayant fini avec cette méga-organisation qu'est l'Ardéchoise...Belle gestion de ta journée, malgré une forme pas tout à fait au top, et un certain manque de fun - enfin, c'est ce qui transparait à travers tes mots. Pas toujours facile en effet de concilier contraintes et fatigue professionnelle, déplacements vers les épreuves, et l'épreuve sportive elle-même, et tu as eu bien du courage de ne rien lâcher ! All the best in your new job, Baptiste...
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C
You're spot on, Patricia ! Merci pour le mot qui me fait bien plaisir, car tu 'comprends' exactement ce qu'il y a aussi derrière les mots, et entre les phrases. semaines plus tard ou presque, honnêtement je garde de SUPER souvenirs de cette journée. Mais l'investissement était important, peut être trop important d'ailleurs. Le nouveau job prend 101% de mon temps et de mon énergie en ce moment. Du coup, partir le soir, ne dormir que très peu la veille, et faire une course au coeur d'une 'période un peu sans', sur le vélo, c'était pas facile. Mais je suis quand même bien content de l'avoir fait, et de l'avoir fini. Certes dans de moins bonnes conditions que l'an dernier, mais ce n'est pas si grave. J'ai deja envie d'y retourner :)
L
Je viens lire ton CR avec un peu de retard, il est tellement vrai que j'ai revécu cette aventure avec plaisir et... un peu d'émotion. Une confidence ? J'aimerais tellement la faire une fois avec toi, à voir en 2018 ??
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C
Ahah... merci ! C'est pas la première fois que tu me dis ça... mais c'est pas non plus la première que je te réponds par la négative... Pour bien gérer mon affaire, j'ai besoin de la faire à mon rythme. Pas qu'on m'attende, que je ne me fasse pas influencer sur les <br /> pauses / non pauses, et sur le rythme. Quand tu auras 70 balais... éventuellement !

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